Iconoclaste en noir et blanc

Ce coffret me faisait de l’oeil depuis sa sortie, à l’automne 2021, mais je remettais sans cesse son achat à plus tard –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-…
Jusqu’au jour où, sur la boutique en ligne française, il avait augmenté de 40%, sans ne jamais plus fluctuer ensuite vers le bas ! Du coup,  je suis allé voir à l’étranger, et c’est sur la boutique allemande que ‘ai pu trouver ce bel objet, pour un prix inférieur de près de 40% par rapport à la boutique française -depuis, il a un peu augmenté Outre-Rhin également, mais avec des frais de port s’élevant à 5,35€ -ils sont passés à plus de 6€ désormais-. Comme, dans le même temps, j’ai réussi à revendre les deux intégrales des sonates de Beethoven que je possédais déjà et qui sont également incluses dans ce coffret, en réalité, il ne m’a quasiment rien coûté…

En revanche, il me procure un immense plaisir ! Outre les sonates de Beethoven, dont ces versions s’inscrivent très haut dans mon panthéon personnel, j’ai découvert un remarquable Ravel, des Chopin étonnamment rigoureux et poétiques –en général, je goûte peu ce compositeur– et même des enregistrements de jazz –compositions originales, d’accès relativement facile pour les auditeurs généralement rétifs à ce genre ; au hasard : moi-, qu’il enregistra à Birdland avec son sextet, reprises de standards célèbres.
Les tout premiers enregistrements de Gulda pour Decca remontent à 1947, quand il n’avait que 17 ans et que la firme anglaise s’était dépêché de lui dresser un pont d’or suite à sa victoire au prestigieux concours international de Genève, et l’on peut découvrir une étonnante 7ème sonate de Prokofiev -deuxième enregistrement de cette oeuvre encore toute jeune- côtoyant du Bach et du Mozart. C’est à cette époque d’ailleurs qu’il noua une amitié indéfectible avec Joe Zawinul, créateur de Weather Report.
Comme les enregistrements ont tous été parfaitement remastérisés, que la présentation est très soignée et que le livret trilingue est tout-à-fait intéressant, mon bonheur est complet !

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Playlist romantique « à l’ancienne »

La playlist de ce matin est consacrée à des enregistrements d’oeuvres « romantiques » effectués entre la fin des années 50 et le début des années 60. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Une époque marquée par le triomphe encore récent du LP face au 78 tours –on ne le sait plus de nos jours, mais jusqu’au milieu des années 50, un même enregistrement était encore publié dans les deux formats-, puis par l’apparition de la stéréophonie –on ne le sait plus de nos jours, mais jusqu’à la fin des années 50, un même enregistrement était publié en LP en mono et en stéréo, l’acheteur choisissant l’un de ces deux formats en fonction de son matériel d’écoute-. Les catalogues des éditeurs commençaient à s’étoffer très rapidement, les techniques de prise de son évoluaient rapidement, les premières installations « haute-fidélité », dispendieuses et volumineuses –aujourd’hui, on dirait : moches ! – investissaient les domiciles des particuliers.

A cette époque, les orchestres étaient moins bons que de nos jours –et en voie de fort renouvellement, la génération des musiciens ayant vécu la guerre se retirant peu à peu-, et, très schématiquement, les traditions d’interprétation étaient encore issues principalement du 19ème siècle, selon deux courants : un courant « objectif » issu de Felix Mendelssohn, généralement incisif rythmiquement et clarifiant les textures orchestrales –popularisé par la grande star des chefs de la première moitié » du 20ème siècle, Arturo Toscanini, puis par la majorité les chefs d’Europe centrale ayant migré vers les USA durant la guerre– et une école austro-allemande issue principalement de Richard Wagner, qualifiée de « subjective » et cherchant à exprimer ce qui se cachait derrière les notes d’une partition –dont le représentant le plus connu est Wilhelm Furtwängler-.

Dans la playlist du jour, Eugen Jochum (né en 1902) serait représentant de la seconde école et William Steinberg (né en 1899) de la première. Quant à Ferenc Fricsay (né en 1914), on pourrait le ranger, selon les époques de sa courte vie, dans l’un ou l’autre, ou parfois même aucun, de ces deux courants !

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Viles considérations matérialistes

Les commerçants locaux doivent être contents, même s’ils affichent parfois des mines moroses : l’inflation en Allemagne est bien plus élevée qu’en France –quasiment le double, et c’est particulièrement marqué dans le Bade-Würtenberg-, et, du coup, nos teutons voisins viennent désormais en très grand nombre faire leurs courses en France, inversant le flux de consommation généralement constaté –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– !

Au-delà de la simple anecdote, cela se ressent réellement dans certains magasins, et plus particulièrement dans les grandes surfaces et les galeries marchandes : l’attente aux caisses est significativement plus longue et les parkings nettement plus remplis. Quant aux stations d’essence, elles sont nombreuses à être en rupture de stock : c’est bien la première fois, depuis plusieurs décennies, que l’essence est moins chère en France !

Et cependant, malgré ce constat, la filiale allemande de la boutique en ligne mondialement connue reste significativement  moins chère que la filiale française en ce qui concerne l’achat de CD, je viens encore de le vérifier. Comprenne qui pourra…

Surprise ponctuelle !

En octobre, une fois n’est pas coutume ces derniers mois, la surprise mensuelle sera à l’heure ! Et vous la trouverez sous ce lien.
Je vous ai réservé, ce mois-ci, l’une des plus belles surprises de ces dernières années –si si, puisque je vous le dis ! – : une véritable pépite. Profitez-en tant qu’il est temps : elle disparaîtra du serveur à la fin du mois.

En attendant : ENJOY !

Playlist « Cette année-là » – 1978

Berg – Concerto de chambre – Ensemble Intercontemporain, Boulez
Scorpions – Tokyo Tapes, Deluxe Edition
The Rolling Stones – Some Girls Live In Texas
Rebel ; Destouches – Les éléments – The Academy Of Ancient Music, Hogwood
Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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Retour aux sources…

Avec l’installation dans l’automne et histoire de me dégourdir les doigts, je me suis offert il y a quelques temps un nouveau jouet assez sympathique : une basse à diapason court, qui ménage un peu mes petites mains ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Il faut dire que mon ancienne basse, que j’avais prêtée de longue date à Nain Junior, m’est revenue dans un triste état lorsque j’ai voulu la récupérer : housse de transport perdue (!!!), potentiomètre de tonalité hors service, attaches de sangle perdues et, sans doute, manche à rectifier… Sans compter que je lui avais demandé de changer les cordes en nylon par un jeu de cordes métalliques à filet plat, ce qu’il n’a évidemment pas fait !

Bref, beaucoup travail à y effectuer, et , surtout, après mon passage par la guitare, un manche qui me paraissait désormais gigantesque –d’où le passage au diapason court : le manche est plus court d’une dizaine de centimètres et la longueur et le tirant des cordes sont adaptés à cette longue raccourcie– ! Le confort de jeu est excellent, parfaitement adapté à des mains de petite taille et les micros procurent de belles sonorités, d’autant que je gagne la possibilité d’effectuer des réglages plus nombreux et plus précis.

Depuis, je m’y remets avec bonheur et j’ai plusieurs partitions en stock pour faire travailler mes doigts !

Playlist « Mauvais goût »

Je vous le disais déjà ici ou , écouter les interprétations du chef anglais Leopold Stokowksi, pour de nombreux mélomanes et d’encore plus nombreux musicographes « éclairés », c’est mal et signe d’un absolu mauvais goût !

Soit, j’assume , sans m’en sentir le moins du monde coupable, faire preuve de mauvais goût en cette après-midi pluvieuse –on avait fini par oublier la pluie, depuis tant de semaines sans une goutte ! – en m’adonnant à cette playlist comportant de grandes oeuvres du répertoire. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Il n’empêche que la luxuriance orchestrale aux couleurs saturées sied tout-à-fait bien à Shéhérazade de Rimsky-Korsakov, que j’ai entendu des troisièmes symphonies de Beethoven moins héroïques et surtout vivantes que celle-ci et que la seconde de Mahler, compositeur dont il fut un champion très précoce –aussitôt qu’en 1918– est à mes oreilles l’une des toutes meilleures versions de cette oeuvre – dans une optique large de tempo alla Bernstein, mais (sacrilège ! s’exclameront certains) en beaucoup mieux ! -.
Ces enregistrements ont tous été réalisés par un chef octogénaire ou nonagénaire qui conservait encore une énergie de jeune homme et sont tous d’un excellent niveau technique.

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Surprise « Naissance d’une légende »

Tout occupé depuis une dizaine de jours à mes activités professionnelles, je n’ai quasiment pas vu septembre arriver, avec, désormais, son cortège de nuages presque de saison, même s’il fait encore très chaud –27° encore hier après-midi-.

La surprise mensuelle arrive donc avec un léger retard, et vous la retrouverez ici. Je vous laisse deviner qui est la légende née avec elle, ce n’est pas bien difficile !

ENJOY !

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