Une discothèque. Bilan 2017. 2
Les belles prises de son
Quelques très jolies surprises en matière de prise de son m’attendaient au tournant de mes achats en 2017. Même si les très vieilles cires ne me dérangent pas, j’apprécie toujours avec beaucoup de délectation les beaux enregistrements, techniquement parlant. Et, cette année, j’ai été vraiment bien servis, y compris chez les grands éditeurs : rééditions et remastering soignés chez Warner Classics, très bon niveau global chez Deutsche Grammophon… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
En matière de prise de son, je répartirai cette liste en deux groupes –le partage se fait en matière de perspective sonore, et non pas en matière de moyens techniques, même si, pour le coup, les deux critères se superposent– :
• les prises de son à fort « impact physique » : c’est le cas des deux enregistrements analogiques réalisés par RCA, en 1959 et 1960. Ça peut paraître ancien, mais, à cette date, la firme américaine mobilisait le meilleur matériel possible et, surtout, enregistrait sur des bandes analogiques « larges » de 3,5 pouces –afin, notamment, de pouvoir réduire au maximum le souffle inhérent à l’analogique-, normalement réservées à l’enregistrement vidéo. Peu de micros, judicieusement placés dans une très bonne salle, cela donne des résultats qui demeurent époustouflants, aujourd’hui encore, en matière de scène sonore, de présence et de dynamique.
• des enregistrements d’une transparence remarquable : il s’agit des trois albums enregistrés par la firme anglaise Chandos. Autant les enregistrements réalisés par ce relativement « jeune » label me semblaient un peu « congestionnés dans un halo réverbéré » dans les années 70 et 80, autant, depuis qu’ils maîtrisent parfaitement les techniques numériques, leurs enregistrements sont très réussis, en matière de transparence, d’équilibre entre les pupitres et de vérité des timbres. En outre, ils proposent régulièrement des productions assez rares et l’on peut faire de très belles trouvailles dans leur catalogue, notamment en musique anglaise –en partenariat avec la BBC-.
Techniquement, quelques-uns de mes « disques de démonstration » proviennent de ce label –peu connu, en France, même dans les magasins Hi-Fi où j’en ai ébahi quelques-uns avec quelques extrais bien choisis, qui changent un peu du sempiternel jazz-rock qu’ils proposent pour mettre en valeur leurs équipements…-.