Crayons de couleur

Aujourd’hui j’ai testé, pour m’amuser un peu, l’application en ligne Palette:ColorizePictures, sur les recommandations de Sardequin. Je voulais notamment vérifier à quel point elle était capable de recréer une image aussi proche que possible de la réalité. Pour ce faire, rien de bien difficile :
– j’ai choisi une photo non post-traitée au format RAW ;
– je l’ai transformée en noir et blanc de manière relativement sommaire, sans trop jouer sur l’équilibre de la lumière ou le contraste ;
– j’ai, pour finir, incorporé la photo en noir et blanc dans le logiciel en ligne –cliquer sur l’imagette de gauche pour la voir en plus grand– ;

Le résultat est tout-à-fait convenable : Miss Moneypenny n’est pas défigurée –les couleurs sont un peu trop saturées et les contrastes un peu trop prononcés cependant– et seul le fond a été assez librement interprété. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Étonnant, non ?

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Playlist « En semaine à l’opéra »

Disposant d’un peu de temps ces derniers jours après une période de relative disette pour mes oreilles, j’en ai profité pour écouter –en deux jours quand même– deux opéras que j’apprécie tout particulièrement : l’un très sérieux, l’autre beaucoup plus léger –je vous laisse deviner quelle étiquette colle le mieux à quelle oeuvre…-, dans d’excellentes interprétations et bénéficiant de très bonnes conditions techniques : productions luxueuses dès l’origine et remastering très soigné. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Les deux albums remontent à l’époque où Karajan était surnommé « Europas General Musikdirektor » et cumulait les  postes les plus enviables à Berlin, Vienne et Milan, multipliant par ailleurs les ventes de disques –enregistrements en 1966 et 1960 respectivement-.

« Die Fledermaus » est proposé ici dans sa version « de gala » –une version longue en quelque sorte, où chaque invité pousse la chansonnette-, avec des invités polyglottes prestigieux et l’intégralité des dialogues, relativement abondants et parfois très drôles –l’opéra est une sorte d’immense quiproquo-.

Cerise sur le gâteau, profitant de ces jours ouvrés –et travaillés par d’autres-, j’ai pu écouter tout cela « un peu fort », plus fort en tout cas que le dimanche, sans déranger le voisinage.
Evidemment, c’est assez jouissif et les oeuvres y gagnent beaucoup ! J’aimerais pouvoir écouter plus souvent à des niveaux sonores –assez nettement– plus conséquents !

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Iconoclaste en noir et blanc

Ce coffret me faisait de l’oeil depuis sa sortie, à l’automne 2021, mais je remettais sans cesse son achat à plus tard –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-…
Jusqu’au jour où, sur la boutique en ligne française, il avait augmenté de 40%, sans ne jamais plus fluctuer ensuite vers le bas ! Du coup,  je suis allé voir à l’étranger, et c’est sur la boutique allemande que ‘ai pu trouver ce bel objet, pour un prix inférieur de près de 40% par rapport à la boutique française -depuis, il a un peu augmenté Outre-Rhin également, mais avec des frais de port s’élevant à 5,35€ -ils sont passés à plus de 6€ désormais-. Comme, dans le même temps, j’ai réussi à revendre les deux intégrales des sonates de Beethoven que je possédais déjà et qui sont également incluses dans ce coffret, en réalité, il ne m’a quasiment rien coûté…

En revanche, il me procure un immense plaisir ! Outre les sonates de Beethoven, dont ces versions s’inscrivent très haut dans mon panthéon personnel, j’ai découvert un remarquable Ravel, des Chopin étonnamment rigoureux et poétiques –en général, je goûte peu ce compositeur– et même des enregistrements de jazz –compositions originales, d’accès relativement facile pour les auditeurs généralement rétifs à ce genre ; au hasard : moi-, qu’il enregistra à Birdland avec son sextet, reprises de standards célèbres.
Les tout premiers enregistrements de Gulda pour Decca remontent à 1947, quand il n’avait que 17 ans et que la firme anglaise s’était dépêché de lui dresser un pont d’or suite à sa victoire au prestigieux concours international de Genève, et l’on peut découvrir une étonnante 7ème sonate de Prokofiev -deuxième enregistrement de cette oeuvre encore toute jeune- côtoyant du Bach et du Mozart. C’est à cette époque d’ailleurs qu’il noua une amitié indéfectible avec Joe Zawinul, créateur de Weather Report.
Comme les enregistrements ont tous été parfaitement remastérisés, que la présentation est très soignée et que le livret trilingue est tout-à-fait intéressant, mon bonheur est complet !

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Viles considérations matérialistes

Les commerçants locaux doivent être contents, même s’ils affichent parfois des mines moroses : l’inflation en Allemagne est bien plus élevée qu’en France –quasiment le double, et c’est particulièrement marqué dans le Bade-Würtenberg-, et, du coup, nos teutons voisins viennent désormais en très grand nombre faire leurs courses en France, inversant le flux de consommation généralement constaté –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– !

Au-delà de la simple anecdote, cela se ressent réellement dans certains magasins, et plus particulièrement dans les grandes surfaces et les galeries marchandes : l’attente aux caisses est significativement plus longue et les parkings nettement plus remplis. Quant aux stations d’essence, elles sont nombreuses à être en rupture de stock : c’est bien la première fois, depuis plusieurs décennies, que l’essence est moins chère en France !

Et cependant, malgré ce constat, la filiale allemande de la boutique en ligne mondialement connue reste significativement  moins chère que la filiale française en ce qui concerne l’achat de CD, je viens encore de le vérifier. Comprenne qui pourra…

Retour aux sources…

Avec l’installation dans l’automne et histoire de me dégourdir les doigts, je me suis offert il y a quelques temps un nouveau jouet assez sympathique : une basse à diapason court, qui ménage un peu mes petites mains ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Il faut dire que mon ancienne basse, que j’avais prêtée de longue date à Nain Junior, m’est revenue dans un triste état lorsque j’ai voulu la récupérer : housse de transport perdue (!!!), potentiomètre de tonalité hors service, attaches de sangle perdues et, sans doute, manche à rectifier… Sans compter que je lui avais demandé de changer les cordes en nylon par un jeu de cordes métalliques à filet plat, ce qu’il n’a évidemment pas fait !

Bref, beaucoup travail à y effectuer, et , surtout, après mon passage par la guitare, un manche qui me paraissait désormais gigantesque –d’où le passage au diapason court : le manche est plus court d’une dizaine de centimètres et la longueur et le tirant des cordes sont adaptés à cette longue raccourcie– ! Le confort de jeu est excellent, parfaitement adapté à des mains de petite taille et les micros procurent de belles sonorités, d’autant que je gagne la possibilité d’effectuer des réglages plus nombreux et plus précis.

Depuis, je m’y remets avec bonheur et j’ai plusieurs partitions en stock pour faire travailler mes doigts !

Playlist « Mauvais goût »

Je vous le disais déjà ici ou , écouter les interprétations du chef anglais Leopold Stokowksi, pour de nombreux mélomanes et d’encore plus nombreux musicographes « éclairés », c’est mal et signe d’un absolu mauvais goût !

Soit, j’assume , sans m’en sentir le moins du monde coupable, faire preuve de mauvais goût en cette après-midi pluvieuse –on avait fini par oublier la pluie, depuis tant de semaines sans une goutte ! – en m’adonnant à cette playlist comportant de grandes oeuvres du répertoire. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Il n’empêche que la luxuriance orchestrale aux couleurs saturées sied tout-à-fait bien à Shéhérazade de Rimsky-Korsakov, que j’ai entendu des troisièmes symphonies de Beethoven moins héroïques et surtout vivantes que celle-ci et que la seconde de Mahler, compositeur dont il fut un champion très précoce –aussitôt qu’en 1918– est à mes oreilles l’une des toutes meilleures versions de cette oeuvre – dans une optique large de tempo alla Bernstein, mais (sacrilège ! s’exclameront certains) en beaucoup mieux ! -.
Ces enregistrements ont tous été réalisés par un chef octogénaire ou nonagénaire qui conservait encore une énergie de jeune homme et sont tous d’un excellent niveau technique.

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Playlist « Play it loud ! »

En cette matinée un peu grise et pluvieuse par intermittence –mais après les grosses chaleurs estivales, qui irait s’en plaindre ? -, je peux me consacrer à cette courte playlist, toutes fenêtres fermées –mais vitres vibrantes– afin d’augmenter un peu le volume…

Parfois, écouter un peu fort est tout-à-fait réjouissant, et c’est dans cette perspective que j’ai construit cette playlist : des prises de son qui peuvent tirer profit d’une écoute à haut volume, de telle sorte que mes oreilles tirent profit de nouvelles enceintes que je n’avais pas encore testées dans ces conditions, alors qu’elles sont installées depuis plusieurs semaines, mais ceci est une autre histoire ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Evidemment, ces prises de son quelquefois très démonstratives et parfois truffées d’effets –ajout de réverbération artificielle, rotations de phase…- d’instruments  dont certains sont amplifiés  n’ont le plus souvent rien à voir avec le naturel des meilleures prises de son de musique classique, mais, à vrai dire, ce n’est pas le propos, et elles sont toutes, dans leur genre, très réussies !

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Souvenir de vacances

Il y a dix jours, déjà… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Je suis toujours aussi positivement étonné par la qualité des photos de l’iPhone, y compris à la tombée de la nuit, quand la lumière commence à manquer un peu ! Du coup, le reflex sort de moins en moins souvent de son sac…

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Playlist « Redécouverte enthousiasmante » !

Je vous avais déjà parlé un peu, ici et , de ce singulier pianiste autrichien Friedrich GULDA, pianiste classique extrêmement talentueux mâtiné d’un pianiste de jazz contrarié, qui e fit passer auprèsès de nombreux mélomanes français pour un dangereux iconoclaste –c’était en revanche une véritable star en Allemagne et en Autriche, son pays natal, où ses interprétations de Beethoven restent considérées comme des références de premier plan-.

Je réécoute aujourd’hui le coffret –cliquer sur l’imagette de droite pour la voir en plus grand– par le versant des concertos pour piano, sachant que l’achat dudit coffret, qui est malheureusement d’une grande pauvreté éditoriale, valait très prioritairement pour les sonates pour piano, restituées dans d’excellentes conditions techniques. Cependant, je n’avais à ce jour que très rarement écouté les concertos dans cette version, et très distraitement encore…

J’avais tort : une écoute plus concentrée de ce corpus, très bien enregistré en 1972,  procure en effet beaucoup de satisfactions ! Friedrich Gulda, clair, vif et souvent brillant, se montre d’une liberté totale et, d’une certaine manière, il préfigure, avec une technique supérieure, certaines lectures historiquement informées, et l’accompagnement de Horst Stein, chef possédant un métier indéniable, ne nuit en rien à ces interprétations enthousiasmantes ! –Cliquer sur l’image pour voir en plus grand les pochettes d’origine-.

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