Easy playlist pour le repos des oreilles

La météo est d’un « magnifique » gris uniforme, aujourd’hui, et, après le long périple wagnérien entamé le week-end dernier, mes oreilles ont besoin de choses simples et d’autant plus accessibles que je vais passer une partie de la matinée en cuisine : jambon en croûte, sauce aux échalotes, poêlée de champignons : que du bonheur !

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La plalylist de ce jour est donc largement consonnante mais avenante –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, composée de quatre albums qui marquèrent chacun leur temps avant d’entrer dans la courte histoire de la musique pop-rock.

Pour le reste de la semaine, j’envisage un nouveau voyage attrayant, mais ça, c’est une autre histoire !

Devinettes en rade !

DiablotinQuizA ce jour, deux devinettes restent en rade sur le blog…

La première a commencé à trouver un début de solution, mais n’est pas totalement éludée. Sa résolution me semble assez aisée désormais et permettra au vainqueur de gagner une jolie récompense.

La seconde a peut-être échappé à la sagacité des lecteurs, puisqu’elle apparaît dans le corps de cette notule sans être clairement identifiée. Il me semble qu’elle est encore plus facile que la précédente mais donnera néanmoins lieu à une autre jolie récompense également !

Playlist « Un week-end avec Richard », suite et fin

Je poursuis donc sur la lancée annoncée ici l’écoute intégrale de « L’anneau du Nibelungen » entamée le week-end dernier, et qu’il est prévu d’achever ce week-end, soit, quasiment, dans les mêmes conditions que si j’allais écouter/voir l’oeuvre à Bayreuth, où l’on dispose d’une petite semaine pour ce faire : les trois premiers opéras sont généralement présentés sur trois soirées consécutives, mais un petit délai avant le quatrième est prévu, pour permettre aux chanteurs de se reposer un peu –les rôles principaux sont écrasants pour eux-.

wk_knapp58« L’or du Rhin » dans la version que je vous présentais samedi, fut suivi, dimanche, de « La Walkyrie », dans une version enregistrée cinq ans plus tard et présentant à peu près les mêmes chanteurs –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, mais avec un autre chef, et dans une toute autre disposition d’esprit, à la fois tellurique et sombre.
L’intérêt principal de l’entreprise est de marquer une très nette évolution de Wotan, qui, de jeune dieu arrogant, devient dans « La Walkyrie », et encore plus dans la version écoutée, un dieu écrasé par son propre destin, et qui sent que tout lui échappe. Belle chronique d’une déchéance annoncée, donc…

Aujourd’hui sera donc consacré à « Siegfried », dans une version qui n’a pas bonne presse à mes oreilles –cliquer sur l’image de droite pour la voir en plus grand-, mais qui mérite cependant une réécoute sérieuse…
sgf_levineEn effet, il s’agit-là d’une version de studio, très bien dirigée, très convenablement chantée, bénéficiant d’une belle prise de son, mais dont l’atonie générale m’a toujours laissé de marbre à ce jour : je n’y ai guère perçu l’intensité de la trame dramatique et la narration semble  légendaire semble totalement absente.
Etonnamment, de nombreux mélomanes qui ont un rapport à Wagner ayant débuté par des versions plutôt récentes –à savoir : qui s’intéressent peu aux bandes issues du Neues Bayreuth, voire ne les apprécient guère– en ont une opinion très favorable que j’ai personnellement bien du mal à appréhender. Peut-être serai-je séduit cette fois-ci ?

varnay_brunnhildeEt demain, en guise de conclusion, ce voyage musical s’achèvera fort logiquement par le « Crépuscule des dieux ».
Avec un retour aux sources, puisque je reviendrai vers la version de Clemens Krauss, ne serait-ce que pour profiter de la fin de l’opéra, cataclysmique –cliquer sur l’extrait sonore pour découvrir le monde des dieux qui s’écroule et laisse sa place au monde des hommes, dans cette très ancienne version de 1936, pleine d’urgence-, en compagnie d’une encore jeune Astrid Varnay, qui aura marqué le rôle de Brünnhilde comme aucune autre cantatrice dans les années 50, sur toutes les grandes scènes lyriques. La boucle sera alors bouclée…

Pour les novices désireux de découvrir ce très long cycle, je vous recommanderais, désormais, une approche par le biais du DVD ou du Blu-ray : cette vidéo en ligne, sous-titrée en français, me semble proposer l’approche la plus attractive : c’est bien chanté, très bien mis en scène –belle direction d’acteur– et bien dirigé. A partir de 30:58, dans ce qui constitue pour moi l’un des plus beaux passages du cycle, Wotan résume l’intégralité de l’action qui a précédé, ce qui pourra vous aider à vous y retrouver ! D’autres belles versions existent, mais avec des mises en scène moins lisibles pour quelqu’un qui souhaiterait aborder l’oeuvre une première fois.

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Playlist pour passer le pont !

playlist10112016A force de courir après le temps depuis deux jours, je n’en ai eu que très peu, en définitive, à consacrer à mes oreilles, et c’est donc une playlist courte, mais variée et agréable –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– que j’écoute entre le fromage et le dessert –et avant le café, donc, parce que mine de rien, je suis ordonné à mes heures-.

tomwaitsnbLe sommet de cette playlist se situe sans doute, pour moi, dans la très belle version live de « Time », de Tom Waits –cliquer sur l’imagette de droite pour voir un portrait du monsieur à peu près à l’époque de l’interprétation de cette chanson-, intimiste,  la voix rocailleuse à souhait du chanteur –un genre de Gainsbourg américain, jamais loin du cigarette ou d’un verre de whisky– étant soutenu par un instrumentarium original -dont un bandonéon et un glockenspiel- et très bien adapté à ce petit bijou.

Il faut dire aussi que mon histoire de pare-brise a tourné à la farce, puisque le nouveau pare-brise est arrivé défectueux chez le vitrier, et que, donc, il a fallu en commander un nouveau, ce qui retardé la livraison de ma voiture d’une journée, le temps d’en réceptionner un nouveau…

vehcourtoisieCes deux derniers jours, j’ai donc eu la joie de circuler en transport en commun, dont le bus que je déteste, ou en véhicule de courtoisie, parce que finalement, j’ai fini par en prendre un pour aller travailler –très chouette d’ailleurs, mais qui me ramène exactement dix ans en arrière, puisque j’avais la même voiture à cette époque, sauf que celle-ci était en version MkII, avec gadgets électroniques à gogo : cliquer sur l’image pour essayer de deviner de quelle voiture il peut bien s’agir, c’est d’autant plus facile que j’ai laissé le logo visible !-. Involontairement, j’ai également fait de la pub pour le vitrier –très aimable par ailleurs– dans la moitié du département, puisque le véhicule était bardé d’autocollants faisant sa promotion !

Allez hop ! A partir de ce soir et pour trois jours, le temps m’appartient un peu plus : le week-end est déjà là, pont du 11 novembre oblige !

Black playlist

Qu’on ne s’y trompe pas, la playlist de ce jour, malgré les apparences –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, n’est pas conçue pour porter le deuil des illusions de nos amis d’Outre-Atlantique : elle a été composée hier soir, avant de connaître les résultats des élections qui se sont déroulées là-bas !

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Je concède cependant tout-à-fait volontiers que Joy Division convient parfaitement à un enterrement de première classe… Il n’empêche qu’il s’agit d’un album remarquable. Back in black, d’AC/DC, est également propice aux cérémonies de deuil et le premier album de Van Halen est peut-être bien leur meilleur –cliquer sur l’extrait musical ci-dessous pour prendre connaissance des pyrotechnies guitaristiques propres au groupe…-. A contrario, il ne faut pas revenir trop souvent à l’album consacré aux oeuvres de Philip Glass, au risque de l’indigestion et malgré le joli minois de la pianiste…

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Murphy, sors de ce corps !

reseaumaisonAprès la mésaventure connue par mon pare-brise, c’est, hier soir, une sérieuse panne du réseau domestique, assez tarabiscoté ici –cliquer sur l’image pour voir en plus grand comment il est bizarrement fichu…– qui a frappé ! En même temps, chacun voulant bénéficier d’un internet confortable et rapide, difficile de faire autrement !

testresauL’après-midi, donc, une coupure de courant a sévi dans la maison, voire dans la rue –les travaux de voirie sont importants ici, actuellement  suite à un incendie récent qui a frappé un immeuble voisin : ceci explique peut-être cela ?-. Suite à cette panne de secteur, avérée puisque mon fournisseur d’accès me l’a confirmée lorsque je lui ai téléphoné, le réseau se traînait à la vitesse d’un escargot anémique –cliquer sur l’imagette de droite pour vérifier que c’est vrai-, mais de manière assez aléatoire en plus.

Finalement, après moults essais, il s’avère que c’est un port du switch Ethernet qui ne fonctionnait plus que très lentement, et que, de plus, il engendrait, forcément, des instabilités sur les autres ports…

Bref, j’ai dû le changer ce matin, et, désormais, tout semble rentrer dans l’ordre à nouveau ! Pourvu que ça dure !

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Bingggg !!! Splashhh !!!

C’est à peu près ce qui m’est arrivé vendredi soir en rentrant du travail : un caillou a sauvagement agressé mon pare-brise. parebriseDepuis, petite fissure est devenue grande, je roule en coupant le chauffage, ou presque… Prévoyant, je m’étais occupé de toutes les formalités ce week-end : du coup, mercredi, j’aurai un pare-brise tout neuf ! Le clou de l’affaire, c’est que ça ne me coûtera rien, ce qui, en période d’avant-Noël, est tout-à-fait bienvenu !

Playlist « un week-end avec Richard »

Tiens, un opéra de Richard Wagner pour accompagner le week-end ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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Ça faisait un petit moment que cela n’était plus arrivé, mais, si j’en ai le temps, je consacrerai ce mois de novembre à une écoute intégrale de « L’anneau du Nibelungen » dans cette version, dont je vous parlais déjà ici, qui reste la plus vivante, la plus homogène et cohérente dramatiquement et, depuis sa parution, la mieux chantée et interprétée –à la réécoute, la maîtrise des allitérations foisonnantes dans le livret est absolument remarquable et structure le discours comme à peu près nulle part ailleurs– et parmi les mieux dirigées : ce qui fait beaucoup en sa faveur…

hhotter_wotanLa dernière réédition est fondée sur les bandes radiophoniques d’origine et non sur des repiquages antérieurs : le son s’en trouve passablement amélioré, et, pour retrouver l’ambiance du « Neues Bayreuth », il s’agit d’un document d’importance primordiale.

« L’Or du Rhin » écouté ce jour est vivant, les méchants sont très méchants, d’une brutalité presque physique et très perceptible, le Wotan –Odin pour les non-germanophones– de Hans Hotter, sans doute la plus grande incarnation du rôle au vingtième siècle, est sa meilleure et plus complète interprétation dans cet opéra et dans le cycle : à la fois jeune, bouillonnant et arrogant; ses collègues-dieux sont très bien caractérisés –excellent Donner -Thor pour les non-germanophones- de Hermann Uhde, notamment-.

Bref, que du plaisir pour entamer un week-end qui s’avère grisonnant : cliquer sur ce petit extrait pour ne pas passer à côté du drame : toute la suite du cycle découle de cette malédiction lancée par le méchant !

Evidemment, à côté de ce monument, les autres albums écoutés, pour plaisants qu’ils sont, relèvent presque de l’anecdotique…

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Le quizz facile du jour !

quizz03112016Vous aussi, normalement, vous devriez facilement être en mesure d’atteindre l’excellence avec le quizz de ce jour ! En même temps, il n’y a vraiment pas de quoi pavoiser, je vous préviens !

AgendaCependant, l’article est très bien fait et le public visé devrait se trouver fort éclairé à sa lecture. Par ailleurs, je ne suis pas absolument persuadé que tous les adultes sauraient obtenir la note maximale… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

En attendant, aujourd’hui fut consacré à ma tâche préférée : la construction de mon agenda des semaines à venir… Et ça, une fois n’est pas coutume, ce n’est pas une partie de plaisir ! Comme d’habitude, il arrive un moment où il n’y a plus assez de places pour tout caser…

Playlist « Chers disparus »

2 novembre, jour des morts… La playlist de ce jour s’imposait donc d’elle-même !
Quatre Requiem très différents de ton et d’esprit, pour commémorer les êtres disparus, et un cinquième, en extrait ci-dessous, qui, bien que très court, n’est pas le moins intéressant des quatre ! Il a la particularité de ne comporter aucune parole : Hindemith, Un Requiem pour ceux que nous aimons. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand et sur l’extrait pour l’écouter-.

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Celui de Brahms est chanté en allemand, comme son nom l’indique, et ne s’inscrit pas dans le cadre liturgique catholique –une messe en latin pour les morts– où se situent ceux de Mozart et Verdi. Brahms était protestant, et son requiem est d’abord destiné aux vivants pleurant les morts, en guise de consolation.
Enfin, le Berliner Requiem de Kurt Weill s’apparente plus spécifiquement à une cantate, composée sur des paroles de Bertold Brecht, et commémore, notamment, la mémoire de Rosa Luxembourg –qui créa le parti communiste allemand-, mais aussi celle du soldat inconnu tombé durant la première guerre mondiale et enterré sous l’Arc de triomphe à Paris.

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