Recette de l’omelette alsacienne !

CzrvelasPinoNoirBrevetée ce jour à 12:12 ! Dans la série « Optimisons les vieux restes du frigo… » !

Pour quatre personnes, tu prends :
– quatre oeufs
– une cuillère à soupe de crème fraîche
– une cuillère à soupe de fromage blanc
– une cuillère à café d’huile de colza
– deux cervelas
– un oignon
– 200 grammes de champignons de Paris émincés
– du persil
– du sel et du poivre
– 1/2 verre de Pinot noir

• Tu fais revenir l’oignon émincé à feu très doux dans du beurre, lorsqu’il devient transparent, tu rajoutes les champignons et le Pinot noir, tu prolonges à feu très doux jusqu’à évaporation quasi-complète du liquide.
• Pendant ce temps, tu mélanges le fromage blanc, la crème, l’huile de colza et le persil dans un récipient.
• Tu ajoutes ce mélange aux oeufs battus en mousse. Tu sales et tu poivres, selon ton goût.
• Tu éminces les cervelas, après avoir délicatement pelé la fine peau qui les entoure.
• Lorsque le liquide est évaporé dans ta poêle, tu ajoutes joliment les tranches de cervelas émincé, puis tu verses le mélange oeufs – crème – fromage blanc – persil dans la poêle et tu laisses cuire à petit feu comme une omelette, plus ou moins baveuse selon ton goût.
• C’est prêt ! Tu dégustes très chaud, accompagné du reste de la bouteille de Pinot noir -que tu n’es pas obligé de finir…-.
Variante : tu peux rajouter, pour plus de légèreté 😉 du gruyère finement tapé -emmenthal suisse de préférence- !

La mère Poulard n’a plus qu’à bien se tenir !

L’Ecole de Vienne, la deuxième

J’ai été gâté il y a peu, à cause de ça. Du coup, j’ai écouté, ces derniers jours, les compositeurs de la seconde école de Vienne –Schönberg et ses deux fils spirituels, Berg et Webern– et plus particulèrement deux d’entre eux ! Evidemment, on est loin de l’école de Vienne originale –Glück, Haydn, Mozart-.

Schonberg_Webern

Schönberg, directement issu du wagnérisme, a, par la suite -au début du 20ème siècle-, ouvert de nouvelles voies –en réaction aux « grosses machines » de Wagner, Richard Strauss ou Mahler– et tracé des routes sinueuses, peu à peu suivi par ses disciples : celles de l’atonalité, du dodécaphonisme et de la musique sérielle. De grands mots pour dire que cela sort un peu des sentiers battus de ses prédécesseurs, mais que ça reste assez facilement audible, même sans trop de culture musicale.
Webern y a rajouté le concept de Klangfarbemelodie –mélodie des timbres et des couleurs– et ses oeuvres, très recherchées malgré les apparences, brèves –de quelques secondes à quelques minutes– et intimistes, sont d’une  grande intensité émotionnelle, jouant avec le silence et constituent en quelque sorte des haïkus musicaux. C’est vraiment magnifique !

La reine Alien trinque avec les Poilus

AlienQueenQuartPoiluNe cherchez pas autre chose dans ce titre qu’une recommandation pressante à vous rendre ici et pour lire deux excellents articles parus ce jour. Cela ne vous coûtera pas plus de dix minutes, au maximum, et c’est très instructif.

Loin des nouvelles politiques, économiques, sociales ou sociétales, c’est ce qui donne envie, chaque jour, de lire une presse de qualité réalisée autrement qu’à grands renforts d’habillage de communiqués de l’AFP !

Tiens, je me reprendrais bien la tétralogie « Alien » ce soir ! Avec un petit coup d’aquavit, et dans un verre digne de ce nom 😉 !

C’est mieux maintenant !

Aujourd’hui, j’ai effectué la mise à jour du système d’exploitation sur mon zoliMac. Ça s’appelle MacOs X 10 « Yosemite ».

C’est très joli, en effet, avec des couleurs pastels et des effets de transparence que je me suis empressé de supprimer… Au final, ça semble très bien, plus cohérent qu’avant, où la transition vers le « flat design » semblait moins achevée. La police système est fine et lisible, et ça, j’aime ! Pour le reste, c’est souple, fonctionnel et rapide, que demander de plus ?

Capture d’écran 2014-10-17 à 22.39.39

Johnny le Pourri…

JLydon« Hey hey my my… This the story of Johnny Rotten » chantait jadis Neil Young… Comme on est jamais mieux servi que par soi-même, c’est une autobiographie que ledit Johnny a livrée, il y a quelques semaines : « Anger is en energy« , tel est son titre, traduit en français par « La rage est mon énergie » : traduction assez approximative de prime abord, mais qui rend assez bien compte du contenu du bouquin.

Ceux qui connaissent les chansons des Sex Pistols, puis, plus tard celles de PIL, retrouveront le langage vert de l’auteur, son utilisation fréquente du mot « Fuck » pour caractériser tout ce qui ne lui convient pas -et parfois ce qui lui convient, aussi…- Mais, au-delà, on découvre un personnage attachant, confronté très jeune à la misère de sa condition dans une banlieue pourrie de Londres, à la maladie -une méningite qui le laissa physiquement marqué-, à la triste condition des gens de la « lower class » dans les années d’une après-guerre qui a duré assez longtemps en Angleterre, et à des antécédents familiaux assez glauques, malgré une mère aimante.

Chaudement recommandé, en tout cas !

Les quatre -autres- saisons !

gotainer_zazousC’est frais, drôle, mélancolique quand pointe l’automne, nostalgique quand vient l’hiver -mais une nostalgie qui ne pèse qu’un petit presque-rien, car après l’hiver, le printemps revient…-. C’est chanté en français et, pour une fois, on se prend même au jeu de trouver que les paroles méritent qu’on y prête attention !

Musicalement et vocalement, c’est habile, presque comme du Beach Boys par moment. C’est aussi presqu’ancien -1982-, un peu oublié, écrit par un drôle d’énergumène lui-même un peu disparu des planches actuelles et qui avait presque fini par percer à l’époque… Mais c’est vachement bien, en fait !

Les quatre saisons, pas celles de Vivaldi, les autres, étaient sur la face B du 33 tours original. La face A  était aussi iconoclaste et réussie !

Ligne de basse !

Capture d’écran 2014-04-22 à 12.52.23Celle-ci est formidable, je l’ai redécouverte ce matin ! Des lustres que je n’avais plus écouté cet album avec un peu d’attention et surtout « un peu fort », ce qui lui sied particulièrement bien !

On découvre donc, dans ce morceau, une fort belle ligne de basse, harmonieuse, ductile, où l’instrument -assez ingrat, généralement, j’en sais quelque chose…- est fort bien mis en valeur !

Peu importe de savoir de qui il s’agit, je ne vous le dirai donc pas, mais je pense que d’aucun saura trouver sans difficulté ! Je vous livre cependant le nom du bassiste, mais ça ne vous aidera guère : il s’appelle Bruce Yaw.

Play it loud, of course !!!