La playlist du jour est consacré à un artiste souvent rencontré dans les pages de ce blog, puisqu’il s’agit d’Emil Gilels, mon pianiste favori, ici à l’oeuvre dans quelques concertos, dont certains constituèrent des chevaux de bataille tout au long de sa carrière, et notamment le rare deuxième concerto pour piano de Tchaïkovsky –dans l’édition révisée par Siloti-. A contrario, la version du jour du premier concerto du même compositeur n’est pas la meilleure que je connais des –au moins– 17 versions, officielles ou non, de cette oeuvre par le pianiste. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Pour reprendre l’appréciation de la revue Gramophone à l’occasion de la réédition chez Warner des trois concertos pour piano de Tchaïkovsky, « tout disque d’Emil Gilels est un événement de première ampleur, où ce lion du clavier offre l’art de la plus haute intégrité ». Inutile d’en dire plus…
Je n’ai jamais vraiment complètement accroché aux productions de David Bowie au fil de son long parcours, achevé avec « Blackstar » en 2016, où, parfois, l’étrange côtoie le bizarre, et relativement difficile d’accès pour mes oreilles mal dégrossies.
En revanche, j’aime toujours, et depuis longtemps, sa fameuse trilogie glam-rock, du temps où il jouait avec la brochette d’excellents musiciens formée par le groupe « The spider From Mars » : Mick Ronson à la guitare, Trevor Bolder à la basse et Mick Woodmansey à la batterie, remplacé par le non moins excellent Ainsley Dunbar sur le dernier album de cette trilogie. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Parus dans une période créatrice relativement courte, entre 1972 et 1973, ces trois albums sont archétypiques du glam-rock, courant musical éphémère, essentiel entre le rythm’n’blues des Rolling Stones et le mouvement punk apparu dès 1976, autant qu’attitude vestimentaire volontiers provocatrice –pas toujours très bien vécue par les musiciens des Spiders From Mars, chevelus colorés enserrés sur scène dans des pantalons moulants et perchés sur des bottes à très haute semelles compensées…-.
Les deux premiers albums racontent les histoires farfelues de leur personnage principal respectif, Ziggy Stardust, messager humain d’une intelligence extraterrestre délivrant son message en chantant, et Aladdin Sane, son pendant américain, qui évolue dans une société ultra-décadente en quasi-perdition. Pin-Ups, à contrario, est un album constitué uniquement de reprises de titres parus dans les années 60, et originellement interprétées par des groupes de premier plan : Who, Kinks, Pink Floyd… Il prolonge ainsi Aladdin Sane, qui proposait déjà une reprise du « Let Spend The Night Together » des Rolling Stones dans un esprit très glam-rock.
Les albums suivants de David Bowie seront très différents, et, à vrai dire, je les apprécie beaucoup moins.
• The Yardbirds – Shapes Of Things. The Best Of The Yardbirds • Hans Zimmer ; Geoff Zanelli & Blake Neely – BOF The Pacific • Massive Attack – Heligoland • Erich W. Korngold – Symphonie en fa dièse majeur – OP Strasbourg, Marc Albrecht
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Hier matin, j’étais parti défiler, comme chaque année le même jour : chaque année, d’ailleurs, je me fais la réflexion que les participants à cette déambulation sonore et colorée n’est plus tout-à-fait de prime jeunesse… Il n’y avait guère de monde au moment de la constitution du cortège, et encore moins de monde connu. En revanche, beaucoup drapeaux palestiniens –presqu’autant que ceux des organisations syndicales– et de propagande pas du tout en rapport avec les habituels slogans du premier mai –y compris d’un collectif anti-Jeux Olympiques…-. Du coup, j’a fait mon défilé à moi tout seul.
Hier après-midi, au détour d’une longue promenade ensoleillée, j’ai rencontré ce banc joliment décoré aux couleurs de l’Europe –de quoi ravir un anti-jacobin, fédéraliste européen convaincu…– , tout-à-fait en rapport avec l’actualité des semaines à venir ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Et hop, en de premier mai, mois où chacun fait c’qui lui plaît –au moins en matière vestimentaire-, vous pourrez retrouver une –vraiment très– jolie surprise ici ! Deux précautions valant mieux qu’une seule, j’ai même revérifié la validité du lien, ce mois-ci…
Bon, il est temps d’enfiler mes baskets pour défiler sous le soleil : ça commence tôt cette année, et le parcours est assez long pour retrouver le cortège allemand du DGB sus le pont de l’Europe, qui franchit le Rhin !