Short playlist « Wonderful bass lines »

Ce matin, plus de fibre dans la maison : la journée commence par un désagrément dont je me serai bien passé ! Après un très long entretien téléphonique avec la hotline, un technicien devrait venir lundi vérifier –et résoudre, je l’espère bien !– le problème actuellement non identifié… Ce qui est bien embêtant, parce que je ne serai pas à la maison et que c’est CookingCat qui devra surveiller tout cela… En attendant, je suis donc connecté au grand world wide web par le biais d’une connexion 4G, qui s’avère plutôt rapide, mais pas autant que la fibre quand même… ! Evidemment, du coup, la TV ne fonctionne plus non plus : restent, si nécessaire, DVD et Blu-Ray…

C’est donc une toute courte playlist que j’ai retenue ce matin –cliquer sur l’imagette de gauche pour la voir en plus grand– pour entamer un week-end qui s’annonce plutôt ensoleillé, afin de réhabituer mes oreilles aux sonorités mélodieuses, après la diète assez intense à laquelle elles ont été soumises ces derniers jours –par manque de temps plus que par volonté..-.

Chacune des chansons de cette playlist comporte une ligne de basse vraiment très chouette : virtuose parfois, bondissante ou très mélodique, il y en a pour tous les goûts !

C’est ainsi, aussi, que j’ai constaté que mon iTunes s’tétait transformé en karaoké potentiel : l’affichage des paroles est redevient facilement accessible, mais comme, à dire vrai, je m’en sers très rarement, je ne suis pas complètement certain que cette fonction, disponible depuis la première version du logiciel, mais assez profondément cachée depuis quelques versions, soit réapparue avec cette mise à jour livrée en pièces détachées –trois correctifs disponibles en deux jours…– : quoi qu’il en soit, elle est désormais bien visible à nouveau –cliquer sur l’imagette de droite pour la voir en plus grand et chanter à tue-tête dans votre salon cette très jolie chanson-.

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Playlist brève et une mise à jour…

Quasiment deux jours sans rien à me mettre entre les oreilles, du fait de journées très remplies, et qui se prolongeront par une longue demi-journée laborieuse encore, qui s’achèvera tard ce soir avant un peu de répit !

En attendant, j’ai déposé dans le lecteur de Cd cet extrait d’une déjà ancienne intégrale des symphonies de Beethoven, enregistrée entre 1976 et 1979, la troisième et dernière d’un chef inscrit dans la droite lignée des « Kapellmeister » : interprétation équilibrée et relativement sobre, pas très motorique mais aux timbres soignés. je ne m’en souvenais plus vraiment, et c’est tout-à-fait bien sans être réellement remarquable néanmoins. Le son, en revanche, est excellent dans cette édition, les 33 tours étaient nettement moins bons lors de leur parution.

J’ai profité de court intermède pour réaliser la petite mise à jour que mon ordinateur réclamait… Ça marche exactement comme avant, sauf que le réglage de volume est maintenant situé à l’extrême-gauche, alors qu’auparavant, il était à l’extrême-droite : évidemment, cela n’a rien à voir avec le « grand » long débat de l’autre soir !

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Lecture décevante…

Hier, j’ai emprunté à la médiathèque le livre que je vous présente à votre droite –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. Il est en effet assez difficile de trouver des ouvrages consacrés à Felix Mendelssohn en français, et celui-ci me faisait donc d’autant plus de l’oeil qu’il s’agissait de l’unique monographie consacré au musicien.

J’étais donc rentré tout content, et enthousiaste à l’idée d’en savoir un peu plus sur ce compositeur que j’aime décidément de plus en plus ! En fait, le livre s’avère très décevant : une construction bizarre, ni vraiment thématique, ni complètement chronologique; une écriture abstruse; des considérations en circonvolutions implicites… Le début est intéressant, car il présente une vision assez rapide de l’Allemagne d’alors, et notamment du Berlin du début du 19ème siècle, mais l’alignement un peu à la chaîne des nombreux personnages qui accompagnèrent l’enfance puis la jeunesse de Mendelssohn s’avère vite lassante…

Au demeurant, c’est vite lu, mais ça pourrait être plus informatif avec une construction plus ferme et moins de disgressions confuses. On ne fait que deviner le caractère vraisemblablement très attachant de ce grand musicien si injustement honni presque tout de suite après son décès.

Je me suis malgré tout demandé si ce n’était pas de ma faute –après tout, certains jours, on peut passer côté d’un livre…-, mais les critiques lues ici ou là a posteriori semblent confirmer mon exact ressenti face cet ouvrage.

Il ne me reste plus qu’à trouver, sur le même sujet, un autre livre mieux construit et plus agréable à lire.

Mort d’une légende

C’était l’un des plus grands, voire le plus grand, « songwriter » du 20ème siècle, un interprète de grande talent, un excellent guitariste et un caractère de cochon : Chuck BERRY est mort ce jour à plus de 90 ans –il était né en 1926-, endeuillant une planète rock qu’il avait si profondément marquée de son empreinte. Il rejoint Johnny B Goode, qui l’attend déjà dans les étoiles…

Une drôle d’idée -de circonstance ?-

En ces temps d’actualité à la fois riche en rebondissements et source d’incertitudes quant au futur proche, la petite actualité échappe parfois à notre sagacité, mais cette nouvelle, qui n’a pas fait le tour du monde, est quand même le signe d’une inquiétude chez certains parlementaires, qui ont de drôles d’idées semblant essentiellement dictées par l’actualité un peu folle du temps…
Ainsi, un député de l’opposition d’aujourd’hui souhaite remettre en cause la liberté de la presse telle qu’elle existe aujourd’hui.

Il a donc déposé un amendement en ce sens et propose rien moins que la fin de l’anonymat des sources, garanti par la loi, au motif que dans la société numérique dans laquelle nous vivons, une plus grande transparence s’imposerait du fait d’une permissivité accrue.
Cela permettrait, toujours selon lui, d’apporter un meilleur équilibre entre la liberté d’information et le droit de chacun à être respecté.

Evidemment, il va sans dire que ce même député a voté contre la loi de transparence de la vie politique…

Playlist « White Guitar Hero »

En cette belle journée printanière, profitant d’être un peu seul à la maison depuis midi –mais cela ne va pas durer longtemps-, j’écoute un peu fort quelques-uns des « guitar heroes » qui ont marqué ma jeunesse –et pour une fois, il n’y a pas trop de blues, mais plutôt des pyrotechnies sonores qui vont bien à petites doses-. Ça dépote dans la maison ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

On retrouve donc : 
Jimmy Page, au sein de Led Zeppelin, dans cet album live paru assez tardivement, mais qui comporte leurs titres majeurs dans de bonnes versions, brutes et énergiques;
Uli Jon Roth et Scorpions, dans ce qui constitue pour moi l’un des tout meilleurs live de rock. L’album fut enregistré au Japon en 1978 et m’accompagne quasiment depuis sa sortie, en 33T ou en CD;
• « 1984 » de Van Halen, dont le guitariste, Eddie Van Halen, est l’un des tout grands de la guitare électrique, avec effets à la pelle et une « maestria furia » assez plaisante de temps à autre –cf. extrait en fin de notule-;
• et, enfin, Stevie Ray Vaughan, qui gâcha malheureusement une partie de son très grand talent du fait de ses addictions, assez traditionnelles dans ce monde… En studio, c’est constamment excellent, en live, certaines soirées sont à oublier totalement !

Ce qui vous vaudra la devinette de ce jour, dont la solution semble plutôt facile à trouver : parmi ces quatre guitaristes, un seul obtint le titre envié enviable honorifique de « Jimi Hendrix blanc » : saurez-vous de qui il s’agit ?

Comme toujours, le vainqueur gagnera une magnifique Gibson Les Paul un joli cadeau !

Playlist « Aimable chouchou du moment »

Allez savoir pourquoi, Felix Mendelssohn-Bartholdy, dont je vous ai plutôt beaucoup causé ces derniers temps, est l’un de mes chouchous du moment… Sa musique est toujours agréable aux oreilles et dévoile un tempérament aimable et discret, d’une grande clarté, non dénué de profondeur toutefois : les mouvements lents de ses concertos pour piano sont absolument splendides, par exemple, et d’une grâce touchante, comme en témoigne l’extrait proposé en fin de notule. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Foin de ses oeuvres les plus célèbres aujourd’hui, sauf pour le troisième album présenté, puisque je me suis replié sur des oeuvres bien moins connues et assez peu enregistrées en définitive : ses deux concertos pour piano, déjà cités et presque proto-lisztiens par moment –le bavardage un peu vain en moins, diront certains– ainsi que l’encore plus rare concerto pour deux pianos, vraiment excellent. Quant à sa musique de chambre, si les sonates pour violoncelle et piano sont sans doute moins connues que ses quatuors à cordes, elles n’en sont pas moins très réussies et tout-à-fait plaisantes à écouter –et à entendre-.

Exactement le genre de playlist qui convient pour clore cette très jolie journée quasi-printanière, et après les commémorations de batailles épiques livrées la veille !

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Playlist martiale -et une devinette- !

Clémenceau affirmait que la musique militaire est à la musique ce que la justice militaire est à la justice… La justice militaire, j’ai connu pendant mon service national, en tant qu’appelé appelé très ponctuellement à défendre les droits des militaires engagés et emprisonnés dans la dernière prison militaire française, à Landau, en FFA –sur le territoire français, les prisons militaires ont été fermées en 1947, mais elles avaient sinistre réputation et la prison prévôtale de Landau était en-dessous des standards de nos prisons actuelles, ce qui n’est pas peu dire !-. Un combat à peu près perdu d’avance, il faut bien l’avouer…

Quant à la musique militaire, la playlist de ce jour en est pleine ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Je vous avais déjà parlé précédemment de l’oeuvre très colorée et très sonore de Tchaïkovsky, « Ouverture 1812 » pour orchestre, fusils et canons, qui décrit la défaite de Napoléon lors de sa conquête avortée de la Russie. La version de ce jour, que vous pourrez écouter ici, comprend, en outre, une assez longue introduction chorale, qui n’est pas du compositeur, mais ne dépare pas dans ce contexte.

Beethoven avait produit, cinquante ans auparavant, une oeuvre encore plus sonore et chaotique : « La victoire de Wellington ou La Bataille de Vittoria« , décrivant, là encore, une défaite des troupes napoléoniennes contre l’Angleterre, durant la guerre en Espagne. Le début est très bruyant, le milieu aussi, et la fin à peine moins ! Vous pouvez l’écouter ici, en suivant la trame narrative, très bien réalisée dans l’article à lire.

Tout cela m’ayant mis d’humeur belliqueuse, j’ai trouvé un dernier disque de marches prussiennes et autrichiennes. Les premières, immanquablement, évoquent les défilés militaires victorieux après la victoire prussienne de 1870 contre l’empire français.
J’ai quand même trouvé une marche fort curieuse d’un certain Gottfried Sonntag, qui reprend des thèmes très connus d’un compositeur très connu dans la marche que je vous propose d’écouter en extrait ci-dessous, et qui est l’objet de la devinette du jour : quel est le compositeur archi-célèbre cité régulièrement dans cette marche ?

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Playlist « Plan B »

Avant, ça s’appelait « Playlist seconde chance« , mais la période électorale, assez illisible, se montre riche en surprises et en expressions imagées, dont ce fameux « Plan B », qui sous-entend des propositions alternatives dont on sent bien qu’elles semblent un peu bancales par rapport aux plans initiaux.

C’est exactement ce que vous propose la playlist de ce jour –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

On trouve donc une version de « Let it be » des Beatles débarrassée de toute la post-production de Phil Spector : honnêtement, ce n’est guère mieux que l’original, et l’album ne fait vraiment pas partie des meilleures productions du groupe : compositions moyennes, interprétations assez peu inspirées et pas toujours très bien jouées, on sent bien que la moitié du groupe n’y croit plus…

On trouve ensuite un « Don Giovanni » de Mozart en allemand, ce qui apporte de drôles de couleurs à l’oeuvre : en effet, la langue allemande est bien éloignée de l’italien en matière de prosodie et de couleurs sonores. Au demeurant, l’interprétation est excellente, mais la proposition reste exotique !

Je me suis remis le « Rheingold » de Christian Thielemann dans l’oreille à l’occasion de l’écoute comparée dont je vous parlais dans la notule précédente. Il s’agit d’un enregistrement « live » paru en 2013, le niveau de gravure des CD est assez faible, et l’interprétation, bien que riche en détails du côté de l’orchestre, est assez peu passionnante : un peu indolente, avec des chanteurs qui s’avèrent peu passionnants et dont on ne sent guère l’engagement.

Enfin, l’album « Couleurs sur Paris » de Nouvelle Vague est bien moins réussi que l’album de leurs débuts. Il ne propose que des chansons d’artistes français –le répertoire n’est pas des mieux choisi selon moi, et, vu le titre, ils auraient  pu inclure une adaptation de « Couleurs sur Paris » d’Oberkampf– dans ce concept de « lounge music » propre au projet, et si certains titres sont assez réussis –cf. extrait-, l’ensemble s’avère au final assez ennuyeux, le filon semblant un peu épuisé depuis leur premier disque.

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