J’ai complété ma panoplie de vacancier !

Derrière ce titre écliptique se cache l’achat, hier et en occasion, d’un nouvel objectif 55-300, qui vient se substituer, pour le quotidien, au 70-300 que j’utilisais jusqu’alors. Le nouveau est en « état exceptionnel », il n’a servi que moins de dix fois à son ancienne propriétaire et comme il est relativement ancien dans la gamme du constructeur –mise sur le marché en 2010– en ces temps d’obsolescence programmé, il a forcément pas mal décôté depuis sa sortie il y a 7 ans –même s’il reste toujours en vente dans le circuit officiel, son prix neuf a également un peu chuté-. –Cliquer sur l’image pour voir en plus grand ce joli caillou-.

Cela faisait longtemps qu’il me faisait de l’oeil, et j’avais déjà envisagé son achat il y a plusieurs années, mais je reportais cette décision en raison d’autres priorités, puis je m’étais orienté vers le 70-300 dont je vous ai déjà parlé, acheté, celui-ci, pour une bouchée de pain pour cause de liquidation totale ! L’occasion, décidément, fait le larron, dans les deux cas !

Du coup, dans un premier temps, je vais sans doute revendre ou donner le Nikon 55-200 dont je n’aurai plus l’usage. Quant au 70-300, qui n’a pas démérité, je vais le conserver, dans un premier temps, pour la fonction Macro très pratique qu’il propose, et qui est absente sur ma nouvelle acquisition. Mais, pour les longues balades, il restera à la maison : comme il n’est pas stabilisé, l’utilisation des plus longues focales nécessitait utilisation –et donc le transport– d’un trépied, ce dernier étant plutôt lourd et encombrant. Mon sac de photographe est déjà suffisamment plein et pesant pour repas rajouter, chaque jour, une charge supplémentaire. Ce nouvel achat va contribuer à l’alléger.

C’est en effet tout l’avantage du nouveau Nikon 55-300 : il dispose d’une stabilisation qui, d’après ce que j’ai pu en tester rapidement, semble très performante ! A moi les jolies photos de vacances !

Une ville -encore- à l’honneur

Depuis dimanche, le classement de Strasbourg au patrimoine mondial de l’humanité s’étend à ce que l’on appelle ici « La Neustadt« , à savoir l’extension de la ville hors de ses limites initiales par les Allemands, durant la période 1870-1918.
Le centre-ville historique et la cathédrale –tout le quartier qu’on appelle ici « La Grande-île »-, étaient déjà inscrits au patrimoine mondial de l’humanité depuis 1988.

Cette extension du centre ville vers le nord-est et le Rhin forme un ensemble architectural cohérent de 90 hectares, longtemps raillé par les habitants, qui y voyaient d’abord essentiellement la trace d’une architecture wilhelminienne un peu grandiloquente –mais très pratique, et proposant un niveau de commodités inconnues dans les constructions françaises de l’époque-.
C’est dans ce quartier qu’on retrouve l’opéra, le Palais de justice et le palais universitaire, notamment. Des bâtiments plutôt cossus et majestueux, bordant de larges avenues qui redessinent la ville et l’étirent vers la frontière.

Il s’agit d’ailleurs de l’ensemble architectural allemand de cette époque le mieux conservé, puisque les grandes villes d’Outre-Rhin furent largement bombardées –et partiellement ou totalement détruites– par les Alliés durant la seconde guerre mondiale.

Au travers de cette extension, l’ensemble du patrimoine désormais classé permet de mettre en évidence de fort jolie manière les traces du passé géopolitique si particulier de Strasbourg, ville de rencontre de multiples influences européennes.

Le retour du roi

Garry Kasparov, affectueusement surnommé « L’ogre de Bakou », revient, au moins ponctuellement, vers le jeu d’échecs qu’il avait abandonné pour se lancer dans la politique, ce qui ne lui a guère réussi dans son pays et lui a même valu quelques jours d’emprisonnement et autres brimades, dans un état où le statut d’opposant est loin d’être simple…

Dernier vrai génie du jeu non nourri à l’intelligence artificielle, dont il accompagna et favorisa l’émergence, son retour fait d’autant plus sensation qu’il sera opposé à la jeune garde des joueurs actuels, qui ont tous appris à jouer en mobilisant cette forme d’intelligence.

Son jeu plutôt agressif et tourné vers l’offensive, fondé sur l’intuition et une préparation théorique qui, à l’époque, allait très au-delà des standards alors connus, résistera-t-il aux assauts de ces plus ou moins jeunes pousses prometteuses ?

L’événement se déroule à Saint Louis, aux Etats-Unis, dans le cadre d’un tournoi de « Blitz » –parties rapides– et il promet d’être intéressant ! L’an dernier, lors d’un match exhibition, il avait littéralement écrabouillé, lors d’une partie rapide, le n°2 mondial, Wesley So, totalement dépassé par l’agressivité et les intuitions de l’Ogre de Bakou –qui avaient aussi déstabilisé ponctuellement les commentateurs de la petite vidéo ci-dessous, un peu pantois semble-t-il devant cette performance !-. Sans doute ce format de parties rapides lui convient-il mieux, à 54 ans, pour exprimer son talent resté unique dans le monde des échecs.

Ventilons un iMac…

En temps « normal », c’est à dire quand la température dans mon bureau est de l’ordre de 19 à 20°, lorsque je lance l’ordinateur, sa température interne est de l’ordre de 28-29°, puis s’élève progressivement pour se fixer autour de 40°, température rarement dépassée, sauf en cas de charge lourde sollicitant beaucoup le processeur.

Ces derniers jours, il fait si chaud dans toute la maison que l’ordinateur, dès son lancement, dépasse déjà les 30° puis voit sa température augmenter rapidement, franchir allègrement le mur des 45° et s’accroître encore… –Cliquer sur l’imagette pour la voir en plus grand-.

Du coup, je travaillé un peu moins silencieusement que d’habitude, puisque j’ai préféré mettre les ventilateurs en fonctionnement plus rapide et que, donc, je les entends –un peu, et quoi qu’il en soit beaucoup moins que n’importe quel PC que je connais– tourner en permanence.

Playlist pour temps de canicule

La température caniculaire qui règne ici n’est pas propice aux longues écoutes concentrées… Il fait excessivement chaud depuis hier, et cela ne devrait pas s’arrêter avant, au mieux, ce week-end ! Du coup, entre limonade glacée et citronnade on the rocks –même pas envie de bière, ça n’étanche pas assez la soif…-, chacun essaie de survivre tant bien que mal, sachant que chaque geste équivaut à un litre perdu en sueur, à peu près… En ville, la température atteignait 38° à certains endroits, ce qui fait beaucoup ! Vivement les vacances au frais –c’est pour bientôt, mais j’aurai l’occasion d’en reparler d’ici là-.

Le port de la cravate, un peu obligatoire aujourd’hui –alors que je n’en mets plus que très rarement désormais– était juste pénible ! Idem pour les déplacements en voiture, d’autant que la climatisation de la mienne vient de rendre l’âme très inopinément et que je n’ai pas encore eu le temps de la recharger… Un voyage en four, en quelques sortes !

Du coup, en rentrant, c’est une playlist ne demandant pas trop d’efforts que j’ai rapidement élaborée –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-et dont je profite durant la rédaction de cette brève notule.

Ce qui n’empêche pas qu’elle comporte au moins une vraie rareté, longtemps quasi-inaccessible en France : je vous laisse deviner de quel titre il s’agit ! Ça vous permettra de gagner une jolie récompense, le cas échéant ! Pour le reste, c’est plutôt bien diversifié, alternance entre du très connu, du très vivifiant et de nombreux extraits de concerts.

Inutile de détailler cet ensemble, composé de nombreux petits bijoux –la longue version de « Every breath you take » est quand même excellente, portée par la batterie claire et dynamique de Stewart Copeland-.

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Considérations budgétaires 

Ouch ! Prochain dérapage en vue pour mon porte-monnaie : le prix du paquet de cigarettes, en France devrait passer à moyen terme de 6,50 – 7,00 € à 10 € ! Jolie hausse en perspective… Et en même temps –locution très à la mode en ce moment-, cela ne me choque pas outre mesure en termes de santé publique !

Comme je fume environ 7 à 8 paquets par mois, et jamais dans la maison au risque de me faire incendier par The CookingCat, –soit 3 à 5 cigarettes par jour, selon mon humeur, jamais moins que 3, ni jamais plus que 5-, ça fait quand même une hausse mensuelle de près de 30 €  ! Reste plus qu’à aller les acheter en tram en Allemagne, où elle sont bien moins chères –parfois, mais rarement, je le fais, on peut même les acheter en supermarché, et pour moins de 7 €, on a un « gros » paquet de 28 à 30 cigarettes, moins moche que les paquets français de surcroît…-; ou bien à passer par le Luxembourg en allant en vacances, c’est encore nettement moins cher…

Evidemment, les plus à plaindre ce sont les gros fumeurs ! Quant à la musique qui a accompagné la rédaction de cette notule, elle est tout-à-fait adaptée, non ?

Playlist pour débuter un week-end en fanfare

Ça faisait longtemps que je n’avais pas consacré un temps un peu conséquent au décrassage de mes oreilles, trop pris par d’autres activités beaucoup moins plaisantes ces derniers jours -à forte vocation professionnelle, cela va sans dire…-. Dcon, rentrant un peu tôt à la maison ce jour, j’ai décidé d’écouter un peu fort cet excellent album : « Exile on Main Street ».

Certains « puristes » le considèrent comme le meilleur album des Rolling Stones, et c’est aussi le préféré de Keith Richards, qui en revendique fortement la paternité, que la postérité semble lui attribuer assez généralement. A contrario, Mick Jagger l’apprécie assez moyennement, et la vérité, comme toujours est plus complexe que la légende : sans le chanteur, et quelle que soit l’appréciation qu’il en ait, ce disque n’existerait tout simplement pas.
C’est en effet le chanteur à la moue lippue qui a largement mis en forme, tout seul ou avec le producteur, des bandes éparses et informes, recueils de musique et de sessions sans textes aboutis. Pour cela, il est allé aux Etats-Unis, la « maison d’exil sur la Côte d’Azur » de Keith Richards étant devenue un repère de tous les compagnons d’addiction du guitariste.

Les photographies réalisées par Dominique Tarlé à l’époque –quelques extraits en ligne-, de même que l’excellent documentaire « Stones in Exile » rendent bien compte de l’ambiance qui régnait dans cette demeure retirée du monde et archi-protégée contre les paparazzi.

Il en reste un album –initialement sorti en double 33T– sans « hit » majeur, mais d’une moiteur torride, très difficile d’accès pour aborder le groupe, et très marqué par l’idée qu’il se faisait alors de l’Amérique dans ce qu’elle a de plus glauque. On y trouve en revanche de l’authentique rock-music de qualité, des blues assez « roots » et torturés ou bizarrement résignés, des mélopées gospel ou soul, des fragments qui ne ressemblent parfois à pas grand-chose –I Just Wanna See His Face, par exemple– et des bijoux étincelants, enjolivés par la guitare lumineuse de Mick Taylor, le fluet virtuose blondinet, qui commençait à éparpiller des petits papiers dans la fameuse maison, dans lesquels il exprimait son désarroi de sentir son destin artistique lui échapper petit à petit, et, déjà, son envie de quitter le groupe… Le son à la fois dense opaque a réellement bénéficié d’une bonne remastérisation qui lui apporte un peu d’air et de clarté : à ce titre, une vraie réussite !

Personnellement, je l’aime beaucoup, mais j’ai toujours du mal à le conseiller à qui voudrait découvrir le groupe, tant il est à la fois singulier et génialement foutraque !

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Nouvelles habitudes… Retour vers l’imprimerie !

WordPress, le système de gestion de contenus servant à l’édition du présent blog, devrait dans quelques temps –moins d’un an selon des rumeurs concordantes qui commencent à se propager assez largement– évoluer très largement pour proposer l’édition de pages selon une logique de « blocs » de contenus, un peu à la manière d’un logiciel de PAO. C’est tout l’objet du « projet Gutenberg » actuellement en phase de tests avancés.

Le cas échéant, je devrai donc, comme d’autres très nombreux utilisateurs, me plier à une nouvelle interface et à une nouvelle méthode de travail –laquelle, pour le coup, me conviendrait aisément, puisque j’utilise avec plaisir de nombreux logiciel de PAO, dont mon préféré, Quark XPress, fonctionne selon cette même logique-.

La radio de été des blogueurs, s.8

Comme chaque année depuis 2010, la radio de l’été des blogueurs vient égayer en musique vos vacances ou vos activités estivales. La saison 8 débutera, avec un peu de retard, à compter du 26 juin. Vous pourrez même écouter les différents titres de cette radio sur le blog, dans le mini-lecteur de la barre de menus.
Vous trouverez l’intégralité des règles du jeu chez Lolobobo, initiateur de ce sympathique concept ! Il est très facile d’y participer !
Pour mémoire, voici les choix que j’avais effectué lors de mes précédentes participation :
Saison 4 • Saison 5 • Saison 5 Bis • Saison 6 • Saison 7

Quant à cette année, je vous propose un morceau reposant, mais très beau et d’une absolue sérénité. J’ai un attachement très particulier avec le pianiste Emil Gilels, les lecteurs réguliers de ce blog le savent. Outre une virtuosité et une sonorité exceptionnelles, il s’agit du tout premier concert de musique classique auquel j’ai pu assister, fort jeune : il était venu à Strasbourg en décembre 1979, et je m’intéressais depuis plusieurs années à la musique classique, un grand nombre de mélomanes côtoyant le cercle familial. Je l’ai revu ensuite, toujours à Strasbourg, en 1983, où il apparaissait déjà très fatigué et malade, mais toujours aussi remarquable –des Etudes symphoniques de Schumann de rêve-.

 

De tous les pianistes que j’ai vus et entendus en concert-et il y en a eu pas mal…-, il fut sans conteste le plus impressionnant, non par la taille, puisqu’il était plutôt petit, mais par la puissance et la beauté du son de son piano, qu’il maîtrisait à la perfection. Dans Beethoven, il était un architecte puissant, marmoréen, et dans Liszt ou Schumann, il offrait des visions d’une noblesse exceptionnelle.
A titre anecdotique, je me souviens que sans effort apparent, le son de son piano remplissait facilement de grandes salles, alors que, peu de temps après, Murray Perahia, par exemple, eut bien du mal à faire entendre son Beethoven aux derniers rangs de la même salle, alors même qu’il semblait s’employer très physiquement pour le faire.

Playlist estivale de rigueur

L’été débute cette année par une vraie canicule, ici comme ailleurs, et pour trouver un peu de fraîcheur, il faut se lever de très bonne heure et ouvrir toutes les fenêtres, même si en ville, le béton rayonne la chaleur même la nuit !
Donc : dès 5h30, j’ai réussi à faire baisser la température de la maison de 27,5° à 24°, ce qui n’est pas rien, mais un peu vain puisqu’elle remontera tout au long de la journée… Vivement vendredi, jour de fin programmée de cet épisode éprouvant !

Je profite de cette journée pour me faire ma petite fête de la musique à moi tout seul, en écoutant quatre versions –dont une toute neuve : la première– de l’été des « Quatre saisons » selon des perspectives assez dissemblables. Très agréable pour commencer la journée ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand et sur l’extrait sonore pour en écouter un petit bout-.

 

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