Playlist « Concerts pour jeunes chevelus »

Adolescent aux cheveux longs, j’écoutais en bougeant la tête et en tapant du pied au rythme de la musique ces disques restituant quelques-uns des grands concerts de hard-rock, genre musical spécialement conçu pour les ados chevelus ! La playlist de ce jour, écoutée « un peu fort » –il faut au moins ça pour lutter contre le bruit induit par la fin des travaux rénovation/raccordement au réseau de chauffage urbain : ils sont notamment en train de reboucher tous les trous et de refaire la route à grands renforts de plaques vibrantes…– en donne un excellent aperçu, et j’en profite malgré mes cheveux raccourcis et sans bouger la tête, mais en tapant parfois du pied ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

• Deep Purple – In Concert – 1980 ****

L’album date est sorti tardivement en 1980 seulement, mais propose deux concerts radiophoniques enregistrés à Londres en février 1970 dans les studios de la BBC pour l’émission « The Sunday Show » et en mars 1972 au Paris Théâtre In London pour l’émission de la BBC « Sounds Of The Seventies ». Les disques donnent à entendre le groupe dans sa version MkII, qui est sa meilleure formation, et contiennent la majorité des meilleures chansons du groupe à cette époque, qui sont aussi, plus simplement, les meilleures chansons du groupe, au moins à mes oreilles !

• AC/DC – If You Want Blood (You’ve Got It) – 1978 *****

Tout simplement le meilleure album live du groupe, avec son chanteur mythique Bon Scott, et enregistré à une époque où Angus Young ne donnait pas encore dans le solo verbeux de guitar-hero qu’il ne sera jamais, au moins d’un point de vue technique. En revanche, on entend dans ce disque de très bon titres boogies ou blues joués un peu vite et très fort, avec cette saturation si particulière qui était alors la marque d’AC/DC. Les enregistrements furent réalisés pendant la tournée mondiale de 1978, moment où le groupe accédait au succès au-delà de l’Australie mais ne bénéficiait pas encore de la grande reconnaissance que lui apportera l »album « Highway To Hell ». La pochette, spectaculaire, est tout-à-fait en rapport avec le titre de l’album !

• Scorpions – Tokyo Tapes – 1978 *****

Au même moment, les 24 et 27 avril 1978, Scorpions, dont le succès commençait à dépasser les frontières de l’Allemagne vers l’Europe et, curieusement, vers le Japon, enregistrait à Tokyo un double-album au Sun-Plaza Hall. Grâce à Uli Jon Roth, guitariste absolument flamboyant –qui quitta le groupe à la fin de cette tournée nippone– et malgré une rythmique parfois un peu lourdingue, l’entreprise connut un succès certain : le meilleur disque du groupe à mes oreilles, qui constitue une très bonne porte d’entrée pour découvrir ce groupe !

A titre anecdotique, les deux derniers albums de cette playlist furent mes premiers disques non seulement de hard rock, mais également enregistrés en live : avant même ceux des Rolling Stones donc !
Étonnant, non ?

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Traditionnel marronnier de saison !

Au quatrième top, il sera moins une heure, mais on aura quand même dormi –ou pas…– une heure de plus, peut-être même pour la dernière fois –ou pas…– !
C’est aussi l’heure d’installer le grand sapin, qui sera ensuite retaillé et décoré juste à temps pour l’ouverture du Marché de Noël ! L’histoire est un éternel recommencement… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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Playlist « Karajan et la musique contemporaine »

Réputé pour ne pas se consacrer à la « musique contemporaine », Karajan enregistra pourtant nombre de compositeurs « contemporains » de son époque : seconde école de Vienne avec un coffret qu’il finança lui-même, son éditeur étant plutôt rétif devant une entreprise a priori vouée à l’échec commercial –en réalité, après une année de vente, Karajan était très fier d’annoncer que le nombre de coffrets vendus, si on les empilait, dépassait le sommet de la Tour Eiffel…– ; mais également les trois albums de la playlist de ce jour, que la critique unanime classe parmi les tout meilleurs disques enregistrés par le chef et son orchestre. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

• Serge Prokofiev – Symphonie n°5 – 1968 *****
• Arthur Honegger – Symphonies n°2 et n°3 « Liturgique » – 1973 *****
• Chostakovich – Symphonie n°10 – 1982 *****

Dans tous les cas, l’orchestre, qui a atteint son apogée à cette période, se montre hyper-virtuose –dernier mouvement de la symphonie de Chostakovich, par exemple– et développe des sonorités d’une beauté et d’un raffinement exceptionnels que, selon l’avis de nombreux spécialistes, il ne retrouvera jamais avec les chefs qui ont succédé à Karajan jusqu’à ce jour –on reste optimiste pourtant en écoutant la dernière production du Philharmonique de Berlin, consacrée à la seconde école de Vienne, avec son « nouveau » chef, Kirill Petrenko-. Une très belle playlist !

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Playlist douce et intime

Trois très beaux albums de musique pour piano à écouter paisiblement au coin du feu… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

• Federico Mompou – Musica Callada, cahiers 1 à 4
Federico Mompou, Piano – 1974 *****

Federico Mompou, compositeur espagnol né en 1893 et mort en 1987, enregistra une anthologie de ses oeuvres pour le piano en 1974 pour le label espagnol aujourd’hui disparu Ensayo. Ces enregistrements ont été repris sous licence par l’éditeur Brilliant, qui les a publiés dans un coffret de 4 disques, qui ne semble malheureusement plus disponible à l’heure actuelle. Ces 28 miniatures de « Musique silencieuse » sont réparties en quatre cahiers, composés entre 1959 et 1967 et sont d’une grande concision, qui n’exclut pas une belle expressivité, très dépouillée, et une grande quiétude. Le compositeur les considérait comme sa plus grande réussite.

• Edvard Grieg – Pièces lyriques, sélection de 20 pièces
Emil Gilels, piano – 1974 *****

Cet album fut et reste encensé par la presse spécialisée du monde entier –et même en France-, depuis sa parution. Emil Gilels adorait ces pièces très intimistes et il dut beaucoup insister auprès de son éditeur pour pouvoir les enregistrer : à raison, puisque le disque se vendit très bien ! Dans cet album, qu’il mit un soin maniaque à enregistrer, demandant notamment aux ingénieurs du son de déplacer / repositionner les micros en fonction des caractéristiques de chaque pièce, il en révèle les multiples beautés grâce à son toucher d’une infinie délicatesse, qu’on n’aurait pas soupçonnée chez ce titan du piano !

• Erik Satie – Gymnopédies et autres pièces pour piano
Pascal Rogé – 1984 *****

Autre très beau disque anthologique d’un compositeur à la fois espiègle et pudique, ayant vécu toute une partie de sa vie dans une misère extrême, qu’il dissimulait derrière ses jeux de mots et ses attitudes de dandy. S’il ne fallait qu’un seul disque de Satie dans une discothèque –ce qui serait fort dommage à mon avis-, c’est assurément celui-ci que je choisirais. Pascal Rogé a enregistré chez Decca trois albums complémentaires des compositeur, qui sont actuellement difficilement disponibles, ce qui doit former l’intégrale –ou quasi-intégrale– la plus séduisante à mes oreilles.

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Logiciel de mise en page, (re)test

De la mise en page créative, je n’en fais plus beaucoup actuellement, et je n’ai donc constaté qu’il y a quelques jours que ma version de Quark XPress, pourtant pas si ancienne que ça, ne fonctionnait plus avec la récente mise à jour du système d’exploitation –confirmation sur le site de l’éditeur-. La politique tarifaire de l’éditeur étant ce qu’elle est -et même si son prix de 629€ s’est effondré depuis que la concurrence s’est largement développée avec InDesign, que je n’ai personnellement jamais trop apprécié, malgré ses qualités-, je ne me voyais pas acheter une licence pour le peu d’usage que j’en aurais désormais.

En revanche, j’avais encore en réserve le logiciel Affinity Publisher dans une version récente, maintenue à jour et compatible, elle, avec macOS 26, mais que je n’utilisais pas après l’avoir rapidement testé il y a quelques années, étant beaucoup plus rapidement productif avec XPress ! Je m’y suis donc remis très rapidement hier matin pendant une petite dizaine de minutes pour me familiariser avec le logiciel : l’occasion de prendre de nouvelles habitudes et de se plier à de nouveaux repères ou un lexique différent de celui que je maîtrise ! Au demeurant, l’outil semble très puissant lui aussi, même si certaines fonctionnalités sont déroutantes après plus de 30 ans passés avec Quark XPress ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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Playlist « Power Pop : Play It Loud ! »

Les travaux de raccordement au réseau urbain sont si bruyants –ils percent à travers les fondations de l’immeuble aujourd’hui et demain– que seule une playlist à haut niveau sonore permet d’écouter un peu de musique ! La playlist de ce jour est faite pour ça : trois albums énergiques -dont un double LP- enregistrés en live. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

• The Flamin’Groovies – Rocking The Rounhouse – CD ***

Trois concerts londoniens, deux enregistrés en décembre 1976 et un troisième en juin 1978 dans la salle historique de la rotonde –Roundhouse– de Chalk Farm à Londres et qui donne son nom à l’album. Malheureusement, le son n’est pas exceptionnel et rend l’écoute un peu frustrante –la belle énergie du groupe passe régulièrement à la trappe-, loin de là, mais la setlist comporte quelques excellents titres et l’ensemble reste joué avec conviction et enthousiasme.

• Johnny Thunders – Live In Los Angeles 1987 – Double LP ****

A cette date, assister à un concert de Johnny Thunders relevait d’un pari audacieux : celui-ci a été enregistré dans un bon jour ! Le guitariste-chanteur est bien entouré –Jerry Nolan et Arthur «Killer» Kane à la section rythmique– et semble suffisamment sobre ce soir-là pour assurer une setlist complète ! C’est assez rare pour être souligné ! La quatrième face de ce double LP donne à entendre quatre titres extraits d’un bon concert enregistré à Osaka en 1991. Le son est meilleur que sur la plupart des bootlegs consacrés à Johnny Thunders, et c’est tant mieux !

• The Real Kids – Live At Monty Hall – 2015 – CD ****

Monty Hall est, à New York, la salle de concert de la station de radio WFMU, la «meilleure station de radio du pays» selon la presse spécialisée US. A cette date, le groupe a été remodelé autour de son créateur John Felice et se produit en tournée dans de petites salles pour la promotion de son album « Shake… Out Control ». Evidemment, cet album est loin de l’absolue réussite de « All Kinddsa Jerks Live » enregistré en 1983 au Bataclan –un des tout meilleurs albums live jamais enregistré, malheureusement trop méconnu-, mais ça reste un bon live, avec une setlist mêlant morceau récents- à cette date– et titres plus anciens.

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Playlist « Violon à l’ancienne »

Mes nuits sans dormir, une fois de plus… Avant de filer dans les Vosges pour la journée, une playlist composée de trois concertos pour violon enregistrés au tournant des années 50, qui constituent de belles versions dans chacun des cas envisagés. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. Les étoiles attribuées valent pour la qualité des oeuvres plus que pour leur interprétation dans le cadre de cette playlist.

• Aram Katchaturian – Concerto pour violon en ré mineur
David Oistrakh – Philharmonia Orchestra, Aram Katchaturian – 1949 ***

Le grand fait de gloire du compositeur Aram Katchaturian reste son ballet « Gayaneh », avec sa célèbre « Danse du sabre », dont le guitariste Dave Edmunds délivra une adaptation époustouflante ! Son concerto pour violon est l’autre pièce du compositeur assez régulièrement enregistrée, et notamment au moins trois fois par David Oïstrakh, son dédicataire et créateur de l’œuvre.
Le concerto, en trois mouvements, dure une trentaine de minutes ; il est teinté d’éléments folkloriques arménien et se réserve de belles parties virtuoses au violon.

• Wolfgang A. Mozart – Concerto pour violon n°4 en ré majeur KV 218
Johanna Martzy – Orch. Chambre radio de Bavière, Eugen Jochum – 1952 **

Du Mozart adolescent -l’oeuvre, d’une vingtaine de minutes, a été composée en 1775-, de structure très classique et guère passionnant à mes oreilles, plutôt rétives en général à Mozart…

• Antonin Dvořák – Concerto pour violon en la mineur op. 53
Johanna Martzy – Orch. RIAS Berlin, Ferenc Fricsay – 1953 ****

Contemporain des concertos pour violon de Brahms et de Tchaïkovsky, celui d’Antonín Dvořák, créé en 1879, est, comme celui de Brahms, dédié au violoniste Joseph Joachim, sur les conseils duquel il le remodela durant deux ans. Curieusement, ce concerto, plutôt réussi –et supérieur à celui de Brahms à mes oreilles– n’est pas aussi populaire que le concerto pour violoncelle du compositeur, et reste moins souvent interprétée que les concertos de Beethoven, Brahms, Bruch, Tchaïkovski ou encore Mendelssohn et Sibelius. L’interprétation de Johanna Martzy est magnifique et elle est idéalement accompagnée par Ferenc Fricsay.

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C’est tout cassé !

Ma bonne vieille carte vitale, délivrée en août 1998 et qui ne m’avait quasiment jamais servi jusqu’en mars 2022 –mais qui me fait grand usage depuis…-, s’est brisée net en deux parties ! Le plastique, ça vieillit mal, et me voilà obligé d’en commander une nouvelle, sur laquelle il y aura même ma photo !

Playlist « Toute une histoire… ou presque ! »

Pour la playlist du jour, je me suis remis dans les oreilles les deux albums retraçant, en concert, l’histoire d’un groupe qui est mon deuxième groupe préféré : The Cure. Ils avaient publié, il y 6 ans presque jour pour jour, un remarquable coffret-anniversaire pour célébrer leur quarante ans d’existence, en 6 disques et un bel album photo, dans un écrin solidement cartonné –2 Blu-Ray et 4 CD proposant deux concerts londoniens, l’un en salle et l’autre en plein-air-, que je vous avais présenté à l’époque.

L’un des concerts, au Royal Festival Hall de Londres le 24 juin 2018, retrace les quarante ans d’histoire du groupe –1978-2018– de manière chronologique : « From Here To There », puis de manière chronologique inversée « From There To Here ». Ne manquent donc à l’appel que deux chansons qui seraient extraites de leur tout dernier et excellent album, pour que ce regard sur l’histoire du groupe soit complet.

Le concert-fleuve de ce jour –les concerts de The Cure sont les plus longs auxquels j’ai assisté et dépassent toujours allègrement les deux heures- permet de retrouver, en version « quintette » avec le très solide Reeves Gabrels à la guitare soliste,  des titres plus rares que les « tubes » les plus connus qu’ils jouent régulièrement lors des festivals où ils se produisent, et sont interprétés avec énergie et conviction –les films de ces concerts sont révélateurs à cet égard-. Bref, que du bonheur !

Désormais, la question est de savoir s’ils atteindront leurs cinquante ans pour célébrer un nouvel anniversaire ?

 

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