Panne réparée !

Je redécouvre les joies de l’écoute de CD dans le salon, depuis hier soir ! Mon préamplificateur a pu être dépanné et fonctionne à nouveau comme avant, et tout cela pour une somme très raisonnable. Changement de trois transistors bipolaires et réfection de nombreuses soudures, et le voilà comme neuf… –Cliquer sur l’image pour voir en plus grand à quoi ressemble l’intérieur de la bête : l’énorme transformateur toroïdal et les gros condensateurs bleus (filtrage de l’alimentation) sont très largement surdimensionnés dans la configuration envisagée, puisque je n’utilise que la partie préamplificateur de cet intégré (il est prévue pour pouvoir être utilisé à la fois comme amplificateur et préamplificateur). De même, le module « Phono », très élaboré, de la partie en haut à gauche ne me sert plus depuis que je n’ai plus de platine 33 tours-.

Le réparateur m’a tout de même alerté sur le fait qu’il lui serait peut-être difficile, à l’avenir, de trouver des pièces de qualité identique pour de futures interventions, d’autant que le schéma des circuits de l’appareil est introuvable, ce qui nécessite des interventions d’assez longues durées –et donc coûteuses en main-d’oeuvre…-.
La bête ayant fonctionné 29 ans exactement à raison de plusieurs heures par jour, si elle pouvait ressusciter pour un temps identique, j’en serai tout-à-fait heureux ! Dans le cas contraire, il faudra que je trouve autre chose, ce qui risque de ne pas être une mince affaire –un bon préamplificateur actif coûte un bras, d’après les recherches que j’ai pu mener, au cas où…-.

Arbre généalogique complexe -problème de riches…- !

L’arbre généalogique de Mick Jagger –le chanteur des Rolling Stones pour ceux qui l’ignoreraient encore-, septuagénaire assumé et néanmoins bien portant, doit être passablement complexe : il vient d’être père, pour la huitième fois, et avec une cinquième mère –pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?– d’un garçon qui sera beaucoup plus jeune que ses cinq petits-enfants et un peu plus jeune que son –unique à cette heure– arrière-petit-fille, née il y a deux ans… L’oncle beaucoup plus jeune que ses neveux, le grand-oncle sera même plus jeune que sa petite-nièce, ça va être simple de s’y retrouver pour lui/eux !

Ces six derniers reculent un peu plus dans l’ordre de la succession, ce qui ne facilitera pas les choses lorsqu’il s’agira de répartir son immense fortune ! On ne prête qu’aux riches…

Quoi qu’il en soit, en guise de berceuse, il pourra toujours entonner cette jolie chanson, un peu injustement oubliée désormais…

Une discothèque. Bilan 2016. 3 -Projets avortés ou en cours-

Si vous attendiez la notule consacrée à mes coups de coeur 2016, il faudra encore patienter un peu… Mais 2016 n’est pas finie… Quelques très beaux coffrets sont parus ces derniers mois, dont j’avais un moment envisagé l’achat cette année, achat non concrétisés en définitive à cette heure : certains ont été abandonnés, d’autres sont encore au stade de projet…

gilelsintdggEmil Gilels. The complete recordings on Deutsche Grammophon. 24 CD
Le coffret est paru en décembre 2015, pour être disponible en 2016, année du centenaire de la naissance du pianiste.
J’ai longuement hésité, avant de renoncer. D’une part, il ne me manque pas grand-chose de la discographie officielle du pianiste chez cet éditeur –sur les 24 CD, je dois en avoir 20 ou 21…-. D’autre part, ce qui me manque provient en fait de bandes parues initialement chez Westminster, et il s’agit essentiellement de musique de chambre en trio ou des n-ièmes rééditions de concertos pour piano que j’ai déjà chez d’autres éditeurs, la discographie du pianiste étant éminemment complexe !

jochumintdggEugen Jochum. Complete Recordings on Deutsche Grammophon. Vol. 1 Orchestral Works. 42 CD
Ce coffret paru en septembre 2016 est évidemment alléchant de prime abord. Mais, comme pour le précédent, une fois son contenu analysé, je me rends compte que j’en ai largement les trois quarts cinquièmes, et que ce qui me manque m’intéresse fort peu en définitive (les symphonies de Mozart en x versions, par exemple).
De ce qui m’intéresse, je peux en trouver une grande partie sur d’autres CD –les Wagner de Jochum sont généralement intéressants, et accessibles ailleurs pour pas trop cher;  de même, je ne connais pas du tout son Sibelius-.

Pour illustrer ce véritable casse-tête des doublons : si j’avais acheté ces deux coffrets, j’aurais eu, par exemple, deux fois les deux concerti pour piano de Brahms par Gilels-Jochum, que j’ai déjà au moins deux fois par ailleurs dans cette même version idéale –un disque pour l’île déserte, assurément-.

steinbergintemiWilliam Steinberg. Complete EMI recordings. 20 CD
Celui-ci est dans ma wish-list de Noël. Le projet reste donc en cours, je suis curieux de mieux connaître ce chef un peu oublié de nos jours, mais dont je possède quelques excellents enregistrements réalisés lors de son passage à Boston : de très intéressantes et rafraîchissantes « Planètes » de Gustav Holst, ainsi qu’un « Zarathoustra » de Strauss tout-à-fait réussi !

Plus généralement, la collection « EMI Icon » est intéressante, mais la volatilité des prix est effrayante, du fait du rachat d’EMI Classics par Warner il y a quelques années : les coffrets réédités par l’américain –ils se sont généralement contentés de remplacer le logo sur le coffret et les pochettes des disques– restent très accessibles –de l’ordre de 1,50 à 2,50 € le CD dans le cadre d’un coffret-, mais les anciennes parutions non rééditées –qui gardent le logo EMI-affichent les tarifs les plus délirants –jusqu’à 6 ou 7 fois leur prix initial…-. Prudence et réactivité sont donc de mise dans le suivi de cette collection, très attractive artistiquement.

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Une discothèque. Bilan 2016. 2

Après la notule précédente, qui exposait mes déceptions relatives –en général, ces albums finissent dans les occasionnelles « Playlist deuxième chance »-,  et les albums à réécouter pour me faire une opinion plus tranchée, voici maintenant la liste des « très bons albums » achetés cette année, sans pour autant constituer des « coups de coeur » : ceux-ci viendront dans une dernière notule, le suspens est insoutenable !

Aujourd’hui, donc, abordons cette catégories des quelques disques très bons -cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

discobilan2016_2

– Mike Bloomfield (and friends) – Live at Bill Gaham’s Fillmore West. 1969
Un bel album de Blues, avec une merveille : « Blues on Westside » et quelques autres très moins marquants.

– Paganini – Les concerti pour violon. Accardo, OP Londres, Dutoit. 1975
Une belle interprétation de pièces pyrotechniques, qui sortent à peu près aussi vite de la mémoire qu’elles sont entrées dans les oreilles.

– The Real Kids – The Real Kids. 1977
L’album, dans les faits, est assez anecdotique eu égard aux perles parues cette année-là, mais mon approche du groupe est plus affective que rationnelle, et je lui prête quand même des qualités qui ne sauteront sans doute pas aux oreilles de bien d’autres…

– Stokowski, the maverick conductor – Anthologie orchestrale. P2009
Une collection intéressante d’oeuvres symphoniques plus ou moins connues, par un chef aussi original qu’engagé -et, parfois, « tripatouilleur » de partitions-. Evidemment, à ne pas mettre entre toutes les oreilles, mais, pour ma part, j’ai beaucoup apprécié en général, même s’il y a mieux ailleurs pour quasiment toutes les pièces proposées.

– Weill – Aufstieg und Fall der Stadt Mahagonny. Lenya, Sauerbaum, Litz, Günter… Ch. et Orch. Radio Cologne, Brückner-Rüggeberg
L’interprétation est tout-à-fait bonne, et même « mythique », dans la mesure où Lotte Kenya, femme du compositeur, a participé au projet. Mais l’oeuvre en elle-même est moins plaisante à mon avis que « L’opéra de quat’sous », même si plus proche d’un opéra au sens classique du terme.

Les surprises de l’Avent. 2016.2

surpriseaventChaque week-end nous rapproche un peu plus de Noël… La surprise de ce deuxième week-end de l’Avent devrait vous aider à patienter dans la joie et la bonne humeur. Elle est désormais disponible.

Dans le même temps, cette période d’attente est pavée d’une consommation modérée de vin chaud, pour réchauffer le corps, qui en a autant besoin que l’esprit : hier, avec quelques collègues, c’est un vin blanc chaud qui fut à l’honneur, très agréablement épicé et vraiment bon –si vous essayez la recette livrée dans le lien, un seul conseil : remplacez le sucre par deux grandes cuillères de miel, c’est bien meilleur ! Plus généralementc’est beaucoup plus doux qu’avec du vin rouge-, sur un petit marché de Noël local, dont c’était la seule échoppe qui a retenu notre attention  :mrgreen: … Le week-end prochain, ce sera de la cervoise tiède –si si, ça existe…– !

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Blue and lonesome -and beautiful- !

stonesblueandlonesomeSi vous aimez le blues, allez-y les yeux fermés ! Les critiques que j’ai pu en lire, presqu’unanimement excellentes, à l’occasion de la sortie de cet album aujourd’hui, font généralement de Mick Jagger le vrai héros de cet album : son chant est exceptionnellement en place et expressif, il joue magnifiquement de l’harmonica et l’hommage rendus aux vieux maîtres blues parfois un peu oubliés de nos jours est sincère et enthousiaste.

Le groupe, dont le talent créatif en matière de composition est sûrement derrière lui, a parfaitement assimilé tous les plans du blues, et, cinquante ans après, l’expérience en plus, retrouve ses racines. Leur meilleur album depuis bien longtemps, assurément ! Et, bouclons la boucle : pour reprendre l’expression de leur ancien manager, à l’occasion d’un de leurs premiers albums, si vous êtes trop fauchés pour l’acheter, allez puiser dans la sébile d’un aveugle au coin d’une rue pour vous le payer !

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Murphy, sors de ce corps : encore !

eclataileangeCroyez-le ou non, mais la loi des série, parfois, ça existe et le sort semble s’acharner contre moi mon pare-brise ! Hier matin, après l’avoir intensément gratté, je prends la route tranquillement et, à peine arrivé sur l’autoroute, c’est un camion qui a projeté un caillou contre ledit pare-brise !

Résultat : un impact d’assez belle taille –en aile d’ange : risque modéré, je deviens spécialiste de la discipline…-, qui n’a pas eu, heureusement, le temps de se fissurer et qui a été réparé dans la journée par le même vitrier que l’autre fois… Et à moi les joies des transports en commun en période de marché de Noël et à l’heure de la sortie des cours des lycéens !

Le nombre de voitures atteintes du même syndrôme en attente chez ce professionnel était assez impressionnant, au demeurant : je me demande si ce n’est pas lui qui sème des petits cailloux sur les routes !

Une discothèque. Bilan 2016. 1

La proximité de l’Allemagne –principalement Karlsruhe, Freiburg et Stuttgart– permet d’accéder à des bacs à soldes, chez les disquaires, bien plus intéressants que tous ceux que l’on trouve sporadiquement en France, où les boutiques ont, de toute manière, quasiment disparu et sont nettement moins bien achalandées qui plus est… Et la boutique en ligne qui, paraît-il, est peu charitable pour ses employés est souvent plus intéressante en Italie qu’en France, mais permet de trouver de nombreux coffrets de musique classique à prix fracassé ! Néanmoins, 2016 a été nettement moins prolifique que 2015 et 2014 : une baisse des achats, en volume, de l’ordre de 20% !

Décembre étant propre aux bilans annuels, passage en revue, en quatre rubriques –dont deux seulement dans la présente notules, il faut entretenir le suspens…-, de quelques-uns de ces achats 2016…

discodecept2016 Des déceptions relatives…  -cliquer sur l’image pour la voir en plus grand

– Beethoven – Symphonies, intégrale. Orch. de la société des conservatoires de Paris, Carl Schuricht. 1957-1958
Je n’ai pas trop aimé : l’orchestre est clair et vivant mais avec des timbres pas toujours très agréables et bien verts. Et la prise de son n’arrange pas les choses : du EMI français de l’époque, un peu grise et compacte. Il apparaît d’ailleurs que, hors de France, ces disques furent très peu chaleureusement salués –euphémisme…– à l’époque de leur sortie, même si cette appréciation a été un peu réévaluée depuis.

– Liszt – Oeuvres pour piano.  Jorge Bolet. P2001.
Un coffret de 9 Cd paru en 2001, dont j’attendais beaucoup eu égard à la renommé du pianiste dans ce répertoire. Mais en fait, ce n’est pas si bien que ça, sans être déshonorant pour autant : d’où cette petite déception.

– Small Faces – Small Faces II. 1967
C’est comme le premier album, sauf que la surprise de la découverte est passée… Dans cette veine « Mods », nettement moins bien que The Who à la même époque.

– Sparks – Gratuitous Sax And Senseless Violins. 1994.
J’aime beaucoup leur album « Kimono my house », qui date de 1974. Paru 20 ans plus tard, cet album d’électro-pop très lisse me parle beaucoup moins, malgré de belles harmonies vocales par moments et des mélodies faciles, gâtées par des arrangements très convenus et très 90’s.

– Strauss – Poèmes symphoniques, anthologie. Staatskapelle Dresde, OP Berlin, Böhm. 1958
Le chef était réputé pour être un bon spécialiste de Richard Strauss, mais cela ne saute pas à mes oreilles à l’écoute de ce petit coffret. Et la prise de son, sèche et mate, n’est pas terrible et n’aide pas trop à apprécier…

Des disques qui attendent d’être écoutés plus attentivement -cliquer sur l’image tout en bas pour la voir en plus grand

– Beethoven – Symphonies, intégrale. OP Munich, Rudolf Kempe. 1974
J’hésite encore, tant, selon les symphonies envisagées, les réussites sont variables. Ce n’est pas l’intégrale vers laquelle je retrouverai le plus souvent, c’est une certitude ! Mais je dois approfondir un minimum… Une très belle « pastorale » néanmoins, mais une cinquième plutôt ratée à mon goût…

– Biber. Sonates du Rosaire. Holloway, Moroney, Tragicomedia. 1990
Je l’ai écouté une seule fois, mais cette très belle musique mérite une écoute plus attentive : en définitive, ça mériterait sans doute de figurer dans l’une des  catégories dont je vous parlerai plus tard…

– Mendelssohn – Symphonies, intégrale. OS Londres, Abbado. P1984
Cette intégrale a bonne réputation, personnellement et à ce jour, je préfère celle de Karajan, que je connais bien mieux. Une écoute plus attentive reste nécessaire.

– Shostakovich – Symphonies n°5, 8, 9 et 10. OS Boston, Nelsons. 2015-2016
Plutôt très bien à première oreille, dans de belles prises de son de concert, mais une réécoute vraiment plus attentionnée reste indispensable.

– Sibelius – Oeuvres pour piano. Gräsbeck. 2008-2010
J’ai quasiment tout entendu, mais pas toujours écouté de manière très attentive. Néanmoins, le très bon côtoie l’anecdotique dans cette production finalement assez abondante. Excellente prise de son de piano.

disco2016enattente

La suite dans la prochaine notule… Avec, notamment, les coups de coeur de cette année : forcément, il y aura quelques surprises !

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