2024 : l’heure des bilans, fin

Les coups de coeur « Musique classique » – 2

Hors les coffrets plus ou moins volumineux présentés il y a quelques jours, mes coups de coeur « Musique classique » sont de deux ordres cette année :
• La musique chorale, d’une part, avec, en particulier, ces trois albums –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– :

Paulus, de Felix Mendelssohn, est un superbe oratorio que je ne connaissais pas, la version est tirée d’un très beau coffret que je vous ai présenté il y a déjà quelque temps et s’avère hautement satisfaisante à mes oreilles. C’est une œuvre emblématique du répertoire choral romantique, inspirée des oratorios baroques de compositeurs comme Bach et Handel. Mendelssohn, passionné par la musique chorale, y explore des thèmes religieux et narratifs en s’appuyant sur l’histoire de la conversion de Saul en Paul, apôtre des Gentils.
Johannes Ockeghem (vers 1410–1497), compositeur flamand de la Renaissance, est l’auteur d’une Missa pro defunctis (Messe pour les défunts), qui constitue vraisemblablement la plus ancienne messe de requiem connue à ce jour. L’oeuvre se distingue par l’emploi de techniques de contrepoint savantes et une expressivité poignante, où le compositeur a mobilisé tout son art : polyphonie complexe, utilisation du contrepoint, écriture modale ancrée dans les modes médiévaux, et, surtout, une expressivité au service de la supplication, mais aussi de la sérénité. L’ensemble est magnifique.
Enfin, « The Ways of Zion Do Mourn » est une antienne funéraire composée par Georg Friedrich Handel en 1737. Cette œuvre majestueuse a été écrite pour les funérailles de la reine Caroline d’Angleterre, épouse de George II, très aimée du peuple anglais. Handel, déjà reconnu pour ses talents dans le domaine des oratorios, fut choisi pour. L’antienne se compose de plusieurs mouvements, alternant chœurs et solos. Les textes, issus principalement des Lamentations de Jérémie et des Psaumes, évoquent tout à la fois la tristesse et l’espérance. Le plus beau des « requiem » du répertoire à mes oreilles !

• La musique instrumentale d’autre part –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– :


Les 18 sonates pour piano de Beethoven enregistrées à la fin des années 60 par le pianiste Bruce Hungerford constituent plus qu’une curiosité pour spécialistes : elles s’avèrent d’une très belle tenue, et il est regrettable qu’un tragique accident de voiture ait mis fin à ce qui serait devenu une intégrale s’inscrivant assez haut dans la discographie.
L’album consacré aux deux symphonies et aux « Sept péchés capitaux » de Kurt Weill m’a permis d’écouter la meilleure version de ces symphonies –les deux autres dans ma discothèque ne me semblent pas aussi abouties et sont moins bien enregistrées-, dans une prise de son somptueuse.
Une prise de son de très grande qualité est également ce qui caractérise la symphonie « Ilya Muromets » de Glière, que je vous ai présentée assez longuement il y a peu de temps : une oeuvre particulièrement intéressante !

Au final, 2024 est une très bonne année !

Playlist « Cette année-là » – 2019

Beethoven – Sonates pour piano n°22 & 24 • Rachmaninov – Sonate pour piano n°2 – Ivo Pogorelich
The Cure – Curaetion 25TH Anniversary
John Mayall – Nobody Told Me
Holst – The Planets • Elgar – Enigma Variations – OP Bergen, Andrew Litton
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2024 : l’heure des bilans, suite…

Les coups de coeur Pop-Rock

La liste de cette année sera très courte et se résume, en matière de coups de coeur, à trois albums en en tout et pout tout, que je vous ai présentés à peu près au moment de leur achat ! Pour mémoire, « Songs Of A Lost World » des Cure est une vraie réussite, le double album-compilation des Kinks fait suite à une première partie à mon avis plus édifiante mais reste très bon et l’album en vinyle « The Year Of The Cat » d’Al Stewartun best seller datant de 1976– était accompagné d’un lien vers des téléchargement de bonus, dont un excellent concert de cet artiste délicat.

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Conséquence d’un volume d’acquisitions relativement réduit en 2024, la liste des déceptions, par ailleurs, est nulle !

A suivre…

2024 : l’heure des bilans…

Les coups de coeur « Musique classique » – 1

Cette année, j’ai acheté très peu de CD, mais on m’en a offert beaucoup, et ces cadeaux ont contribué à augmenter substantiellement ma discothèque, puisqu’il s’agit très souvent de coffrets plus ou moins volumineux que je vous ai présentés à travers diverses notules.
Ainsi,  j’ai épuisé rapidement l’ensemble Sibelius – Järvi, remarquablement enregistré et superbement interprété, et le coffret consacré à William steinberg, qui contient de véritables pépites –outre les symphonies de Beethoven et de Brahms, on trouve notamment une formidable et rare septième symphonie de Bruckner et une excellente deuxième symphonie de Rachmaninov, oeuvre peu représentée dans ma discothèque-.
En revanche, je ne suis pas encore arrivé au bout des coffrets consacrés à Debussy et à Ravel, copieux et exhaustifs, avec en particulier de très belles réussites dans le domaine de la musique de chambre, que je connaissais très mal. Cependant, il faut avouer qu’arriver au bout des « Mélodies » et autres « Chansons » sur des poèmes parfois assez obscurs de Debussy ou des oeuvres chorales de Ravel se fait à très petite dose : une lente découverte, donc ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

A suivre…

Surprise de l’Avent. 2024-3

Tout occupé à dresser ma liste de courses à faire en vue des menus à venir pour les fêtes qui approchent à grands pas –repas du réveillon du 24, du 25 à midi et, pour faire bonne mesure, du 26 à midi-, je l’avais presque oubliée, mais la voici, la voilà : la troisième surprise de cet Avent 2024 est désormais disponible ici. Une surprise très « Grand seigneur », mais je n’en dirai pas plus !

ENJOY !

Playlist populaire et festive

En attendant les fêtes, quelques albums de musique « légère et populaire », d’accès très facile mais qui n’en demeure pas moins plaisante ! On retrouve, dans ces trois albums datant des années 50, des compositeurs aussi variés que : Rossini, Respighi, Offenbach, Chabrier, Léhar, Nikolai, Gounod… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Tous ces albums font partie de ce coffret, qui n’est plus disponible à la vente –selon l’éditeur, les ventes ont très rapidement dépassé toutes ses espérances– et ne se trouve qu’en seconde main à des prix relativement prohibitifs désormais, alors qu’il était initialement très abordable, de l’ordre de 1,50 € le CD.

Les surprises de l’Avent. 2024-2

En ce deuxième dimanche de l’Avent, voici donc la deuxième surprise, que vous trouverez ici. Comme celle de la semaine précédente, elle est en lien avec une notule relativement récente. Ce n’est pas toujours le cas 😈 ! En attendant dimanche prochain et dans la perspective du Réveillon, je file dans ma cuisine réaliser quelques expériences culinaires…

ENJOY !

Devinette « Easter Egg de Noël »

Les « Easter Eggs » sont des « petits programmes dans le programme », cachés et accessibles, généralement, par le biais d’une combinaison de touches, réalisés avec plus ou moins de facéties par les développeurs d’une application. Je vous en avais déjà parlé un peu il y a quelques temps, avec quelques exemples notables, ici. Par extension, ce sont aussi des clins d’oeil insérés au sein d’une oeuvre artistique.
Ainsi, dans l’ arietta la sonate pour piano n°32 de Beethoven –le fameux opus 111– se cache un thème très populaire qu’il utilisa dans une autre oeuvre très célèbre –et même, antérieurement, dans une autre beaucoup moins populaire-. Les esquisses que l’on connaît de ce thème, très simple au demeurant, montre qu’il y travailla tout au long de sa vie créatrice.
La devinette du jour consiste à identifier ce thème dans l’extrait ci-dessous. Selon les versions de l’oeuvre, dont vous savez qu’elle me tient particulièrement à coeur –c’est à lire ici-, il est plus ou moins mis en valeur, mais dans l’extrait proposé, on l’entend très bien avec un peu d’attention : pour vous simplifier la tâche, je n’ai mis qu’un court extrait de l’arietta.

A vos claviers, ce n’est pas si difficile : vous pouvez soit donner le nom de l’oeuvre célèbre qui a popularisé ce thème, soit donné le minutage où vous l’avez repéré !

Défi des dix ans – Hors série…

Quand y’en a plus, y’en a encore : pour être complet et pour achever ce défi définitivement et dans le délai imparti, quatre albums ou compléments d’albums d’intérêt très variable –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.


Metamorphosis est un fourre-tout disparate paru chez Decca, composé de titres inédits datant parfois de l’époque leur tout premier SP –45 tours-, de vezrsions alternatives, de chutes de studios contemporaines de Beggars banquet ou Let It Bleed –deux excellents titres avec Mick Taylor, alors embauché « à l’essai » par le groupe-, ou même d’un titre d’Aftermath chanté par le seul Mick Jagger accompagné par un orchestre ! Au final, on oscille entre l’anecdotique et le très bon.
Les trois autres albums constituent des « bonus » attachés aux albums originaux qu’ils accompagnent. Ils sont tous intéressants et offrent parfois d’excellentes surprises, qui n’auraient en aucun cas démérité en figurant sur ledit album.
En définitive, cette année, et au-delà de ce hors-série, le pari a été tenu et j’ai donc pu écouter en 2024, dans l’ordre, tous ces albums :

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