Vue panoramique…

Il ne reste plus qu’à repeindre la porte, qui jure avec le reste… C’est prévu pour un peu plus tard, puisque toute les portes sont dans le même cas ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Yapuka tout ranger, chose relativement aisée désormais, dès lors que le mobilier le permet ! J’en profite pour faire du tri, hier, j’ai compté que j’avais 14 chemises blanches, sans même compter les autres… Certaines ont finir dans une benne à vieux habits !

Mes armes du moment…

Ajoutez-y une once de patience et beaucoup d’huile de coude ! La boîte rouge, au milieu, est en prévision du décryptage des notices –notamment l’installation des portes coulissantes…-, dont la lisibilité toute en dessins vient parfois heurter mon esprit cartésien… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Hier, j’ai monté les 9 tiroirs seul, et assez rapidement, puis, avec Mini-Nain, nous avons monté les quatre portes vitrées –4 vitres à installer dans des rails et à insérer dans un cadre métallique pour former une porte, puis des roulettes qui viendront coulisser dans des rails, à visser sur les cadres– : près d’une heure pour la première, moins d’une demi-heure pour les trois suivantes :  une fois que le principe est acquis, ça va finalement assez vite !

Je me suis également « amusé », ce matin, à monter un caisson (2,36m x 1m) tout seul, il m’a fallu une heure bonne mais je voulais voir si c’était faisable tout seul, ce que je confirme. Sauf que c’est long et un peu complexe à manipuler, les planches étant lourdes –le caisson vide fini pèse 51 kilos-. A deux, ça doit pouvoir se faire en une vingtaine de minutes –le plus long étant de planter les 47 clous du fond : je crois que je vais essayer de trouver une cloueuse…-.

Donc : relâche jusqu’à mercredi, où j’aurai un compagnon de jeu efficace !

Décalage horaire…

Ce matin, je me lève, tout, guilleret, vers 05:30, comme à peu près chaque jour depuis quelques temps –j’aime bien travailler le matin tôt, quand je sais que je ne serai pas dérangé : très efficace ! -, lorsque TheCookingCat me dit :

« Mais qu’est-ce que tu fait, ça ne va pas bien ? Tu ne vas quand même pas déjà te lever, il n’est que 04:30, on a changé d’horaire, cette nuit ! ».

Du coup, je me suis levé quand même –pour la laisser dormir tranquillement-, et me suis obligé à rester paisiblement allongé sur le canapé du salon, en écoutant l’excellent album, très bien enregistré de surcroît, dont vous pouvez pouvez admirer la très belle pochette sur l’imagette de droite –un surhomme nietzschéen parcourant l’espace : c’est très approprié…-.
Il faut que je profite de ce petit temps à consacrer à mes oreilles, parce qu’elles sont un peu négligées en ce moment, travaux de rénovation / embellissement obligent. J’ai encore traîné un petit quart d’heure avant d’attaquer mon café.

En ouvrant les volets, à 06:45 –nouvelle heure-, le soleil était déjà présent : normal, il se lève à l’est, comme chacun sait !

Des cartons partout !

Le dressing commandé est arrivé en kit de 54 lots exactement, dont les quatre plus lourds pèsent 59 kilos chacun, le petit caisson ne pèsant « que » 47 kilos… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. On trouve dans tout cela des tringles, des vitres, divers montants et des centaines de vis et autres accessoires…

Evidemment, il y a désormais des cartons partout, pour rajouter un peu de désordre au bazar qui régnait déjà !!! Pour l’instant, histoire de me faire la main, j’ai monté 5 tiroirs, ça se réalise aisément tout seul. Demain, nous serons deux pour assembler les portes vitrées, livrées en kit elles aussi, puis, mercredi, ce sera le gros oeuvre : le montage et l’assemblage des caissons. Je ne serai pas déçu quand tout cela sera achevé !

Selon les tutoriels vus ici ou là, le montage varie entre un peu moins de deux heures et trois semaines pour monter et assembler 5 caissons… Je compte sur une grosse demi-journée de travail, sachant que j’aurai déjà assemblé les portes vitrés et les tiroirs les jours précédents.

Il nous restera ensuite tout le week-end prolongé pour tout ranger !

The Cure : le miracle des 40 ans !

L’autre objet magnifique dont je vous parlais l’autre jour, et qui, outre les travaux de rénovation qui se prousuivent, m’a empêché d’aller plus avant dans la découverte du coffret présenté alors, est l’arrivée d’un colis que j’attendais depuis plusieurs semaines, puisque je l’avais pré-commandé dès l’annonce de sa sortie et qu’il est enfin arrivé, mardi, dans ma boîte aux lettres.

Il s’agit de la version « Deluxe » du coffret des deux concerts donnés par The Cure à l’occasion de leur quarantième anniversaire : un très beau contenant et un non moins exceptionnel contenu !

Dans un format un peu à part –un coffret en solide carton de 25 cm de côté et d’environ 3 cm de profondeur, donc inlogeable aisément dans une colonne prévue pour des boîtiers de CD de 12,5 cm de haut…-, on trouve un très bel album-photo et deux blu-ray ainsi que 4 CD. Chaque blu-ray reprend un concert : l’un au Royal Albert Hall, l’autre à Hyde Park, et chaque concert est également repris sur 2 CD chacun. Afin d’éviter les redondances, chaque concert propose une playlist qui permet de fêter les quarante années du groupe de manière différentes :

• au Royal Albert Hall, le groupe joua un extrait de chacun de ses albums dans l’ordre chronologique –From Here To There-, puis, en seconde partie, reprit le même processus à l’envers –From There To Here-, quelques « hits » venant, de surcroît, en rappel;

• à Hyde Park, la constitution de la playlist échappe un peu plus à cette forme de rationalité, et ressemble assez aux playlists fréquemment interprétées lors des différents festivals ou The Cure aime régulièrement se produire depuis près de 15 ans. Ce concert fut filmé par Tim Pope, vieux complice du groupe, dans la perspective d’en réaliser un film spécialement dédié au cinéma.

Les deux concerts sont d’ailleurs superbement filmés et donnent à voir un groupe heureux d’être sur scène, avec un Robert Smith un peu plus svelte et que, personnellement, je n’avais jamais vu aussi joueur avec le public –que ce soit documenté en film ou lors des nombreux concerts du groupe auxquels j’ai assisté-, allant même à s’adonner à quelques échanges avec lui -ce qui est tout-à-fait nouveau- et se montrant régulièrement très souriant, ou, parfois, très ému –« Disintegration », par exemple-. 

Dans une formation à cinq –Robert Smith : guitare, basse six cordes, chant; Simon Gallup, basse; Jason Cooper, batterie; Roger O’Donnell, claviers; Reeves Gabrels, guitare-, qui constitue sans doute la formule idéale –ils sont passés du duo au sextet-, le répertoire abordé est parfaitement rodé et chaque chanson est superbement interprétée : pour qui connaît le groupe de longue date, il n’y aura évidemment pas de révélation majeure, mais on peut tout de même affirmer que :
la présence d’un clavier me semble à peu près indispensable pour interpréter sereinement certaines chansons, dont le magnifique « Plainsong », qui, dans une formule à quatre, peinait à trouver tout son sens, malgré l’immense talent du désormais retiré Port/Pearl Thompson;
Jason Cooper est bel et bien le meilleur batteur que le groupe ait connu, malgré les doutes ayant émergé ici ou là chez certains lors de son entrée dans The Cure, en 1995; une très belle technique, un énorme abattage et beaucoup d’engagement;
je ne connaissais pas très bien Reeves Gabrels, le guitariste dernier arrivé dans le groupe : il est tout simplement remarquable, et propose des chorus ou des solos sobres mais très inventifs, qui viennent parfaitement s’intégrer au son et au caractère de chaque chanson;
Simon Gallup est un marcheur exceptionnel : du début à la fin du concert, il arpente la scène dans tous les sens, grimpe sur les amplis tel un cabri, tout en délivrant ses lignes de basse avec sa grâce habituelle –les lignes de basse de The Cure sont terriblement efficaces, généralement plus mélodiques que rythmiques, et tombent merveilleusement sous les doigts-;
40 ans après, la voix de Robert Smith a très peu bougé, il monte encore avec beaucoup d’aisance dans les aigus; en revanche, il a énormément gagné en expressivité dans sa manière d’aborder ses textes très personnels.

Au final, depuis la sortie du triple DVD « Trilogy » sorti pour les 20 ans du groupe, je n’avais pas pris autant de plaisir qu’avec ce nouveau coffret, qui s’inscrit très haut dans la discographie de The Cure !

Playlist iconoclaste -selon les « puristes »- mais belle -selon les curieux- !

Ce coffret demeurait dans ma wishlist depuis longtemps, et c’est TheCookingCat qui me l’a offert pour mon anniversaire en début de semaine… Grâce lui en soit rendue, tant je le convoitais ! Il vient idéalement compléter cet autre coffret consacré à Leopold Stokowski, dont je vous avais dit le plus grand bien il y a quelque temps. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Il contient sa part d’oeuvres inscrites au grand répertoire –Beethoven, symphonie n°3 « Eroica »; Dvorak, symphonie n°9 « Du Nouveau Monde »; Mahler, symphonie n°2; Brahms, symphonie n°4…– et plein de petites pépites éparses ici ou là : Stokowski, outre les transcriptions et autres arrangements qu’il se permettait avec les partitions, enregistra énormément, entre 1923 et 1977, y compris des « oeuvrettes » qu’il choisissait parce qu’elles pouvaient « sonner » sous sa baguette.

Evidemment, je n’ai pas encore pu tout écouter, parce qu’entre temps, un autre cadeau tout aussi essentiel est arrivé –il sera l’objet d’une notule à venir-, mais tout ce que j’ai entendu pour l’instant est assez profondément jubilatoire ! On y entend un sens de la narration d’une grande évidence, un respect de l’esprit –et, le plus souvent, dans les grandes oeuvres classiques, de la lettre– de chaque partition, avec une volonté visible de rendre chaque oeuvre accessible et populaire. 

En ancien excellent organiste, Stokowski sait rendre lisible chaque pupitre, et, en particulier, les lignes de violoncelles et de contrebasses sont particulièrement bien mises en valeur, d’où émergent, de-ci-de-là, des cuivres éclatants ou des bois de toute beauté.

Evidemment aussi, tout le répertoire baroque est abordé dans un style aussi peu historique que possible, mais entendre une « Water Music » de Handel jouée par un grand orchestre avec autant de verve et de vigueur reste réjouissant –et, pour une fois, TheCookingCat n’a pas râlé en entendant cette musique-, et c’est ainsi que j’avais découvert l’oeuvre étant enfant !

Remarquable pédagogue, qui organisa, 20 ans avant Bernstein, des matinées musicales pour enfants, Stokowski remplissait les salles partout où il passait, attirant un nombreux public de « non-initiés » et, en définitive, consacra presque la totalité de sa vie à la musique. Hors Karajan, il fut sans doute le chef qui enregistra le plus de disques tout au long de sa carrière –et en vendit une quantité considérable-, même s’il est de bon ton, aujourd’hui, de le dénigrer quelque peu.

Ce coffret est encore magnifié par des prises de son de grande qualité dès l’origine –le chef était un maniaque de la reproduction sonore de qualité– et un remastering particulièrement réussi ! De belles heures de belle et bonne musique à venir !

L’histoire sans fin…

Ça faisait longtemps que je n’avais plus évoqué la folle histoire du Brexit, que je suis avec un très vif intérêt depuis trois ans déjà… Il faut dire qu’il s’en passe de belles à la Chambre des Communes, de tergiversations en vaines querelles, et que les Britanniques ne semblent toujours pas savoir ce qu’ils veulent, tout en sachant ce qu’ils ne veulent pas…

Les débats des derniers jours, que l’on peut suivre en direct ou en différé sur le site des Commons, est néanmoins très intéressant, et, souvent, de bonne tenue, avec, régulièrement, une pointe de cet humour typiquement british, même dans les circonstances les plus difficiles. Pourvu que ça ne dure plus trop longtemps, cependant !

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