Atavisme félin

Hier soir, sur une chaîne TV du service public français, ils diffusaient une émission réalisée par une chaîne du service public anglais, traitant des félins.

Miss Moneypenny, d’habitude totalement indifférente aux écrans, par les miaulement de jeunes léopards attirée, s’est soudainement montrée vivement intéressée, pendant près d’un quart d’heure, à cette émission et a pleinement participé au spectacle, suivant les félins virtuels de gauche à droite et de droite à gauche, ou allant les chercher derrière l’écran lorsqu’ils disparaissaient de celui-ci… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Je vais lui acheter des lunettes 3D !

Surprise bucolique

Le contenu de la surprise mensuelle m’évoque immanquablement les ambiances champêtres et bucoliques, et semble tout-à-fait adaptée à l’arrivée proche du printemps : dehors, depuis quelques jours et avec quelques semaines d’avance, des fleurs apparaissent et des bourgeons bourgeonnent.

Vous pouvez la télécharger ici, où elle vient remplacer celle du mois dernier qui est retirée. Du fait d’un agenda très chargé en ce moment –et cela ne va pas s’arranger pour les semaines qui viennent…-, elle est cependant livrée brute de décoffrage. ENJOY !

Playlist « Karli, sac de patates »

Pour comprendre le titre de cette notule, il vous faudra d’abord vous rendre vers cette autre, déjà relativement ancienne, où le chef est traité de « sac de patate, n’ayant jamais dirigé une seule mesure de musique dans toute sa vie » !

Karl BÖHM, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est très loin d’être mon chef préféré, mais il vaut tout de même –beaucoup– mieux que ces considérations vachardes, et le playlist entamée ces derniers jours en est la preuve. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Trop jeune pour faire partie des « grands anciens » mais trop âgé pour être reconnu comme un « Wunder Dirigänt » au sortir de la seconde guerre mondiale, « Herr Professor Doktor » Karl Böhm –qui était docteur en droit et tenait beaucoup à ce titre !– a cependant beaucoup enregistré, notamment avec l’orchestre philharmonique de Vienne, et représente l’image même du Kapellmeister un peu égaré dans le dernier quart du 20ème siècle.

Tous les albums présentés ici ont été enregistrés plutôt au soir de la carrière du chef, et tranchent assez nettement –notamment dans les symphonies de Beethoven et de Mozart– avec les enregistrements plus précoces –nettement plus vifs et acérés– que l’on peut trouver des mêmes oeuvres. Les intégrales Beethoven et Mozart sont très classiques dans le meilleur sens du terme, équilibrées et sans excentricité, mais sans grande passion non plus. Nonobstant, ses interprétations des symphonies de Mozart ont mieux résisté à l’usure du temps que d’autres versions de la même époque, et la symphonie « Pastorale » est un remarquable témoignage de l’art du chef.

De même, ses enregistrements bruckneriens sont excellents à mes oreilles –et préférables, selon moi par exemple, à ceux de Celibidache !-. Vous pouvez écouter sa très belle version de la quatrième symphonie en ligne dans de très bonnes conditions.

Bref, voilà de quoi entamer le week-end de belle manière !

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Triptyque -musical-

Ce matin, une playlist pleine de bonne humeur résonne dans toute la maison, grâce à la « Power pop » rageuse des Real Kids, ce groupe bostonien un peu maudit, qui connut un joli succès en france au début des années 80, et commit l’un des tout meilleurs album live, « All Kinda Jerks » en registré au Bataclan de Paris et dont je vous ai déjà entretenu dans le passé.

Ici, on va de leur tout premier album, sorti en 1977, à leur dernier, paru en 2014 après une n-ième réformation du groupe autour de son leader, John Felice, seul membre permanent du groupe depuis ses début, sans que la formule ait jamais changé : ça ressemble à des Flamin’ Groovies survitaminés alla Stooges, c’est joyeux et simple à la fois , mais d’une efficacité redoutable, avec un groove énorme et des guitares furieuses et sans fioriture qui partent dans tous les sens ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Tous ces albums sont disponibles très sporadiquement et à des tarifs généralement prohibitifs sous diverses étiquettes. Mais vous pouvez écouter une partie de la production du groupe en ligne ici : ça mérite un large coup d’oreille pour préparer le printemps !

Un jour – Un album

Celui-ci, ça faisait au moins une trentaine d’années que je n’y étais pas retourné, et il m’était complètement sorti de l’oreille ! A tort : en fait, c’est un excellent album ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Généralement, je n’aime pas les « Power Groups » constitués de virtuoses bavards, où chacun prend la parole, souvent de manière un peu verbeuse, à tour de rôle.
Au sein de Rainbow, tous les musiciens du groupe sont de fameux virtuoses –le caractériel Richie Blackmore à la guitare, dont j’ai toujours aimé l’urgence et les lignes mélodiques très fouillées; Cozy Powwell derrière les fûts…-, et le chanteur s’avère réellement excellent –voix ample et puissante-. Mais, surtout,  tout avance bien et vite –l’album est aussi court qu’un LP des Ramones, même s’il compte deux fois moins de chansons-, sans d’inutiles fioritures, et les compositions sont diablement efficaces.

Vraiment, une très chouette redécouverte, que vous pouvez écouter ici.

Décortiquons d’antiques mammouths, suite…

Dans les entrailles des mammouths évoqués l’autre jour, voici quelques pépites que j’y ai (re)trouvées avec un vif plaisir ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

• Coffret William Steinberg : une lecture mâle et virile des dernières symphonies de Mozart, vive et acérée, vraiment loin de l’image compassée que l’on a pu avoir de ce compositeur pendant assez longtemps. Vraiment, l’une des toutes meilleures versions de ces oeuvres à mes oreilles –oeuvres que je n’apprécie pas particulièrement, il faut le rappeler…-.  Une belle interprétation des Variations Enigma d’Elgar, sans trop d’effusions post-romantiques, mais très maîtrisée et dynamique : j’aime beaucoup cette oeuvre, et en voici une fort belle version !

• Coffret Constantin Silvestri : deux albums consacrés à Tchaikovsky sont assez formidables, le chef –cf.imagette de droite-, un peu oublié de nos jours se révèle assez bouillonnant et dynamite ces oeuvres de belle manière –et son enregistrement de « Manfred » était l’un des seuls disponibles sur le marché à l’époque de sa sortie-. A contrario, un troisième album –non présenté ici– consacré à la quatrième symphonie du compositeur est beaucoup plus contestable !

• Coffret Ferenc Fricsay : de belles versions qui étaient un peu sorties de ma mémoires pour ces ces oeuvres du grand répertoire –il faut dire qu’il en existe beaucoup d’autres tout aussi belles et valides…-, et en particulier du deuxième concerto pour piano de Brahms avec Geza Anda, qui semble avoir été le pianiste de prédilection du chef hongrois, et qui est un peu oublié de nos jours, alors qu’il enregistra beaucoup, et avec les plus grands chefs, tout au long des années 60.

• Coffret Karajan : les premiers enregistrements qu’il consacra à ces deux symphonies de Beethoven, en 1947 et 1948. La neuvième est ma version préférée de l’entière discographie de cette symphonie, malgré un son un peu ingrat. Le troisième mouvement, en particulier, est d’une grâce touchante et le quatuor vocal est de tout premier plan ! Quant à la cinquième, elle est déjà vive –surtout eu égard aux standards de l’époque– et très dynamique, et le chef magnifie les sonorités d’un orchestre en assez piteux état au sortir de la seconde guerre mondiale.

De remarquables documents, chacun à sa manière, et tout-à-fait édifiants pour comprendre l’évolution de l’interprétation du grand répertoire symphonique d’hier à aujourd’hui !

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Une devinette – Une réponse

Il semble que la devinette que je vous proposais l’autre jour a dépassé votre sagacité : un seul essai de réponse, et pas le plus petit début de commencement d’une idée pertinente…

L’objet dont il est question dans cette devinette est l’iPod dans l’une de ses toute première mouture :  l’époque, il était blanc et alu, avec une mollette tout-à-fait innovante et astucieuse. Son succès dépassa celui du WalkMan de Sony dans les années 80, et la demande était telle qu’Apple en sortit assez rapidement une version pour les utilisateurs de PC, sous marque Hewlett Packard.

A cette occasion, le conditionnement simple, sobre et beau de l’objet original fut, bien évidemment, adapté aux utilisateurs de PC : c’est tout l’objet de cette publicité satirique, soutenue par la musique de Danny Elfman, composée pour le drolatique film « Pee Wee Big Adventure ».

Décortiquons d’antiques mammouths !

Ce matin –et, vraisemblablement, les jours suivants aussi-, je plonge dans les entrailles de ma discothèque pour décortiquer quelques antiques mammouths !

Les mammouths, pour moi, ce sont ces gros coffrets disponibles généralement à très petits prix –eu égard à la valeur artistique et patrimoniale du contenu, d’une part, et au nombre de disques qu’ils contiennent, d’autre part– au moment de leur lancement. Je vous en ai déjà parlé ici ou là sur le blog, à peu près au moment de leur arrivée dans ma discothèque.

Leur valeur, pour certains, a très largement augmenté depuis leur achat, dans toutes les boutiques en ligne européennes –soit ils deviennent indisponibles et leur prix en occasion frôle la correctionnelle parce que leur éditeur originel a disparu et que le repreneur ne les a pas ressortis, soit parce que les éditeurs ont décidé d’une augmentation tarifaire générale de leur fond de catalogue– ! Ils contiennent le plus souvent des enregistrements tombés dans le domaine public et bénéficient d’une politique éditoriale parfois très riche, parfois presqu’inexistante.

A eux 6, ces coffrets représentent environ 300 CD –277 exactement-, que j’ai tous écoutés au moins une fois, et, pour certains, beaucoup plus. Ils contiennent très souvent d’authentiques pépites : me voici en voie d’approfondissement pour certains d’entre eux, l’occasion m’étant par ailleurs offerte de pouvoir comparer facilement certaines oeuvres très populaires, présente dans chacun d’entre eux -pour ce qui concerne la musique symphonique- en une ou plusieurs versions !

Quelques longues heures de belle et bonne musique en perspective !

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