Playlist avec un I
La relativement courte playlist concoctée ce jour, selon le principe alphabétique, ne contient que des albums dont le titre commence par la lettre I et, composée tôt ce matin, son écoute s’achève en ce début de soirée, parce qu’entre-temps, j’avais plein de choses à faire ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
« Imagine », de John Lennon –1971-, est sans doute l’album le plus connu de l’ex-Beatle, où il affirme sa philosophie plutôt pacifiste et, accessoirement, règle ses comptes avec son ex-compère Paul Mc Cartney, dans l’excellent « How Do You Sleep ? » , à mon avis le meilleur titre, avec « Gimme Some Truth » –cf.extrait ci-dessous– d’un album que, finalement, j’aime bien mais sans plus.
« In The Heat Of The Night » de Pat Benatar –l’une des artistes féminines les plus primées et prisées aux USA– fut l’un de mes premiers 33T de Rock-Music, je l’avais acheté l’année de sa sortie –1979– et je l’ai toujours beaucoup aimé, même si je ne l’écoute plus très souvent désormais. Musicalement, c’est très efficace, et la chanteuse, très bien accompagnée, a une voix à la fois puissante et claire, qu’elle sait parfaitement exploiter et mettre en valeur.
« I Feel Like I’m Fixin To Die » de Country Joe And The Fish –1967– est, à mes oreilles, le plus excitant de tous les albums produits par les groupes West Coast qui ont émergé entre 1965 et 1969 à San Francisco, contribuant à créer le courant « Flower Power ». Paroles étranges ou engagées, musiques et instrumentarium plutôt variés, ambiances côtoyant parfois l’extravagant : un album vraiment attachant !
C’est d’ailleurs avec la chanson-titre de cette album, légèrement modifiée, que Country Joe Mac Donald enflamma Woodstock lors du célèbre festival estival, en 1969.
Enfin, « I Tell This Night » de Stephen Eicher -ici multi-instrumentiste et polyglotte-, paru en 1985, est déjà son troisième album solo –et mon préféré, bien avant ses essais avec Philippe Djian comme parolier-, et celui de sa consécration grâce aux deux titres « Two People In A Room » et « Komm Zurück », qui firent le bonheur des radios durant cette année-là.