Nouvelle victoire pour l’IA

Ce matin, tôt, on pouvait suivre le match tant attendu entre AlphaGo, intelligence artificielle capable de calculs complexes et dotée d’une mémoire vertigineuse, et Lee Sedol, considéré comme l’un des plus forts joueurs du monde au 21ème siècle, et qui avait annoncé que dans ce match constitué de 5 manches, il envisageait de pouvoir gagner 5-0 assez facilement.

LSedolGoEt bien  c’est raté : il vient de perdre la première manche, au terme d’une fort belle partie, que vous pouvez retrouver intégralement en lignele début est un peu haché, mais toute la fin fonctionne très bien, les commentaires par un grand professionnel du jeu aident à comprendre les enjeux et sont tout-à-fait faciles à comprendre, même pour un néophyte-. Esthétiquement parlant, le plateau, en fin de partie, était très beau à observer et le champion humain s’est dit à la fois surpris du niveau de jeu de la machine –qui a, semble-t-il, accompli d’énormes progrès en quelques mois– et très déçu de sa défaite ! La suite demain matin, même heure –5 heures, heure française-.

Et puisqu’on parle de GO, mon intelligence, qui fonctionne par analogie, me conduit à vous proposer ce petit extrait…

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Playlist éminemment classique

Après une journée marquée par de jolis bouchons –ce matin, à cause de la petite giboulée de neige, ce soir pour cause d’engorgement traditionnel à l’heure envisagée-, qui ne sont que des préludes de ceux qui m’attendront vraisemblablement demain –grève des trains et des transports en commun-, une petite playlist très classico-classique est tout-à-fait bienvenue ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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Le Schumann de Nikolaus Harnoncourt, disparu dimanche –2016 : funeste année pour les musiciens !– est très différent du Schumann romantique que l’on a l’habitude d’entendre !

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Playlist de presque neuf et d’ancien

Hier, pour donner un peu de couleur à la grisaille du ciel, j’ai concocté une plalylist assez peu harmonieuse de prime abord, mais finalement très agréable, mêlant des enregistrements plutôt anciens  et des choses presque très récente selon mes standards personnels. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Playlist05032016

A priori, il n’est pas excessivement utile de présenter Jasha HEIFETZ, l’empereur-ou le pape, c’est selon…– des violonistes, considéré par beaucoup comme le plus grand violoniste du 20ème siècle et le plus important depuis Paganini.
L’homme reste un mystère, il ne se livrait guère et ne souriait jamais en public. Il mourut richissime –il touchait des cachets exorbitants, et exigeait et obtenait, au minimum, le double de ses partenaires les plus prestigieux-, même s’il arrêta sa carrière assez tôt, et enregistra beaucoup : ses disques restent largement accessibles et sont autant de leçon de style –un archet phénoménal, un vibrato ultra-rapide, une justesse confondante, une grande précision rythmique dans des tempi généralement très vifs-, même si on peut souvent préférer des versions d’autres violonistes. Ce petit extrait permettra de vous faire une idée de la chose…

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Plages infinies !

The CookingCat a enfin pu poser ses dates de congés d’été ! Il était temps ! Et du coup, nous avons pu chercher et trouver un gîte pour nos vacances à venir ! A nous les plages infinies !

Bon, ce n’est pas pour tout de suite, loin de là, mais la perspective est réjouissante malgré tout ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

PlagePrepaVac

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De l’angoisse au burlesque

XFilesS10Suite, hier soir, des aventures des fameux « special agents » des dossiers non classés du FBI, Fox Mulder & Dana Scully. Leur retour, la semaine dernière, permettait de reposer un cadre et un esprit, au-delà d’un contenu très allusif, format d’une série oblige : 48 minutes pour résumer 9 saison, c’est court !  –Cliquer sur l’image pour voir en plus grand le look des deux acteurs, une quinzaine d’années après-.

Hier soir, donc, on est passé, l’espace d’un moment, de l’angoisse au burlesque, dans un premier épisode qui échappait à la parodie en se réfugiant dans l’autodérision : c’est très réussi dans son genre ! Quant au second épisode, il permettait de retrouver tous les codes de cette série mythique : décors soignés et glauques, éclairages sombres et jeux des lampes-torches, dont les rayons croisés formaient un amusant X, justement : rien n’a été laissé au hasard dans la mise en scène, toujours aussi méticuleuse. La bande-son demeure toujours soignée également.

Abordé avec un regard bienveillant et indulgent, ça reste tout-à-fait bien, et j’attends la fin de cette courte saison, programmée pour la semaine prochaine, avec autant d’impatience !

Lu et entendu

JournauxkiosqueA lire, cette semaine, un article alambiqué et assez infatué, qui en dit finalement plus sur l’auteur que sur le sujet traité –l’humour décapant de Pierre Desproges– : c’est ici, c’est un peu long et au bout du compte, on n’en sait guère plus…

Et puis, en pleine crise agricole, une petite vidéo à caractère socio-économique extrêmement révélatrice d’un présent éclairé par un passé proche : c’est à écouter ici, c’est un peu long mais on en apprend beaucoup –à défaut de trouver des solutions adéquates… : il faudrait, pour cela, effectuer une véritable révolution culturelle et aller visiter, par exemple, une ferme allemande : ultra-propre, technologiquement très avancée et d’une taille inimaginable ici ! Le lait ou la viande produits y sont achetés un peu plus cher qu’ici au producteur, et vendus beaucoup moins cher au consommateur final, aussi…-.

Playlist de fin d’hiver

Une playlist pleine de soleil, aujourd’hui, en accompagnement d’une météo presque printanière pour ce week-end, malgré une fraîcheur encore hivernale en début de matinée. Mais la lumière y est ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Playlist27022016

Le concerto pour violon de Glazounov, composé en 1904, n’est pas des plus connus, mais c’est l’un de mes préférés du répertoire, avec, ça tombe bien, celui de Sibelius : couplage idéal pour ce qui me concerne, donc !

Je m’étais donc procuré ce disque en import, il y a quelques semaines, avant même sa parution en France –je crois qu’il est désormais sorti : n’hésitez pas à le découvrir si vous aimez le violon !-, parce que je n’en disposais que de trois versions anciennes –Oistrakh, Heifetz et Morini– et que l’oeuvre mérite largement d’être entendue dans une belle prise de son. Faute du temps nécessaire, je n’y avais encore jeté qu’une oreille distraite avant ce matin. Et je ne suis pas déçu du tout : ça sonne admirablement, et l’oeuvre, très lyrique, supporte, comme celle de Sibelius, un nombre d’approches très variées.

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Playlist en attendant la vérité, qui est ailleurs…

C’est une aimable playlist-cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– qui m’aide à patienter en attendant de retrouver, avec impatience et curiosité, cette série mythique dont je vous parlais il y a quelques temps ici.

Playlist25022016

Ça recommence ce soir, et on verra bien si la magie fonctionne toujours, près de vingt ans plus tard…

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Playlist cross-over

Dans un marché du disque classique assez largement sinistré –les grands « classiques » sont désormais de moins en moins enregistrés : qui a encore besoin d’une intégrale supplémentaire des symphonies de (Beethoven – Brahms – Bruckner – Mahler – Mozart – Sibelius…) ou des sonates des presque mêmes, quand le catalogue en regorge de prestigieuses ?-, les jeunes artistes qui ont envie de se faire un nom sont presque dans l’obligation d’inventer de nouveaux concepts. Parmi les jeunes pousses du piano, Alice Sara Ott est l’une des plus prometteuses : elle a commencé, toute jeune, sa carrière discographique par de belles valses et études de Chopin –en extrait à la fin du paragraphe– et Liszt, un très intéressant enregistrement de deux sonates de Beethoven, avant de se tourner vers des choses plus conceptuelles : un CD « Pictures », comprenant notamment un enregistrement en concert des « Tableaux d’une exposition » de Moussorgksy et un autre, « Scandales », accompagnée de Francesco Tristano, comportant en particulier une version pour piano à 4 mains du « Sacre du Printemps » de Stravinsky.

ASOtt_OArnaldsAujourd’hui, c’est « The Chopin Project » qui a tourné sur ma platine –cliquer sur l’imagette pour la voir en plus grand– : un genre de cross-over consacré à Chopin, où interprétations classiques et transpositions pour instruments et bruitages variés sont à l’honneur.

Alice Sara Ott y est, cette fois, accompagnée par Olafur Arnalds, multi-instrumentiste et compositeur islandais, qui a joué par ailleurs dans des groupes de metal et composé la bande-son de la très bonne série TV anglaise « Broadchurch ».

C’est agréable aux oreilles, très bien réalisé, mais loin d’être inoubliable en définitive –un petit extrait, ci-dessous, pour vous faire une idée de la chose– ! Il faut croire, cependant, que ce concept est porteur –où est-ce le joli minois de la dame ?-, puisque les ventes du CD ont vraiment cartonné !

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