Playlist dominicale courte mais belle !

Voilà une playlist dominicale des plus agréables pour entamer la journée ! Elle s’avère relativement courte, parce que ce dimanche sera laborieux, crise sanitaire oblige, mais fort belle à mes oreilles, et, surtout, composée de chansons que j’aime beaucoup et que je n’avais plus écoutées depuis bien longtemps ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

C’est le cas, notamment, pour le très beau « Year Of The Cat » d’Al Stewart, artiste écossais tombé un peu dans l’oubli aujourd’hui, mai qui commit ce méga-tube au milieu des années 70, avec solo de guitare et de saxophone venant achever bellement une chanson assez intimiste.

Quant au « Chiquita » d’Aerosmith, c’est le premier titre que j’ai connu de ce groupe à la fin des années 70, et il reste mon préféré : à écouter très fort en voiture, les cheveux au vent : du concentré d’énergie !

Voilà exactement ce qu’il me faut avant de me mettre au travail pour quelques heures…

Playlist « Tyrans sur le podium »

Le podium, c’est l’espace plus ou moins grand -et haut…- sur lequel est posé le chef d’orchestre, et qui lui permet de s’élever au-dessus de la plèbe des musiciens d’orchestre, parfois pour mieux les maltraiter !

La playlist de ce jour est consacré à trois des plus terribles tyrans de la direction d’orchestre au 20ème siècle –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. Au demeurant, chacun de ces disques est un grand classique méritant de figurer dans toute discothèque qui se respecte, et ce qu’on y entend est tout-à-fait excellent !

Mais, comme chacun sait, « chien qui aboie ne mord pas », et la petite vidéo ci-après, malgré les cris enragés du chef italien Arturo Toscanini –le plus célèbre, le plus demandé et le mieux payé de tous les chefs d’orchestre d’avant la seconde guerre mondiale-, ne doit pas cacher que les musiciens de son orchestre le vénéraient et l’appréciaient profondément –même les contrebassistes ! -.
Evidemment, un tel comportement ne serait plus imaginable de nos jours…

Playlist « Retrouvailles heureuses »

Cela faisait bien longtemps que je n’avais plus écouté une pleine playlist consacrée à Sibelius ! Chose réparée en ce dimanche pré-automnal, avec cette belle série écoutée à volume relativement élevé –la musique le mérite ! -, pour le plus grand bonheur de mes oreilles ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Cette anthologie en trois volumes de poèmes symphoniques et de musiques de scène constitue une formidable collection de très belle musique, très bien interprétée et très bien enregistrée : il n’y a pas grand-chose à en dire de plus –ou alors il faudrait en écrire beaucoup plus...- !
Les lecteurs éventuellement désireux de découvrir ce bel ensemble peuvent le retrouver à prix très abordable, accompagnant l’intégrale des symphonies –tout-à-fait excellent elle aussi-, dans ce petit coffret –sans les superbes pochettes d’origine malheureusement…-. Une très belle affaire à faire !

Playlist « Premier album-Dernier album »

Concept tout bête ce jour : prendre mes deux groupes fétiches et écouter leur tout premier album et leur album le plus récent à ce jour… Mesurer l’évolution, si elle existe ! –Cliquer sur l’image pur la voir en plus grand-.

• 1964-2016 – 52 ans séparent les deux albums des Rolling Stones, et, dans les deux cas, on est face à deux très bons albums de blues-rock, très bien joués et comportant d’excellentes parties d’harmonica –Mick Jagger en joue beacoup mieux en 2016 qu’en 1964, et, à vrai dire, il en joue superbement ! -.
Bilan : deux albums très « roots » :  énergie juvénile et recherche d’authenticité pour le premier; enthousiasme non moindre, expérience et expressivité pour le second.

• 1979 – 2008. Le cas des Cure est assez différent : leur premier album est beaucoup plus cohérent que leur dernier, très disparate, et ne reste du groupe initial que le chanteur – parolier – compositeur, Robert Smith, devenu « Fat Bob » !
Bilan : la fraîcheur et la spontanéité ont totalement disparu, mais le goût pour l’étrange et le bizarre, voire le torturé, restent absolument présents et la poésie des paroles demeure.

Dans les deux cas, la voix reste étonnamment reconnaissable et juvénile à ses heures !

,

Playlist de reprise

En cette matinée de reprise et après un dimanche d’une absolue tranquillité, voici une playlist brève et variée en forme de fourre-tout musical, qui devrait me donner un peu de baume au coeur juste avant de sauter dans ma voiture pour rejoindre mon bureau, avec flacon de gel et masques en tissu en quantité suffisante pour la journée, dont j’espère qu’elle ne s’éternisera pas de manière excessive… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Ce retour au travail dans des conditions qui restent particulières n’est évidemment pas aussi serein que les années précédentes, et de nombreuses incertitudes demeurent sur les jours et semaines à venir, ne serait-ce qu’en matière d’agenda, déjà fait et refait plusieurs fois tout au long de la semaine passée !
Les jours venir devraient me permettre d’y voir rapidement un peu plus clair ! Une seule certitude : la canicule s’est éloignée et la météo est propice à de bonnes conditions de travail…

L’un des sommets de cette très éclectique playlist est, à mes oreilles, le très beau et relativement méconnu blues –sans doute le meilleur du groupe, à ma connaissance jamais joué en concert– « Night Prowler » d’AC/DC –je ne sais même pas si le groupe existe encore en 2020, entre décès de l’un, surdité de l’autre et tensions internes ? -, mais, à vrai dire, je raffole de chacune des chansons présentes ici !

Playlist presque blanche…

Presque sans le vouloir et au gré de mes écoutes matinales, la playlist de ce matin comporte des albums aux pochettes presque toutes blanches ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Ça commence avec New Order, continuateurs du mythique Joy Division sans Ian Curtis, et en mode heureux et optimiste ! Un « best Of » de qualité, qui permet de faire le tour des débuts de ce très bon groupe –par la suite, des divergences de vue et des changement de personnels ont produit des choses moins intéressantes-, avec, notamment, le hit majeur que constitua la chanson « Blue Monday » en 1988.

Sans doute ne s’en souvient-on pas, mais The Hollies fut le seul groupe, au début et jusqu’au milieu des années 60, à rivaliser, en termes de ventes de disques, avec les Beatles et les Rolling Stones ! A la réécoute de ce double-album gentillet, fraichement pop, on se demande un peu pourquoi… C’est très agréable sans être marquant le moins du monde !

On ne présente plus Eagles, soft-rock à tendance country qui connut ses heures d’immense gloire durant les 70’s, en pleine période d’émergence du mouvement punk, dont Sex Pistols, qu’on le veuille ou non, reste sans doute les porte-paroles les plus célèbres : cet album très peu connu –de l’énergie brute à l’état pur…– et encore moins diffusé comporte les premières maquettes de leur unique et beaucoup plus célèbre album « Never Mind the Bollocks ».

, ,

Le retour des playlists !

Mes oreilles sont restées en jachère durant toutes les vacances, avec un seul album écouté durant toute la quinzaine : « The Beach Boys – Smile » ! Nonobstant quelques chansons à la radio en voiture sur les trajets aller et retour des vacances –entre deux discussions avec TheCookingCat et trois bulletins d’informations...-, c’est très pauvre, même si l’album est merveilleux ! Cependant, les vacances ayant été fort bien occupées par ailleurs, ce temps de mise au repos ne fut pas malvenu en définitive.

La playlist du retour reste modeste pour le moment –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– et fort disparate selon l’humeur de l’instant, mais mes oreilles retrouvent très vite leurs vieux réflexes ! Et les brassées marinées de la « Symphonie écossaise » de Mendelssohn ont un petit-arrière goût de vacances…

, ,

Playlist « Extase antique »

Une version tout-à-fait idiomatique de cette très belle oeuvre, particulièrement bien représentée dans ma discothèque-cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

L’enregistrement est ancien, mais très bien restauré –comme toujours chez cet éditeur, spécialiste de la restauration de monuments antiques…-, et, évidemment, on ne joue plus du tout cette musique ainsi ! Ici, le sens de la narration et l’expressivité priment largement sur la beauté formelle, avec portamenti à foison et orchestre parfois à la limite de ses possibilités !

Mais, c’est vraiment magnifique, avec une « British Touch » rarement rencontrée –sauf chez le compositeur lui-même– et pourtant indispensable à cette oeuvre.

Playlist « Un dimanche sonore à l’opéra »

Petit plaisir coupable ce matin : une écoute à niveau sonore confortable, porte et fenêtres bien évidemment closes, de ce monument de l’histoire enregistrée : « Das Rheingold », prologue la saga de l’Anneau du Nibelung, de Richard Wagner, dans la version de Georg Solti, parue en 1958 chez Decca. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

La sortie de ce coffret fit grand bruit à l’époque : premier « Ring » conçu pour le disque et bénéficiant du savoir-faire des techniciens de Decca et d’un producteur talentueux, cet enregistrement permettait à toute une génération de discophiles de découvrir Wagner dans les meilleures conditions techniques possible. Même selon les standards actuels, la prise de son reste de grande qualité et l’ensemble a plus vieilli artistiquement que techniquement.
Le concept élaboré par le producteur John Culshaw était de faire entrer le spectacle –réduit à ses composantes sonores– dans un salon, en s’appuyant sur les possibilités de la stéréo naissante et autres artifices technologiques, et, de ce point de vue, c’e’st en effet une vraie réussite !

Nonobstant, l’orchestre privilégie l’épique à l’intime, tout cela est bel et bien très sonore –presque trop parfois…– et les chanteurs sont tous excellents et le plus souvent habitués de longue date de leurs rôles. Certes, l’engagement sonore prend régulièrement le pas sur l’engagement dramatique, mais, dans le cadre d’une écoute domestique dans d’excellentes conditions techniques et sans les aléas du « live », cette approche monumentale reste en définitive l’une des approches les mieux venues.

Contre toute attente, la vente de ces coffrets fut l’un des plus grands succès commerciaux de l’édition musicale classique, sous une forme ou une autre –LP, cassettes, CD-. L’offre la plus intéressante se présente dans un sobre coffret -cliquer sur l’imagette de droite- : un magnifique remastering, très supérieur aux précédents, proposé à prix relativement doux. Il est devenu de bon ton, aujourd’hui, de déprécier ce Ring, qui est pourtant l’un des jalons fondamentaux de toute discothèque qui se respecte !

,
Retour en haut