Où est Charlie ?
Notule en forme de livre-jeu célèbre, où il faut retrouver Charlie dans le décor… Ici, le but du jeu sera de retrouver Trésor-De-Janvier parmi d’autres lycéens dans la manifestation d’hier après-midi.
La photo n’est pas extraordinaire, mais elle était dans le journal ! Cela constituera un élément de preuve à charge pour être collée à son retour au lycée aujourd’hui ! Je téléphonerai d’ailleurs au proviseur pour doubler la colle : ces lycéens en profiteront pour se voir dispenser quelques rudiments d’orthographe, ça leur servira lors des prochaines manifestations…
Telle père, telle fille ?
Les lacrymo, c’était mieux avant !
Je ne sais pas ce qu’ils mettent actuellement dans les grenades lacrymogènes, mais, pour le coup, c’était mieux vraiment avant : ça piquait beaucoup moins, –mais vraiment beaucoup moins ! – les yeux, la gorge et le nez que celles qui sont utilisées aujourd’hui !
Nous en avons fait la cruelle expérience vendredi soir, en sortant d’un restaurant, et alors que se délitait le joyeux et assez fourni cortège des étudiants venus manifester leur hostilité à la réforme des retraites : ils étaient pris en chasse par la maréchaussée, qui venait juste de tirer plusieurs grenades lacrymogènes et nous avons été dans un épais brouillard extrêmement agressif pour nos pauvres muqueuses !
Echantillonnons l’Arietta de l’opus 111
Mettre la musique en statistiques, c’est mal ! A fortiori lorsqu’il s’agit de l’Arietta de la 32ème sonate, opus 111, de Beethoven, qui, comme je vous le disais il y a quelques temps, constitue « l’un des plus beaux cadeaux fait à l’humanité », de la part d’ « un sourd élu pour nous faire entendre l’inouï ». Et, cependant –mettant à profit mes nuits sans sommeil– je voulais vérifier si mes préférences établies étaient corrélées à la durée de ce sublime mouvement. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
En fait, non : il apparaît que la durée ne fait pas tout à l’affaire… Mes versions préférées sont assez également réparties entre les six dernières colonnes. Ce sont :
• Friedrich Gulda -Amadeo- ; • Annie Fischer -Hungaroton- ; • Steven Osborne ; • Yevgeny Sudbin ; • Friedrich Gulda -Philips- ; • Evgeny Kissin.
NB. Une septième version mérite de figurer dans ce panthéon, c’est celle du pionnier Artur Schnabel, qui interprète l’Arietta en 18:03. mais l’état de ces matrices très anciennes et très abimées réserve désormais cette très belle version à des oreilles qui supporteront ce vieux son. Toutes les autres versions figurant dans ce tableau vont techniquement du largement audible au remarquable. J’ai également éliminé d’office la version Philips d’Alfred Brendel, que je n’aime vraiment pas, et la dernière version de Daniel Barenboim, que j’aime encore moins…
La version la plus iconoclaste est assurément celle d’Anatol Ugorsky, qui étire l’Arietta sur 27 minutes : dans ce laps de temps, Wilhelm Backhaus aurait pu la jouer deux fois en entier et l’entamer une troisième fois…
Ma plus grande déception concerne la version Philips de Svjatoslav Richter, qui, ce soir-là, devait être bien fatigué… Il paraît que ça arrive même aux meilleurs !
Strasbourg, capitale de Pâques…
Les festivités de Noël à peine achevées et le grand sapin tout juste démonté, voici qu’arrive la saison des arbres de Pâques !
C’est également une nouvelle occasion de manger du chocolat et de faire bombance. Les vitrines commencent déjà à se décorer –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, Pâques étant, en Alsace, une fête importante, et l’occasion d’une journée de congé supplémentaire, le Vendredi Saint étant, ici, un jour férié légal.
Playlist du week-end : « Seconde chance »
J’ai entamé de bon matin une playlist « seconde chance », qui doit permettre de me faire éventuellement changer d’opinion à propos d’enregistrements que je n’apprécie pas, pour diverses raisons. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
A ce stade de mes écoutes –deuxième album présenté-, je n’ai pas changé d’avis :
• Das Rheingold, qui ouvre « Der Ring des Nibelungen », de Wagner, dans la version de Levine, est toujours aussi placide, englué dans des tempos assez lents –même si l’orchestre est fort beau-, et chanté presque sans passion parfois. L’une des deux ou trois versions que j’aime le moins, et mon opinion de ce jour n’a pas évolué !
• Elgar, Variations Enigma, Bernstein. Dans la dernière partie de sa vie, Bernstein dirigeait presque tout lentement, voire très lentement, et ce qui pouvait parfois fonctionner dans Mahler –mais, à vrai dire, je ne goûte pas non plus particulièrement ses dernières interprétations de Mahler– ne fonctionne guère dans les variations Enigma, qui en deviennent parfois bruyantes, voire tapageuses. Nimrod –variation 9– est d’ailleurs jouée comme l’adagietto de la cinquième symphonie de Mahler… Les compléments sont aussi lents et tapageurs –cf. extrait-.
A vérifier par ailleurs pour la suite si, comme dans mon souvenir :
• le troisième concerto pour piano de Beethoven est interprété de façon glaciale, au piano, dans la version présentée ; l’accompagnement orchestral, au demeurant, est assez moyen dans ma mémoire ;
• cette version de la neuvième symphonie est assez peu passionnante tant elle s’étire parfois en longueur -cette version fut pourtant assez largement saluée par la critique au moment de sa sortie-.
Playlist « Remontée dans le temps »
Profitant d’une journée de télétravail, je redécouvre quelques-uns des tout premiers CD que j’avais achetés, en 1984-1985, quand l’objet était encore cher et commençait tout juste à abonder les rayons des disquaires… Evidemment, à cette époque, le nombre de versions d’une oeuvre était encore relativement restreint, et le choix n’était donc guère pléthorique –et, de toute manière, l’objet était si cher en ces temps que je ne pouvais pas en acheter plus d’un ou deux par mois-. -Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Depuis, de l’eau a coulé sous quelques ponts, et, par exemple, si je suis revenu avec plaisir vers le coffret Bach, dont le livret est par ailleurs exemplaire, ou les concertos pour violon, la sonate de Liszt dans cette version est très loin de constituer ma version préférée ! Mais cette remontée dans le temps est tout-à-fait plaisante !
Playlist « L’Anglais comme une langue étrangère »
Dans la très chauvine revue « (The) Gramophone », bien connue de tous les mélomanes du monde entier et qui fêtera son premier centenaire cette année –toutes les archives ont été numérisées et sont accessibles aux abonnés-, affirmait régulièrement, dans ses critiques un peu anciennes –c’est désormais beaucoup moins vrai– que seuls les interprètes anglais étaient en mesure de réellement comprendre et d’interpréter la musique anglaise –sauf Toscanini, italien mais dont n’importe quel enregistrement était alors invariablement salué comme une référence incontournable et avait un statut absolu : le chef était alors intouchable, et s’il se trompait, c’était évidemment pour une bonne raison ! -. Tous les autres chefs chantaient la musique anglaise avec un fort accent étranger !
On a longtemps dit la même chose pour la musique française, qui nécessiterait selon les musicographes locaux –Diapason, feu Le Monde de la Musique, Harmonie, ou encore la disparue revue Disques, d’un absolu chauvinisme, absolument ridicule pour un lecteur d’aujourd’hui- un « esprit français » qui n’est pas donné aux étrangers…
Les choses ont évolué au fil du temps, de plus en plus de chefs ayant désormais un large répertoire international et, notamment, les « Variations Enigma » d’Elgar sont une pièce de choix pour de nombreux orchestres et chefs non anglais, et l’une de mes oeuvres de chevet pour mes nuits sans sommeil.
J’en ai une vingtaine de versions anglaises, de toutes époques, mais cela ne m’empêche pas d’en apprécier à leur juste valeur de fort belles versions à l’accents étrangers ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. On retrouvera ainsi dans cette playlist : un Allemand, un Français, un Italien et un Allemand naturalisé Américain : jolie brochette internationale !
A dire vrai, l’oeuvre est si joliment écrite qu’à part le total contresens de Bernstein, je n’en connais aucune mauvaise version.
Une autre collection annuelle !
J’ai mangé d’excellentes galettes en cé début d’année, et les meilleures sont celles du boulanger juste à côté de chez nous, qui vient de reprendre la boutique : elles sont juste exceptionnelles !
L’autre chose exceptionnelle que j’ai pu constater, c’est l’augmentation du prix de ces succulentes galettes… Mais bon : parfois, quand on aime, on ne compte pas !