L’ultime retour des petits hommes verts

Si l’on en croit la bande-annonce ci-dessous, nos héros ont pris un vrai coup de vieux –surtout lui-; il apparaît également qu’ils ont un fils… Leur chef a désormais une barbe grisonnante –et toujours l’air passablement dépassé par les événements-… Leur ennemi intime, que l’on avait cru mort un instant, est toujours vivant et semble fumer plus que jamais…

Ils reviennent bientôt, et c’est très vraisemblablement pour la toute dernière fois ! Ultime occasion de découvrir, enfin, la vérité qui nous échappait jusqu’ici ?

Tuerie d’automne !

Avec le retour de l’automne, l’un de mes desserts favoris –en général, je mange peu de sucre, mais, de temps à autre, je ne refuse pas un dessert, même si, en la matière, j’ai des goûts peu variés : tiramisu, café liégeois et, donc, cette chose légère et savoureuse, connue sous d’autres contrées sous le nom de Mont-Blanc et, localement enrichi, dégusté sous le vocable de torche aux marrons-.

Depuis quelques jours, on en retrouve, enfin, en pâtisserie et, ce matin, j’ai craqué et en ai achetés de quoi en manger tout le week-end –je ne cuisine quasiment aucun dessert moi-même, hors quelques tartes de saison– ! Accompagné d’une composée de mandarines, c’est absolument goûteux !

Playlist pour clore l’été

En ce dernier jour de l’été, la journée a commencé par un brouillard épais et inattendu, qui a provoqué de forts ralentissements sur la route : j’ai mis près du double du temps habituel pour arriver au bureau ce matin. Et puis, tout d’un coup, vers 10 heures, le soleil a dissipé ces denses volutes et nous avons eu droit à une magnifique journée estivale !

Sans une seule note des « Quatre saisons » de Vivaldi, solution qui eût été trop commode , c’est aussi une playlist sur le thème de l’été qui fait mon bonheur depuis quelques minutes, avant d’entrer, dès demain, en automne –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Précisons que, de l’album Satie, seules les « Cinq grimaces pour le songe d’une nuit d’été » font partie de mes écoutes du soir. Quant à l’album de Janis Joplin, que je n’aime pas outre mesure par ailleurs, il contient une formidable reprise de « Summertime » de Gershwin –cf extrait ci-dessous-.

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Arnac’O’Vinyle -coûteuse !-

La mise sous pression actuelle des usines de pressage des disques vinyles par les « Majors » engendre des erreurs coûteuses –pour le consommateur-, assez proche de la tromperie sur la marchandise !

C’est à lire ici et c’est, au final, assez cocasse –sauf pour ceux qui se sont fait avoir-. L’article en apprend aussi beaucoup sur la qualité de fabrication de certains LP actuels –pressages de 33T réalisés à partir de fichiers •mp3 par exemple…-.

Bref, et pour résumer : pour la modique somme de 300$ soit quand même 250,23€ au cours du jour, vous pourrez écouter un demi-LP selon votre goût, l’autre moitié étant vraisemblablement appelée à vous irriter au pire, vous déconcerter au mieux.
Rassurez-vous, si par hasard vous deviez être concernés –ça m’étonnerait, vu le profil des lecteurs de ce blog…-, vous serez remboursés –encore heureux !-.

Pour ce qui me concerne, même en CD Collector, je n’aurais pas acheté cela, mais quand même, je compatis…

L’affront fait au Brexit…

Alors que les négociations autour du Brexit semblent tourner irrémédiablement à l’aigre –lire ici, ou encore -, la nuit de clôture du festival  annuel des « BBC Proms » a constitué pour de nombreux Brexiters un véritable affront !

Premier affront : le chef officiant était le Finlandais Sakari Oramo, europhile convaincu et invité là pour célébrer l’anniversaire des cent ans de l’indépendance de la Finlande, ce qui valut un très beau Finlandia, de Sibelius, dans sa très rare version pour orchestre et choeurs. –Extrait à voir et entendre ici, avec, en prime, à 2:23, une jolie contrebassiste de l’orchestre de la BBC !-.
Plus « outrageous » encore pour certains esprits chagrins : les images retransmises en direct par la BBC, chaîne très officielle en Angleterre, ont relayé durant plus de deux heures la vision d’un Royal Albert Hall submergé régulièrement par le drapeau européen –7000 avaient été distribués à cette occasion par des Remainers bien intentionnés…– , qui a pris le pas, souvent –et même durant le très victorien « Land of Hope and Glory » d’Elgar…-, sur l’Union Jack !
Cliquer sur la copie d’écran, de mauvaise qualité, pour la voir en plus grand, ce qui n’améliorera pas pour autant la qualité…-.

De quoi froisser quelques susceptibilités, de l’autre côté de la Manche !

Playlist pour aborder l’automne

Ici, la météo s’oriente délibérément vers un ancrage automnal : chute de feuilles et de pluies, couleurs virant au rouge et or, température frisquettes du petit matin… C’est cependant très joli lorsque le ciel n’est pas complètement bouché ! L’entée dans le week-end s’annonce sous le signe d’une playlist entamée au petit jour, avant le lever du soleil, et me vaut une déception et bien des satisfactions par ailleurs ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

La déception, c’est l’album consacrée aux oeuvres pour piano et aux concertos pour piano de Ravel par Samson François, dont on peut lire un peu partout qu’il fut un très grand interprète du compositeur et que ces disque sont légendaires : c’était peut-être vrai au concert, mais au disque, je reste dubitatif : j’ai dû passer à côté de la légende, pour ma part…
En tout cas, je trouve cela « bien sans plus », avec beaucoup d’idiosyncrasies, un jeu extrêmement heurté et assez pauvre en couleurs –question de prise de son, peut-être ?-… Il faudra que je retente ultérieurement, je viens seulement d’avoir ce petit coffret et sans doute nécessite-t-il un temps d’apprivoisement. Quoi qu’il en soit, à ce jour, je préfère quasiment toutes les autres intégrales de l’oeuvre pour piano de Ravel qui trônent sur les étagère de ma discothèque –avec une mention spéciale pour celles de Pascal Rogé et de Steven Osborne-.

Je ne vous présenterai pas outre mesure l’album « Live And Dangerous » de Thin Lizzy, j’en ai déjà fait mention assez souvent ici : l’un des très grands disques enregistré en concert, avec une set-list vraiment bien construite et des chansons souvent attachantes, jouées avec punch et lyrisme.

Généralement, mon rapport à Chopin est à peu près aussi problématique que celui que j’entretiens avec Mozart… Pour autant, j’aime assez sa sonate pour violoncelle, et le disque envisagé ce jour, outre qu’il propose une très belle version, permet également d’entendre la non moins belle sonate pour violoncelle et piano n°2 de Mendelssohn, si joliment écrite.

A contrario, la musique pour piano du compositeur polonais m’ennuie assez vite, sauf lorsque je trouve un pianiste capable de m’y intéresser : c’est le cas du jeune –à l’époque– et bouillonnant Ivo Pogorelich, qui se montre très personnel dans ces « Préludes », mais sait me les rendre intéressants et plus que supportables en leur apportant beaucoup de substance et de contrastes –le toucher et la sonorité du pianiste sont magnifiques-, très loin de certaines interprétations un peu mièvres ou moins musclées que j’ai pu en entendre ici ou là.

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Playlist avec un D

Après une longue journée laborieuse et comme toujours à cette occasion, c’est une playlist sans histoire et sans thématique particulière à laquelle je m’adonne pour débuter la soirée : le titre de chacun des albums retenus pour agrémenter mes oreilles commence par la lettre D. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

On commence avec « De l’amour, du lard ou du cochon ? » de Thiéfaine –1980-, album de transition entre ses deux premiers albums et « Soleil cherche futur », qui inaugura un nouveau style musical, beaucoup plus rock et moins orienté « chanson française ». ici, on se situe clairement dans un entre-deux, l’évolution musical est sensible, mais pas encore marquée. Ce disque contient en outre quelques pépites drolatiques, dont l’extrait proposé ci-dessous.

Don’t You Worry About Me » de Joey Ramone –2002– est très vite devenu un classique, d’autant qu’il s’agit d’une publication posthume, Le chanteur étant décédé quelques semaines auparavant. A mes oreilles, l’un des plus beaux albums de la décennie 2000, prodigieux d’énergie et de bonne humeur malgré les circonstances -Joey Ramone était déjà très malade et se savait condamné à court terme au moment de son enregistrement-.

« Dirty Works », des Rolling Stones 1986-, est le mal-aimé de leur discographie : enregistré à un moment de fortes tensions entre Mick Jagger et Keith Richards, l’album n’est pas si indigne qu’on l’a souvent dit, sans non plus atteindre des sommets vertigineux. Quelques titres sont vraiment bons, mais, surtout, l’ensemble est saccagé par une prise de son épouvantable, typique de ces années-là, avec une batterie vraiment enregistrée très en avant, qui rend l’écoute difficilement supportable !

Enfin et a contrario, « Disintegration » –1989– est régulièrement considéré comme l’une des très grandes égalisations de The Cure, à juste titre me semble-t-il ! De magnifiques textes, servis par des mélodies inspirées et invariablement plaisantes. Un doux parfum nostalgique embaume l’atmosphère de ce magnifique disque.

Une playlist qui me permet de retrouver mes deux groupes préféré, que demander de plus ?

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50 nuances de gris -à peu près- !

En attendant que le ciel nous tombe sur la tête, puisqu’il paraît qu’il devrait tomber l’équivalent d’un mois de pluie dans la nuit –j’entends déjà le raffut concert à venir des pompiers…-, l’horizon s’obscurcit sérieusement ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Un robot pas à jour !

Parfois, l’intelligence artificielle et les robots font preuve de « bêtise » et, surtout, d’absence totale du plus élémentaire discernement.
Ainsi, chaque année depuis 5 ans au moment de la rentrée scolaire, la boutique en ligne la plus célèbre me rappelle d’acheter des manuels scolaires de seconde, parce qu’un jour, j’en avais commandés pour mini-Nain, qui, à cette époque, entrait effectivement en seconde.

Cela étant, le robot doit penser qu’il est spécialement peu performant scolairement –or, depuis, il a eu son Bac brillamment, puis un BTS et s’oriente vers une poursuite d’études en université ou dans une école d’ingénieurs…– et qu’il a donc quintuplé cette classe, puisqu’il me recommande systématiquement les mêmes manuels depuis cette date…

Il reste encore quelques progrès à faire en la matière. Etonnamment, les recommandations musicales qui me sont proposées sont autrement plus pertinentes et résister à la tentation bien plus difficile ! Ma wishlist s’allonge déraisonnablement –même si je reste assez raisonnable pour ne pas céder…-.

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Playlist avec un C

Les journées laborieuses passées à circuler beaucoup sont peu propices à mûre réflexion pour choisir tranquillement une playlist longuement mitonnée… Les playlist alphabétiques entamées précédemment restent une solution commode pour faire rapidement la joie de mes oreilles rapidement et efficacement.
Celle du jour est logiquement consacrée à des albums dont le titre commence par la lettre C et couvre une petite période s’écoulant entre 1979 et 2007. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

De manière un peu plus détaillée, on trouve donc :

Jacques Higelin – Champagne pour tout le monde. 1979. La chanson-titre « Champagne » fut l’un de ses plus gros succès, le reste est assez oubliable à mon goût…

Neil Young – Chrome Dreams. II 2007. Il s’agit-là de la date de parution officielle de l’album, mais certaines chansons sont bien  plus anciennes –notamment l’extraordinaire « Ordinary people », un de ses titres les plus époustouflants; 18:33 de musique assez torturée supportant l’un de ses meilleurs textes- et ont été écrites pour faire suite à l’album « Chrome Dreams », prévu en 1977 mais jamais édité depuis cette date !

The Feelies. Crazy Rhythms. 1980. Une musique « pop-rock after-punk » fraîche et nerveuse, portée par des guitares claires et acérées, sur des rythmes tribaux ! A priori, un drôle de mélange ! Mais c’est très efficace et absolument vivifiant pour entamer une soirée joyeusement !

Joy Division. Closer. 1980. Evidemment, ce second et dernier album du groupe est beaucoup plus sombre que celui des Feelies, comme vous pourrez l’entendre dans l’extrait ci-dessous… A la date de sa sortie, Ian Curtis n’était déjà plus de ce monde, et le groupe s’était reformé sous le nom de New Order, s’orientant progressivement vers d’autres horizons musicaux. Selon moi, l’album le plus profondément sombre et désespéré de l’histoire de la pop-music avec « Pornography », de The Cure.

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