On commémore, encore…

A l’occasion du 10 mai 1981, grand jour pour l’éclosion des roses –juste avant !a période des saints de glace, ça ne semble pas très prudent quand même-, on commémore donc les quarante ans de cet événement –ce qui ne me rajeunit pas…-, et de la liesse populaire, réelle chez de nombreux « jeunes », qui régna durant quelques jours suite à cette éclosion.

A l’époque, j’étais encore adolescent et, cependant, colleur d’affiches pour le futur président durant la campagne électorale ! La partie gauche d’une immense affiche recouvrait d’ailleurs la porte d’entrée de ma chambre 🙂 !!! C’est vous dire si le petit quizz en ligne que vous trouverez ici n’a pas été trop difficile à résoudre en fort peu de temps…

Pour vous, j’ai testé…

… la commémoration du bicentenaire de la mort de Napoléon !

Test tout-à-fait probant !!! Le thème fait évidemment polémique en ce moment, mais, à travers l’histoire, le personnage a toujours été sujet à des appréciations très contrastées, y compris de la part de ses contemporains. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

En attendant, j’en profite –sous la mezzanine et non pas sous la coupole…– pour écouter deux excellentes versions de ces oeuvres très populaires :
la symphonie « Héroïque », dédiée par Beethoven « à la mémoire d’un grand homme » ;
son concerto pour piano n°5, aux évocations parfois assez martiales et à la partition truffée d’annotations militaires par le compositeur, et dénommé « Concerto Empereur »parce qu’à sa première écoute et selon la légende, un spectateur aurait dit : « C’est fou, c’est grand, on dirait l’empereur ! » –ce titre n’est pas du compositeur, mais il est passé à la postérité-.

Beethoven, fervent partisan de la révolution française, admirait profondément le général Bonaparte, tout comme il détestait cordialement l’empereur Napoléon…

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Un jour, un album – Histoire d’un choc !

L’album de ce jour, que je suis en train de réécouter, à assez fort volume pour en profiter pleinement, fait partie de ceux qui m’ont, un jour ou l’autre, provoqué un véritable choc ! Non pas qu’il s’agisse de la plus édifiante des versions de cette oeuvre sur-enregistrée, même si, dans une optique « traditionnelle large », elle tient parfaitement son rang de très grande version : belle architecture, second mouvement très chantant avec de magnifiques contrechants, le tout dans une prise de son très soignée.

Bref, c’est très bien, même si ce n’est pas ce que je préfère dans cette symphonie -j’aime mieux les choses un peu plus motoriques– et, à dire vrai, je n’ai redécouvert ce CD que parce qu’il fait partie du gros coffret BTHVN2020, que je dépiaute petit à petit ! Ce qui m’a valu le souvenir ému narré ci-après.

C’est, à dire vrai, un choc essentiellement « technique/technologique » que m’a procuré ce disque quand je l’ai découvert, puisqu’il s’agit du tout premier CD que j’ai jamais écouté dans ma vie !

A cette époque, j’étais encore lycéen en Terminale, et le magasin hi-fi où j’allais au moins deux fois par semaine venait de rentrer sa première platine-laser –c’est ainsi qu’on disait volontiers à l’époque-, un beau modèle rutilant neuf, à façade relativement bariolée et à chargement frontal, et cette platine était connectée au système le plus performant présent dans l’auditorium. Il n’y avait alors que très peu de CD édité, et, hors l’exemplaire de CD test fourni par le constructeur –et, déjà, ses inévitables plages de jazz-rock…-, le seul autre album était celui présenté ce jour. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Il faut se souvenir qu’auparavant, à la lecture d’un vinyle, les premières notes de musique étaient toujours précédées d’un léger bruit de fond : descente du bras et son de l’impact sur le disque, léger souffle –surtout au fort volume auquel on écoutait dans l’auditorium, puis musique…-. Ici, que nenni ! Après avoir appuyé sur le bouton, pas le temps de dire ouf !!! Nous avons tous sursauté à l’attaque du célèbre pom pom pom poooom, précédé uniquement de silence ! Il fallut encore une bonne année et quelques économies avant que je puisse m’offrir le successeur de ce premier modèle –et mon premier CD de musique classique, qui fut aussi cette symphonie de Beethoven, et dans une autre version…-, mais ceci est une autre histoire…

On a les émotions qu’on peut, non !?

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Playlist « Retour vers les 60’s »

J’ai ressorti aujourd’hui quelques vieilles choses issues des années 60 et un peu moins connues que les productions des très grands groupes ayant émergé à cette époque -de mémoire : Rolling Stones, Beatles, Kinks, Who…-, bien qu’ils aient parfois accompagné ces précurseurs dans les charts anglais ou américains à l’époque, côtoyant à l’occasion les premières places. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

• The Troggs : groupe posant, dans les 60’s, en moches costumes blancs à rayures rouges et ayant voulu concurrencer le côté « sale gosse «  des Rolling Stones sans jamais y parvenir tout-à-fait –pas assez excessifs pour cela…– et qui connu un succès certain avec son tube « Wild Thing » en 1966. La chanson propose un solo d’ocarina ! Entre deux bluettes qui frôlent parfois la mièvrerie, dont la fameuse « Love Is All Around », ont recyclé maintes fois leur hit majeur -construction générale, rythme, riff…– dans d’autres chansons moins efficaces… Un peu lassant sur la durée !

• Them : excellent groupe de rythm’n’blues, à la durée de vie fort courte dans sa version originelle avec un chanteur d’exception : Van Morrison –son album en solo, « Astral Weeks », est une merveille parue en 1968-. Leur titre de gloire, le bien-nommé « Gloria », a été l’objet de nombreuses reprises, toutes inférieures à la version originales ! Une excellente compilation, qui vient raviver d’excellents souvenirs !

• Donovan : essentiellement connu pour son visage angélique et son hit « Yellow Mellow », qui ne figure pas sur cet album. Ce dernier propose une pop-music fraîche et très joliment instrumentée, dans une optique parfois pré-psychédélique. Je ne l’avais plus écouté depuis des lustres, et l’ai redécouvert avec plaisir.

• The Standells : les Américains du lot, un « garage band » bien oublié de nos jours, même s’ils se sont sporadiquement reformés jusqu’à aussi tard que 2014 au moins. Leur seul album ayant connu une certaine notoriété est celui proposé ici, et la chanson éponyme « Dirty Water » connut un certain succès Outre-Atlantique : la vidéo en est hilarante tant le play-back n’est pas au point !

Une chouette playlist pour embellir une météo morose !

Surprise presqu’aimable

Un bel objet, extrait d’un bel objet dont je vous ai déjà parlé il y a quelques temps, et qui rend la chose presqu’aimable ! C’est à découvrir ici.

Hier, « Fête du Travail » du 1er Mai oblige et malgré une météo assez maussade, je me suis rendu, masqué, à la traditionnelle manifestation du 1er mai : l’évolution d’un cortège familial  et bon-enfant d’antan –les nains s’en souviennent encore : ils se promenaient en jouant avec d’autres enfants et tout cela se terminait par un pique-nique…– vers l’ersatz de maigre défilé où règne une certaine tension ne laisse pas de m’interroger…

Je ne suis pas resté plus d’une petite demi-heure !

Devinette-commémoration !

Malgré le titre de la notule, je ne vous parlerai pas de Napoléon, même si la commémoration du personnage est actuellement interrogée ! C’est une toute autre commémoration que je vous propose ! 
• Oui, mais laquelle ? 
• Et pourquoi cet alignement de pochettes, intimement liées à l’événement ?
Il y a un petit indice, à vous de voir lequel ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

 A vos claviers !

Playlist « Entre Eusebius et Florestan »

La playlist de ce jour est consacrée à quelques pièces pour piano de Robert Schumann, musicien profondément romantique et dont l’esprit sans doute un peu dérangé –d’une grande sensibilité, il est mort dans un asile, au terme d’un long internement de trois ans, souffrant notamment d’avoir été un pianiste raté doublé d’un chef d’orchestre raté– le conduisait à s’identifier tout-tour à deux personnages fictifs qu’il fit longtemps dialoguer dans ses écrits et ses oeuvres : Eusebius, au caractère mélancolique, calme et peu expansif et Florestan, beaucoup plus fougueux et passionné. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Les « Kinderszenen » forment une très belle page d’accès facile, conçues selon le compositeur comme « des souvenirs d’enfance pour des personnes qui ont grandi ». Les treize courtes pièces qui les composent –le compositeur les avaient d’abord simplement intitulées « Pièces faciles »– sont jouées ici par un vieux monsieur de près de 80 ans, Wilhelm Kempff, et constituent le plus beau moment d’une anthologie qu’il consacra, sans doute trop tardivement, au compositeur.

Les « Etudes symphoniques pour piano » sont d’une toute autre veine technique. Si les pièces qui les constituent sont également très courtes, elles sont d’une grande virtuosité. Schumann ne devint jamais le grand virtuose du piano qu’il rêvait d’être, notamment parce qu’il inventa un « appareil » qui devait lui permettre de travailler l’indépendance des doigts et qui le laissa partiellement paralysé de la main droite ! La seconde version de Géza Anda, magnifique interprète de Schumann, est absolument remarquable –cf. extrait– !

Enfin, « Carnaval » est une oeuvre constituées de vingt-deux « scènes mignonnes sur quatre notes » –excellente présentation de l’oeuvre ici– et présentant un défilé de personnages masqués, fictifs ou réels, fêtant carnaval : parmi ces personnages réels, Schumann sous sa double personnalité –Eusebius et Florestan-, mais également Paganini, Chopin ou sa propre femme, la virtuose Clara Schumann. Magnifique et rare version d’Emil Gilels, immense interprète de Schumann lui aussi, ici en concert –il n’enregistra jamais l’oeuvre en studio-.

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