Défi des dix ans – Hors série…

Quand y’en a plus, y’en a encore : pour être complet et pour achever ce défi définitivement et dans le délai imparti, quatre albums ou compléments d’albums d’intérêt très variable –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.


Metamorphosis est un fourre-tout disparate paru chez Decca, composé de titres inédits datant parfois de l’époque leur tout premier SP –45 tours-, de vezrsions alternatives, de chutes de studios contemporaines de Beggars banquet ou Let It Bleed –deux excellents titres avec Mick Taylor, alors embauché « à l’essai » par le groupe-, ou même d’un titre d’Aftermath chanté par le seul Mick Jagger accompagné par un orchestre ! Au final, on oscille entre l’anecdotique et le très bon.
Les trois autres albums constituent des « bonus » attachés aux albums originaux qu’ils accompagnent. Ils sont tous intéressants et offrent parfois d’excellentes surprises, qui n’auraient en aucun cas démérité en figurant sur ledit album.
En définitive, cette année, et au-delà de ce hors-série, le pari a été tenu et j’ai donc pu écouter en 2024, dans l’ordre, tous ces albums :

Playlist élégante, intimiste et raffinée

La playlist, aujourd’hui, est consacrée à Gabriel Fauré, dont on commémorait, cette année, le centenaire de son décès, en 1924 : il était donc temps de découvrir plus avant, pour moi, ce compositeur que je connais très mal à l’exception de son très populaire « Requiem ». –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.


Ce fameux Requiem, dans sa version de concert pour orchestre, ouvre d’ailleurs la playlist du jour, dans une version qui connut un immense succès à sa sortie, et qui explique sans doute le peu d’attrait que j’ai pour le compositeur, puisque ce fut longtemps le seul disque de ma discothèque consacré à Fauré. Malgré de fort belles sonorités, c’est lentissime et sans tension, assez soporifique et très ennuyeux à mes oreilles. –**-.
Les deux autres albums, bien que je n’ai guère de points de comparaison, me semblent bien plus avenants –*** et ***-, même si, en définitive, cette musique élégante, assez intimiste et raffinée, reste d’une écriture finalement bien moins hardie que celle de Debussy ou Ravel, qui lui furent à peu près contemporains.

Playlist « Cette année-là – 2018 »

Sibelius – Symphonies n°6 & 7 – Orchestre symphonique de la radio de Berlin – Jukka Pekka Saraste
The Cure – Mixed Up Remastered 2018
Rachmaninov – Concertos pour piano 2 & 4 – Daniil Trifonov ; Orchestre de Philadelphie, Yannick Nézet-Séguin
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La retraite en marchant…

Nombre de kilomètres effectués en marchant durant le mois de novembre. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. J’ai la chance d’habiter à quelques centaines de mètres de deux grands parcs, et à peu de kilomètres de l’hypercentre, ça aide à varier les promenades quotidiennes : généralement, une très tôt le matin et une plus longue dans le courant de l’après-midi ou en début de soirée !

Playlist « Texas Blues »

Le « Texas Blues » est une forme de blues qui a suivi a suivi sa propre évolution, parallèlement à l’émergence du Delta Blues –blues traditionnel issu du monde rural dans le delta du Mississippi à l’orée du vingtième siècle– puis du Chicago Blues à partir des années 40 –blues lié à l’essor industriel urbain dans le nord des États-Unis et à la migration de populations noires vers ces régions-. Comme son nom l’indique, il a longtemps été cantonné au Texas, et se caractérise par ses emprunts harmoniques au jazz tout en adoptant un rythme généralement plus rapide. A partir de la fin des années 60, il a évolué vers ce que l’on appelle couramment le rock sudiste, dont des groupes comme Lynyrd Skynyrd ou ZZ Top, par exemple, sont de bons représentants.
Les trois albums de ce jour, outre qu’ils sont tout-à-fait caractéristiques de ce courant, présentent par ailleurs de brillants guitaristes solistes : Dickey Betts et Warren Haynes au sein du Allman Brothers Band, Johnny Winter et Stevie Ray Vaughan. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Johnny Winter And – Live, 1975 –***
The Allman Brothers Band – An Evening With, Part 2, 1995, mais enregistrée en 1992 –****
Stevie Ray Vaughan And Double Trouble – Live In Montreal, 1985 –****

Une première !

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Pas de mauvaise surprise, c’est exactement ce qui avait été annoncé, et versé au jour J –un jour plus tard que le traitement des fonctionnaires, il n’y a pas de petit profit pour l’État, surtout en ces temps de disette– ! Et une confirmation, en réponse à une question que je me posais : les impôts sont également prélevés à la source, reste désormais à vérifier à quel taux !

Mise à jour cosmétique, la suite…

Première mise à jour cosmétique de la page « Ile déserte », en respectant le format des autres pages mises à jour. Elle reste encore à compléter dans les jours qui viennent, les textes de présentation ont presque totalement disparu pour l’instant, ils devraient progressivement revenir dans les prochains jours…

Playlist provinciale

Je poursuis, maintenant que le temps m’en est offert, d’explorer les tréfonds de ma discothèque en approfondissant le contenu d’un coffret dont je vous ai parlé il y a fort longtemps, déjà, et qui m’avait laissé  une impression plutôt positive dans son ensemble, mais avec quelques réserves toutefois –et, notamment une quatrième symphonie de Tchaïkovsky, curieusement désarticulée dans mon souvenir : il faudrait que je confirme cette impression un peu lointaine-.
Chef roumain ayant fui la dictature communiste établie dans on pays en 1957, Constantin Silvestri s’établit à l’ouest, à Londres d’abord, puis à Paris, et enfin à Bournemouth, cité balnéaire de la côte sud de l’Angleterre, qui comptait 150 000 habitants en 1961 : tout le charme de la province anglaise, donc ! Le coffret comporte ainsi des enregistrements réalisés dans ces trois villes, mais également à Vienne, et s’étalent sur une dizaine d’années –entre 1957 et 1968-, juste avant le décès du chef en 1969.
Personnage intransigeant, pointilleux jusqu’aux plus petits détails, Silvestri demandait un nombre de répétitions considérables, ce qui lui ferma les portes des orchestres les plus prestigieux, qui ne pouvaient/voulaient pas les lui offrir. A Bournemouth, cette intransigeance lui permit de bâtir un orchestre de grande qualité, très phonogénique. En revanche, Walter Legge, directeur artistique tout-puissant chez EMI-HMV, confina souvent le chef à des oeuvres populaires mais de seconde importance, à quelques exceptions près : c’est pourquoi on retrouve dans la discographie de Silvestri de nombreuses pièces de circonstance, mais assez peu d’oeuvres du grand répertoire, hors Tchaïkovsky, Berlioz et Dvorak, ou encore Bartok et Hindemith pour les « contemporains ». Il faut reconnaître qu’à l’époque, la concurrence était vive chez EMI en Angleterre, entre Karajan et le Philharmonia ou Beecham, Boult et Sargent, tous à la tête d’orchestres anglais bien plus prestigieux que celui de Bournemouth.
On retrouve dans la playlist de ce jour –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– :

une anthologie de musique russe : Prokofiev, Katchaturian, Rimsky-Korsakov, Borodin, Glinka… enregistrée entre Vienne, Paris et Londres –***– ;
Hindemith : « Mathis der Maler » –***– et Bartok « Divertimento » –****– gravée à Londres avec le Philharmonia ;
Dvorak : Symphonie n°9 –n°5 dans l’ancienne numérotation et dans les premières éditions de l’oeuvre– enregistrée à Paris –****-.

De belles versions -l’appréciation du premier disque porte plus sur son contenu que sur les interprétations du chef, tout-à-fait excellentes-, généralement expressives, engagées et vivantes, même si pour Hindemith, il ne s’agit pas de ma version préférée d’une oeuvre que j’aime beaucoup.

3 millions : record à battre !

Le marché de Noël de Strasbourg a attiré, en 2023, 3 millions de visiteurs, ce qui occasionna bien des angoisses, tant auprès de la préfète que de la maire ! Il s’agissait d’un record de fréquentation, la fréquentation s’élevant plutôt autour de 2,5 millions pour les éditions précédentes. Qu’en sera-t-il en 2024 ? Réponse à partir de vendredi !

En attendant, la ville, où une foule très dense commençait à se presser dans les boutiques hier après-midi, a retrouvé ses décorations de Noël, le sapin est installé depuis quelques semaines et décoré depuis quelques jours, dans un climat loin d’être hivernal : aujourd’hui, il fait 15°, ce qui ne m’a pas empêché de déguster mon premier verre de vin –blanc– chaud ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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