Hier matin, j’étais parti défiler, comme chaque année le même jour : chaque année, d’ailleurs, je me fais la réflexion que les participants à cette déambulation sonore et colorée n’est plus tout-à-fait de prime jeunesse… Il n’y avait guère de monde au moment de la constitution du cortège, et encore moins de monde connu. En revanche, beaucoup drapeaux palestiniens –presqu’autant que ceux des organisations syndicales– et de propagande pas du tout en rapport avec les habituels slogans du premier mai –y compris d’un collectif anti-Jeux Olympiques…-. Du coup, j’a fait mon défilé à moi tout seul.
Hier après-midi, au détour d’une longue promenade ensoleillée, j’ai rencontré ce banc joliment décoré aux couleurs de l’Europe –de quoi ravir un anti-jacobin, fédéraliste européen convaincu…– , tout-à-fait en rapport avec l’actualité des semaines à venir ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Et hop, en de premier mai, mois où chacun fait c’qui lui plaît –au moins en matière vestimentaire-, vous pourrez retrouver une –vraiment très– jolie surprise ici ! Deux précautions valant mieux qu’une seule, j’ai même revérifié la validité du lien, ce mois-ci…
Bon, il est temps d’enfiler mes baskets pour défiler sous le soleil : ça commence tôt cette année, et le parcours est assez long pour retrouver le cortège allemand du DGB sus le pont de l’Europe, qui franchit le Rhin !
La playlist de ce jour est constituée de deux albums des Beach Boys, respectivement leur huitième et leur neuvième, parus en mars 1965 pour « Today ! » et en juillet 1965 pour « Summer Days (And Summer Nights) ». Ils marquent à la fois une volonté de faire un pas en avant avec « Today ! » en s’éloignant progressivement de la « Surf Music » propre aux sept premiers albums du disque, à peu près tous interchangeables -entre Surfer Girl, Surfin’ Safari et autre Surfer Moon ou Girls On The Beach-, et un retour en arrière sous la pression de Capitol, leur maison de disques, pour retourner vers des thématiques et des horizons plus traditionnels avec « Summer Days (And Summer Nights) ». –Cliquer sur l’image pur la voir en plus grand-.
Comme leurs sept prédécesseurs, ces disques sont très courts : 12 titres en moins de 30 minutes et comportent leur lot de belles harmonies vocales, de plages et de soleil. Cependant, « Today ! » marque une véritable rupture dans le choix d’un instrumentarium beaucoup plus varié, les musiciens du groupe étant renforcé par un grand nombre de musiciens de studio –guitares, basses, percussions, cuivres ou encore piano-. Les chansons sont essentiellement composées par Brian Wilson seul –en 1994, Mike Love en revendiqua la co-écriture de certaines-, , qui joue par ailleurs de nombreux instruments en plus de sa basse à six cordes : il préfigure ainsi, sans toutefois l’annoncer, « Pet Sounds », le « Grand-Oeuvre » des Beach Boys –et parfois considéré comme le meilleur album de Pop-Music jamais enregistré-, l’année suivante.
Classé n°4 dans les charts US, « Today ! » fit moins bien que son successeur, paru quelques mois plus tard : « Summer Days (Ans Summer Nights) » se classa n°2 dans les charts US –pour l’anecdote : n°1 : The Rolling Stones , Out Of Our Heads-, alors qu’il est moins inventif que son prédécesseur et constitué, pour une bonne part, de « remplissage ». Un bon album de la première période de la carrière des Beach Boys –celle des costumes à rayures ! -, donc, mais qui ne se démarque pas beaucoup de ses prédécesseurs, si ce n’est qu’il ajoute, après la plage, les filles et le surf, les parcs d’attraction aux thèmes emblématiques du groupe !
Il ya quelques semaines, un été précoce s’annonçait, avec des températures dépassant allègrement les 25 degrés, et voilà que depuis quelques jours, l’hiver semble vouloir se réinstaller ! Il fait meilleur rester au chaud à la maison… Ainsi, ce matin, j’ai réussi à mettre ma base de données « Discothèque » à jour, ce que je n’avais pas encore fait depuis le début de l’année. Cela a été relativement rapide, puisque je n’ai acheté qu’un nombre très réduit de nouveaux albums en 2024. En revanche, j’ai réorganisé un peu le rangement de tout cela, ce qui me permet de m’y retrouver très facilement à nouveau : les nouveautés de ces derniers mois ont trouvé leur place sur leurs étagères est tout est convenablement classé, ce qui est tout de même plus pratique que les piles désordonnées que j’avais commencé à poser un peu partout !
Ensuite, je me suis amusé à fabriquer un petit logo qui récompensera les prise de son de grande qualité. Après tout, certains disques comportent des « Diapason d’or, « Choc du Monde de la Musique », « 10 de Répertoire » et autres « Gramophone Awards »… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. Bref, lorsque vous le verrez, il signalera une prise de son d’exception.
Le premier disque virtuellement orné de la sorte est un live de David Gilmour enregistré en 2017 à Pompei.
Qui l’eût cru : c’est presque comme du Pink Floyd en un peu plus rock et énergique –cliquer sur limage pour la voir en plus grand-. Il faisait partie de l’une des piles dont je vous parlais précédemment : c’est un disque que l’on m’avait offert et qui attendait sagement son tout d’écoute !
C’est chose faite et c’est un très bon disque, à la prise de son digne des meilleures productions de Pink Floyd, le côté « musique d’ascenseur » en moins !
La playlist de ce jour est consacrée à des oeuvres qui m’étaient jusqu’à présent inconnues, au moins sous cette forme. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
La musique pour deux pianos ou piano à quatre main de Maurice Ravel est en effet essentiellement composée de transcriptions, et parfois d’esquisses, de ses propres oeuvres orchestrales, sauf pour ce qui concerne le « Prélude à l’après-midi d’un faune », de Debussy, transcrit pour piano à quatre mains. Quant aux « Sites auriculaires », cette pièce de jeunesse pour deux piano –totalement accessoire– est fortement inspirée par Satie, jusque dans son titre…
Il y a donc de fort belles choses, dans cette playlist, et d’autres nettement plus anecdotiques ! Mais, très généralement, l’ensemble s’écoute avec beaucoup de plaisir. Pianiste virtuose raté, Ravel n’en composa pas moins des pièces très virtuoses, descendant moins de Chopin que de Liszt, mais avec un caractère moins ostentatoire que ce dernier : l’écoute en est donc plus apaisante !
• George Harrison – Let It Roll • Frédéric Chopin – Valses – Alice Sara Ott, piano • Jean Sibelius – Symphonies n°4 et 5 – OS Nouvelle Zélande, Pietari Inkinen • Mick Taylor – The Japanese Shows. Live in Osaka
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C’est une playlist « fond de discothèque » que j’ai concoctée ce jour, à savoir : une playlist constituée d’albums qui font parie des tout premiers CD que j’ai achetés, à partir de 1984, afin de reconstituer petit à petit la maigre collection -dans le domaine de la musique classique- que j’avais commencé à me constituer en LP. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
On retrouve donc des compositeurs et des oeuvres archi-connus, qui à la sortie de l’enfance ou à l’entrée de l’adolescence, me plaisaient énormément : le deuxième concerto pour piano de Rachmaninoff –sommet du mauvais goût pour certains « mélomanes avancés »-, le concerto pour violon de Tchaïkovsky et le quatrième concerto pour piano de Beethoven, que j’ai aimé dès la première écoute et qui reste pour moi le plus beau de tout le répertoire du genre.
A titre d’anecdote, le coffret de 18 LP duquel il faisait partie était à l’époque l’une des meilleures affaires à faire, en un temps où le disque restait un produit de luxe en France –TVA appliquée à l’époque : 33%, et ce n’est pas une blague…– : les disques consacrés aux 32 sonates pour piano étaient offerts l’intégrale des concertos !
• Godowski – Strauss Tanscriptions et autres valses – M-A. Hamelin • The Cure – MTV Live From Rome • The B-52’s – Funplex • Beethoven – Sonates pour piano n°8, 14, 21 et 25 – S. Osborne
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… de compter les jours qui me séparent de la retraite !
L’État, dans sa grande bienveillance et dans mon espace dédié en ligne –très bien réalisé, j’en discutais dernièrement avec un ami qui m’enviait beaucoup : il a bien du mal à faire établir ses droits et à obtenir des informations alors qu’il devrait partir en septembre et que son dossier n’est toujours pas bouclé…-, les compte pour moi et m’annonce 201 jours !
En réalité, il me reste beaucoup moins de journées effectivement travaillées, si je tiens compte de tous les congés que je peux / dois encore prendre avant cette date et des week-ends : à la louche, je dirai une petite centaine environ !
… mon agenda déborde et je suis un peu chargé d’activités ! Gageons que c’est la dernière année que se produit !
Mai, avec ses ponts, s’avère un peu mieux pour ce qui concerne sa première quinzaine, mais juin est déjà riche en déplacements nombreux… Si ça continue, faudra qu’ça cesse !