Playlist pour finir l’année – Raretés !

Je termine l’année en compagnie de Beethoven, achevant ainsi cette année commémorative -c’est donc la dernière fois sur ce blog que vous devriez voir ce logo « BTHVN2020 », qui aurait dû également illustrer de très nombreuses manifestations culturelles annulées, on se demande bien pourquoi…-, en écoutant tout un lot de raretés issues du volumineux coffret dont je vous parlais il y a déjà quelques temps, et que je n’ai évidemment pas complètement fini d’épuiser ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

A ce stade, j’ai dû faire le tour de l’ensemble du corpus des oeuvres officiellement répertoriées par le compositeur, à part quelques Lieder, genre auquel je n’accroche pas. En réalité, assez peu de choses m’étaient inconnues dans cette somme, abordée ici sous différents angles -enregistrements anciens, versions traditionnelles, versions historiquement informées…-, mais c’est toujours un plaisir d’en découvrir de nouvelles interprétations.

J’ai également abordé une assez bonne partie des oeuvres répertoriées hors catalogue -c’est un peu le bazar, il est nécessaire de jongler entre les répertoires Biamonti, Kinsky et Hess pour s’y retrouver et, évidemment, leur numérotation n’est pas toujours concordante…-, mais, parmi ces raretés parfois inédites au disque, j’ai pu faire quelques belles découvertes !

En 2021, je continuerai évidemment à écouter » le grand sourd qui entendait l’infini ! « 

Playlist « Modernité élegiaque et énergie revigorante »

Entre deux réveillons et autres repas festifs –si si, c’est possible, même dans la période actuelle-, la playlist du jour s’avère contrastée, entre « modernité » parfois élégiaque et énergie revigorante ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

La modernité élégiaque, on la trouvera du côté des deux musiciens polonais, Penderecki et Szymanowski, dans leurs concertos pour violon, composé respectivement en 1995 et en 1916. La personne –plutôt spécialiste quasi-exclusive de Mozart– qui m’a offert ce CD, parmi d’autres, m’a dit, en substance : « Tiens, mais je ne sais pas si ça va te plaire, ce n’est vraiment pas de la musique… ». Je perdrai mon temps à la rassurer en l’assurant que si ! Et malgré quelques aridités, ce n’est même pas trop difficile d’accès, y compris pour une oreille peu exercée…
Les mêmes commentaires, de part et d’autre, prévalent d’ailleurs pour les concertos pour violoncelle de Chostakovich !

Quant à l’énergie revigorante, on la trouvera dans les deux autres albums du jour : le troisième d’entre eux, vierge de toute mention, correspond en fait à la neuvième symphonie de Beethoven par Kirill Petrenko, « nouveau » chef titulaire du Philharmonique de Berlin. C’est une vraie joie de retrouver un « grand orchestre » dans cette oeuvre, après les version HIP aux formations plus réduites.
C’est très vif, très virtuose et très énergique, et même si l’oeuvre n’est pas transfigurée, cette version me fait oublier des versions récentes nettement moins réussies –ou, en tout cas, plus décevantes à mes oreilles-. Une des belles productions de cette année BTHVN2020 qui s’achève !

Enfin, « Beck-Ola » de Jeff Beck –1969, on retrouve notamment Rod Stewart au chant et Ronnie Wood à la basse…– propose des reprises ou des compositions originales survitaminées –prémices du Hard-Rock-, avec, toujours, la belle dose de créativité et d’inventivité d’un guitariste qui, décidément, mérite d’être découvert et approfondi.

Cette année, sous le sapin…

… j’ai trouvé de quoi m’habiller pour l’hiver !

Bien sûr, le gentil barbu vêtu de rouge m’a également apporté son lot de CD en plusieurs paquets joliment emballés –en vrac : Elgar par Elgar, le dernier album de Bruce Springsteen (très bien), un double album de Stéphane Grapelli, les concertos pour violoncelle de Chostakovich et ceux pour violon de Pendercki et Szymanowski– mais ce sont essentiellement jolies chemises et pulls que j’ai trouvé au pied du sapin cette année. Et un tee-shirt « Rolling Stones » qui a évidemment fait mon bonheur !

Il faut dire que ma garde-robe est assez bien fournie en matière de vieilles chemises, j’en avais acheté un assez grand nombre –avec un fer à repasser…-, assorties de leur lot de cravates et de costumes, il y a une douzaine d’années, en changeant de travail et parce que le code vestimentaire, alors, l’exigeait : auparavant, je n’en mettais que très rarement, et ne portais jamais de cravate ou de costumes ! Depuis, ces chemises se sont un peu usées, et je ne porte quasiment plus jamais de cravate ni de costumes depuis longtemps, sauf lorsque l’étiquette l’impose !

Sinon, la choucroute de la mer, hier à midi, était très réussie et, malgré la quantité assez impressionnante -2 kg de chou et plus de 2,5 kg de garniture-, il n’y a plus de restes !

Agapes de Noël…

Une petite foule se pressait déjà, ce matin dès l’ouverture, à l’entrée du magasin où je me suis rendu pour faire les achats nécessaires aux deux menus de Noël. Ces dernières courses ont été relativement rondement mènes, et je n’ai même rien oublié –sauf de quoi remplir le frigo pour les deux jours qui vont précéder les festivités…– !

J’ai  donc prévu, pour ces deux menus :

• le 24 au soir : un apéro léger, suivi de filets de chapons accommodés d’une sauce aux marron, aux figues et au foie gras et accompagnés de légumes confits. Nous nous abstiendrons de fromage pour passer directement au dessert. Simple et léger, d’autant que nous ne serons que quatre, dont une végétarienne et une végane, qui cuisineront elles-même leur triste pitance 😉 !

• le 25 à midi, les vraies réjouissances culinaires m’occuperont toute la matinée. L’apéritif, toujours léger, sera suivi d’une plantureuse choucroute de la mer, cuisinée à la crème, au Chablis et aux salicornes, avec lotte, turbot, sandre, saumon et fruits de mer –j’ai prévu même des tagliatelles fraîches pour les malheureux qui n’aiment pas le chou à choucroute, mais que je ne dénoncerai pas ici…-. Suivront un vrai plateau de fromages et une vraie bûche de Noël avec lutins et autres gimmicks décoratifs !

Le pied du sapin est déjà bien achalandé, il ne reste plus qu’à attendre…

Playlist « Concerts d’exception »

Tout en concoctant les menus des fêtes à venir et en y associant la liste des courses à réaliser à cet effet, je me suis bâti, depuis assez tôt ce matin, une playlist constituée de « concerts d’exception », à écouter un peu fort passée sa moitié ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Le premier de ces concerts est la version complète du « Cet Yer Ya Ya’s Out », des Rolling Stones, avec, donc, les deux sets d’ouverture de BB King et d’Ike & Tina Turner, l’album original étant par ailleurs complété des chansons non éditées du groupe à l’occasion de ces fameux show donnés au Madison Square Garden les 27 et 28 novembre 1969, dont la partie « acoustique » très blues.

Ce joli et complet coffret avait été réédité pour célébrer le quarantième anniversaire de l’événement, et permet de retrouver dans son intégralité un concert d’exception, écouté dans le respect de sa chronologie : il faut donc remettre un peu d’ordre dans les plages des CD…

Le dernier de ces albums est, selon mes oreilles, le plus grand album live publié par un groupe de Rock : tout y atteint une certaine forme de perfection, dans l’engagement des artistes et dans leurs performances respectives. Sorti sporadiquement des archives du groupe, ce mythique concert bruxellois à l’exclusive attention des fans français venus en masse écouter et voir le groupe, alors interdit de séjour dans notre pays, pour une prestation époustouflante !

Entre les deux, deux excellents concerts : hard-blues-rock chez AC/DC dans sa formation originelle, blues sudiste chez Allman Brothers Band. Et, dans les deux cas, débauche d’énergie et de belles guitares –très saturées cependant chez les premiers-.

Une belle matinée, sonore mais qui a fait le bonheur de mes oreilles !

Einkaufen ja, Shopping Tour nein !

Ce titre bizarre, c’est le slogan du président du Land de Bade-Würtenberg, qui côtoie la frontière alsacienne ! Les Allemands sont désormais partiellement confinés et leurs commerces « non essentiels » sont fermés –la liste n’est pas exactement similaire à celles des commerces non essentiels en France, et les sacro-saintes « drogueries » restent ouvertes-. Du coup, il reste possible de faire ses courses, et l’on est invité à les effectuer au pas de charge pour limiter les risques d’exposition au virus de sinistre réputation.
Dans les faits : les rues sont quasiment désertes, la circulation hyper-fluide et les magasins ouverts ne sont constitués que d’une maigre clientèle en très large majorité française. Certains rayons sont quasiment vides de marchandises, le réapprovisionnement n’ayant pas été possible ! J’ai quand même pu acheter d’excellents « Nürnberger biologische Lebkuchen », qu’on ne trouve qu’en période de Noël et qui sont d’un raffinement exceptionnel !

La chancelière a dit, avec des accents passionnés qu’on ne lui avait encore jamais connus : « La situation est inacceptable ! » en parlant du nombre de décès en forte hausse. Les mesures d’isolement, en cas de positivité, sont beaucoup plus fermes qu’en France, et des policiers viennent rendre visite aux malades, au domicile, aléatoirement et quasi-quotidiennement, pour vérifier que le confinement strict est respecté.

D’une façon générale, à travers toute l’Europe, les peines encourues pour non respect d’un strict isolement en cas de maladie feraient bondir nos compatriotes si avides de liberté : fortes amendes au Royaume-Uni, en Autriche, en Italie ou en Espagne –on parle, pour ces pays, en dizaine(s) de milliers d’euros…-, peines de prison et même potentiellement prison à vie en Grèce…

Il est temps que tout cela s’arrête, non ?

Les surprises de l’Avent – 2020.4

En ce dernier week-end de l’Avent, la dernière surprise sera iconoclaste ! Le bizarre y côtoie l’étrange et les effets de style pourront vous paraître relever de l’ostentatoire, ou pas ! Vous trouverez cette surprise ici.

La semaine ayant précédé ce week-end ayant été particulièrement chargée, mes oreilles sont totalement négligées ces derniers temps… Cela devrait s’arranger dans les prochains jours, et cette période de crise sanitaire n’étant guère propice aux longues flâneries –mes achats de Noël sont tous effectués, il ne me sert plus qu’à contacter 2 menus de fête : à 6 à table, on fêtera ça en deux fois !!! -, la pile de disques en attente va se voir considérablement réduite, sauf circonstances imprévues !

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