Playlist sonore mais pas toujours

Ce matin, tôt, j’ai entamé une playlist qui s’est égrenée tout au long de la jnournée entre d’autres choses à faire, dont un très agréable repas en terrasse sur les bords de l’Ill où se construit –depuis quelques années et pour quelques années encore– un nouvel éco-quartier abritant le nouveau conservatoire national et proposant une très spacieuse et très belle médiathèque, le plus grand complexe cinéma d’Europe –avec pop-corn dans des seaux énormes modèle « famille nombreuse »– et des tours élancées, les trois « Black Swans » –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Bref, une belle journée ensoleillée, égayée par un chouette album des Rolling Stonesmalgré la date tardive, je l’aime assez, il propose quelques titres bien calibrés-, les versions originelles des chansons des Sex Pistols que l’on retrouvera plus tard sur « Never Mind the Bollocks », et qui font comprendre bien mieux ce qu’était l’esprit punk que les versions que l’on entend sur leur album officiel –cf. extrait ci-dessous-.

Les sonates de Schubert par Kempff sont intéressantes pour les plus courtes d’entre elles, où le pianiste se montre très à l’aise dans la maîtrise de la petite forme, et où, plus poète qu’orateur, il n’a pas besoin de dérouler un discours savamment articulé. Les plus ambitieuses de ses oeuvres pianistiques me séduisent nettement moins, quelle que soit la version envisagée d’ailleurs ! Enfin, l’album de Tveitt est très agréable à écouter, et très bien enregistré de surcroît ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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Playlist late 70’s

C’est une toute petite playlist que je me suis savamment mitonné pour entamer la soirée  !

Quatre titres seulement,  tous enregistrés en 1979 et dont les albums de provenance, qui connurent tous un franc et mérité succès lors de leur sortie, présentent des pochettes très semblables, genre musical oblige : c’est très « Ska revival », tout ça, et plein d’un bon groove, d’entrain et de bonne humeur : tout ce qu’il faut après une longue journée de travail et avant une courte soirée qui s’annonce encore laborieuse…

Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand, et sur l’extrait sonore pour sourire à cette soirée estivale !-.

Même pas in extremis !

Les bonnes habitudes se perdent ! Avant, j’attendais le dernier jour et m’armais d’huile de coude, de Ty-Pex et d’anti-migraineux pour affronter ma feuille d’impôts, pré-remplie ou pas –la partie pré-remplie étant la plus basique…-. Cette année, je m’en suis occupé deux jours avant la date fatidique ! On n’arrête pas le progrès…

L’an dernier, j’ai utilisé la « déclaration en ligne », ça allait déjà plus vite !!! Cette année, c’était beaucoup plus rapide encore :  en effet, les rubriques utilisées l’année précédente sont présentes de manière hiérarchisée, inutile de tourner la feuille dans tous les sens ou de naviguer entre plusieurs fenêtres pour les retrouver. Ensuite, ils ne demandent pas des pages d’écriture supplémentaires, puisqu’ils gardent trace des données antérieures.

Bref, je ne dirai pas « Que du bonheur ! » –faut pas exagérer quand même…– mais enfin, moins de 5 minutes là où auparavant il m’arrivait de passer bien plus de temps, c’est autant de gagné pas perdu !

Fin -provisoire- de ma semaine de travaux forcés…

Le week-end prolongé qui s’annonce marque aussi la fin -provisoire- d’une semaine d’environ 70 heures laborieuses, qui recommencera la semaine prochaine et s’achèvera définitivement la semaine d’après… Au demeurant, je ne m’ennuie pas du tout dans ce travail, même si les trajets entrepris sont un peu longuets –200 kilomètres aller-retour chaque jour-, mais pas désagréables grâce au covoiturage, parfois de luxe comme l’an dernier !

Au programme de ces journées chargées : lever invariablement vers 06 heures, voire avant, planification du travail pour ma secrétaire, départ vers d’autres destinations de labeur –ce matin, nous avons failli arriver en retard, du fait d’un énorme bouchon où nous avons perdu une grosse demi-heure-, retour après 20 heures et fin de ma journée de travail vers 22 heures, après traitement des nombreux courriels –qui demandent forcément un traitement urgent– adressés par ma secrétaire…
Le tout par une forte chaleur, au moins cette semaine !

Avec tout ça, pas la moindre note de musique, quasiment, depuis lundi…

Toi aussi, adopte un canard

Une course exceptionnelle et originale –et pour une jolie cause– se déroulait hier après-midi, par une très forte chaleur, sur une partie de l’Ill, l’un des affluents du Rhin qui ceinture la « vieille cité » strasbourgeoise. –Cliquer sur l’affichette pour découvrir en plus grand de quoi il s’agit-.

Chacun pouvait y participer en adoptant un  joli canard jaune –voire plusieurs pour les plus ambitieux fortunés– invité à concourir par substitution pour gagner un assez joli premier prix !
Il y en avait 15 000 à barboter, sous les vivas d’une foule nombreuse et bigarrée, tous très bien entraînés toute la semaine précédente par leurs propriétaires, et qui ont ainsi défilé en un peloton assez serré sur l’eau… Un seul a gagné !

Playlist partiellement utilitaire

Une partie de la playlist du jour est essentiellement « utilitaire ». –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

L’autre jour, l’un des acteurs de la musique dématérialisée offrait un album en fichier « très haute définition », consacré à des extraits orchestraux d’oeuvres de Wagner. Je ne suis pas un très grand consommateur de ce type d’extraits, bien qu’ils puissent s’avérer utiles aux moins expérimentés pour aborder, mais alors de manière très partielle, le corpus wagnérien.
Quoi qu’il en soit, les prises de son, en effet, sont remarquables à bien des points de vue, et m’ont servi à peaufiner, ce matin, mon système d’écoute de musique dématérialisée, en m’appuyant sur l’utilisation à la fois d’un micro que j’avais sous la main et de quelques recherches sur la toile, notamment ici ou encore , pour essayer d’améliorer modestement les imperfections des pièces où j’écoute de la musique, par le biais d’une légère égalisation des courbes de réponse –les puristes vous diront que c’est le mal absolu…-.

Ce qui me donne ces ajustements, dans le bureau, où j’écoute d’assez près des enceintes « compactes » reposant sur des pieds, et dans le salon, où les enceintes colonnes sont plus éloignées et dans un ensemble plus réverbéré –cliquer sur les imagettes pour les voir en plus grand-.

Testés sur l’album « Tommy » des Who, premier « Opéra Rock » de la jeune histoire de cette musique, ces réglages fonctionnent très bien : la batterie de Keith Moon casse un peu moins les oreilles que d’habitude –je n’ai jamais outre mesure apprécié ce batteur certes impressionnant de prime abord, mais obligé de multiplier les figures brisant en fait le rythme par son incapacité avouée à maintenir un tempo stable : c’est très curieux pour un batteur-. Par ailleurs, près de cinquante ans après sa sortie, l’album a assez bien résisté à l’usure du temps, même si ce concept n’a guère connu de postérité vraiment remarquable.

Les deux disques de Janos Starker proviennent d’un coffret très joliment présenté et comprenant de vraies merveilles. Petit, lorsque j’étudiais le violoncelle, Starker était mon violoncelliste préféré, au grand dam de mes camarades qui lui préféraient tous, largement, Rostropovich –dont je n’ai jamais, personnellement, trop aimé le gros son vibré-. Cette préférence pour un jeu sobre et une sonorité plus mate m’est toujours restée, et la personnalité très humble de Starker est appréciable : grand fumeur devant l’éternel –plus de 60 cigarettes par jour, avant de réduire à une vingtaine à partir de ses 80 ans…-, buveur occasionnel –mais alors, en assez grande quantité– des meilleurs bourbons, il disposait d’un sens de l’humour et de l’autodérision certain. Et, vraisemblablement, d’un sacré tempérament : il annula un concert aux Etas-Unis parce qu’on lui avait refusé le droit de fumer une cigarette dans sa loge !
Janos Starker fut également un chambriste remarquable, le plus souvent avec son concitoyen pianiste Gyorgy Sebok. Les prises de son Mercury sont généralement superlatives eu égard aux standards de l’époque.

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IA : la suite de la rouste…

Pour l’humain, la rouste semble la voie… Ce matin, tôt, AlphaGo a encore gagné, et plus largement qu’il y a deux jours.
Le plus étonnant, pour le spectateur, c’est le temps de réflexion utilisé par la machine, qui semble analyser les choses très rapidement et répondre parfaitement « au jeu parfait » du champion humain, selon les analystes du programme. En effet, malgré ce « jeu parfait », la défaite des blancs s’est dessinée assez vite… Reste encore une manche pour sauver l’honneur de l’humanité ! En attendant, ce matin, c’est toute la Chine qui pleure…

Le développement de cette partie, très esthétique et toujours aussi bien commenté, est à voir sur cette vidéo.

IA : comment ce qui devait arriver arriva

Et bien voilà, celui qui aurait mieux fait de se taire a été battu par l’intelligence artificielle dans le dernier jeu de plateau qui échappait encore –un peu, mais de moins en moins depuis l’an dernier déjà-. AlphaGo a donc battu Ke Jie, numéro un mondial du Go, après avoir « écrasé » l’an dernier Lee Sedol, ex-numéro un mondial…

Ke Jie affirmait pourtant qu’une défaite contre l’intelligence artificielle était exclue, mais avait cependant, dans un premier temps, refusé de lutter contre elle. Il s’était donné,  néanmoins, toutes le chances de l’emporter : temps de réflexion accru à 3 heures pour chaque joueur –contre 2 x 2 heures seulement l’an dernier-, une tactique visiblement empruntée à l’observation des tactiques de l’intelligence artificielle, mais cela n’a pas suffi… Deux matches, jeudi et samedi, pourraient cependant lui permettre de prendre sa revanche ! En Chine, ils n’en sauront cependant rien…

Les plus patients des lecteurs –non chinois– ou les quasi-insomniaques comme moi peuvent suivre toute la partie sur la vidéo proposée ci-dessous… Attention, ça dure un peu longtemps, mais c’est passionnant et les commentaires sont de qualité ! La partie proprement dite commence vers 35 minutes dans la vidéo.

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Playlist brève -mais intense-

Comme prévu, un agenda fort rempli me laisse peu de temps à consacrer à mes oreilles ! Néanmoins, j’ai dégusté avec beaucoup de plaisir un menu de gourmet avec cette très belle version de la 9ème symphonie de Beethoven, enregistrée en concert en novembre 1957 -dans une très bonne stéréo- par Otto Klemperer, un quatuor de très bons solistes, un Philharmonia Orchestra des grands jours et des choeurs qui se produisaient pour la première fois en concert. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

On a retenu du chef l’image d’un vieillard très austère et passablement grincheux, conduisant tout un peu au ralenti dans ses dernières productions. On est très loin de cette image ici !
Hormis un deuxième mouvement conduit dans un tempo ample, mais remarquablement construit, les autres mouvements sont plutôt vifs eu égard aux tempi adoptés par d’autres chefs de l’époque. C’est bien plus rapide que ce que pouvaient proposer des chefs comme Furtwängler ou Jochum durant cette période, par exemple, même si ce n’est pas aussi élancé que Toscanini ou Karajan.

Klemperer propose une architecture solide et une vision très marmoréenne de la partition, et s’appuie sur la division des premiers (à gauche) et des seconds violons (à droite) pour mettre en valeur nombre de détails de la partition. Comme toujours chez lui, un grand soin est accordé à la lisibilité de la petite harmonie et les timbales occupent une place extraordinaire.

Orchestre de studio par excellence, remarquablement polyvalent, le tout jeune Philharmonia Orchestra, coaché pendant dix ans par Karajan depuis sa création en 1945, joue magnifiquement bien en concert. Fleuron des orchestres anglais au sortir de la guerre, Il fut constitué par le producteur pour EMI Walter Legge, qui débaucha ailleurs quelques-uns des meilleurs solistes des autres orchestres anglais. L’expérience ravit visiblement les musiciens et Klemperer, qui fut nommé « chef à vie » du Philharmonia Orchestra en 1959. Durant un peu plus de dix ans, ils accomplirent ensemble « l’été indien » du chef, qui enregistra alors beaucoup avec eux.

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Stéréotypes de genre…

Trouvé dans ma boîte à spam, aujourd’hui, en prévision des fêtes à venir… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. La période est propice à ce type de courriels, j’en reçois une vingtaine par jour, a minima.

Ma pensée du –petit– jour : renvoyons ces publicistes à l’école maternelle, où l’on apprend, à travers les programmes, que les stéréotypes de genre, c’est mal ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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