Playlist d’entame de soirée

Au terme d’une chaude journée laborieuse –l’arrivée de l’automne météorologique, annoncée pour demain, coïncide presqu’exactement avec l’automne calendaire cette année-, c’est une playlist courte mais, une fois n’est pas coutume, apaisée, qui m’attendait, avec la 32ème et dernière sonate pour piano de Beethoven -très belle chronique de cette oeuvre à lire ici-, l’une de celles que je préfère et que, donc, j’écoute le plus régulièrement.

La version du jour, toutefois, est très étrange : vraisemblablement, la plus lente de l’entière discographie, puisqu’elle s’étend sur près de 40 minutes, alors que, traditionnellement, la sonate est interprétée en 22 à 25 minutes environ. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Evidemment, sur ce tempo lentissime, la mélodie tend à se disloquer quelque peu –même si on ne trouve pas forcément dans cette version des profondeurs insondables– et, souvent, l’harmonie est noyée dans la pédale et des accords sont arpégés –c’est surprenant, surtout, voire proche du contresens, pour l’introduction de la sonate-, mais, pourtant, cela s’écoute sans déplaisir, tant l’oeuvre est remarquablement écrite et le pianiste dispose d’un toucher plein de couleurs ! Evidemment, il ne s’agit pas d’une version pour découvrir l’oeuvre, mais c’est une belle version de complément pour l’entendre autrement –généralement, Beethoven écrit si bien que ses oeuvres supportent assez bien des visions très divergentes de son propos sans qu’elles en pâtissent outrageusement-.

Vous pouvez écouter cette version ici.

Anatol Ugorski, qui est donc le pianiste du jour, fut sans doute l’un des derniers artistes-martyrs de l’ère soviétique et resta, jusqu’à sa fuite en Allemagne dans des conditions rocambolesques, confinées au arrière-salles de concerts des villes les plus reculées de l’ex-URSS, où il trouva pourtant toujours un public pour suivre ses concerts. C’est au début des années 90 qu’il se fit connaître triomphalement en Europe de l’Ouest, même si, depuis, le soufflet est un peu retombé.
Ses albums sont assez souvent très singuliers, le personnage se montrant volontiers iconoclaste, mais j’aime beaucoup ses « Variations Diabelli » de Beethoven et son interprétation de la transcription pour piano main gauche de la chaconne de Bach par Brahms mérite un large coup d’oreille également.

De quoi aborder calmement ce dernier jour d’été !

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Playlist courte mais intense

Courte mais excitante playlist que celle que je me suis offerte ce soir, avec cet excellent premier album éponyme de The Cars, paru en 1978, –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– et qui, dès sa sortie, bénéficia d’une réputation des plus enviables qui ne s’est pas démentie depuis.

Les trois premiers titres sont parfaitement formatés pour un passage en radio par leur durée –3’45 presqu’exactement pour chacun d’entre eux– et proposent une pop fraîche, légère, bariolée de guitare légèrement saturées et nimbée de légères nappes de claviers. La seconde partie de l’album me semble à peine moins réussie que la première, mais l’enchaînement des trois premiers titres est vraiment très réussi !

Il me souvient que la chanson « Just What I Needed » –cf.extrait ci-dessous– me servait, à cette époque, de point de comparaison pour tester les différentes chaînes Hi-Fi dans les magasins : le son de batterie, en particulier, est vraiment très bien rendu, avec toutes les nuances de frappe sur les peaux / pots ! A la réécoute « un peu fort » ce soir, je comprends encore pourquoi !

Bref, de quoi entamer joyeusement la semaine qui s’annonce.

Playlist « Nuits blanches »

Parti en séminaire durant les trois derniers jours de la semaine, j’ai passé deux nuits quasi-blanches qui m’ont permis de réviser quelques classiques présents sur mon iPad pour passer le temps et, éventuellement, trouver de quoi me bercer pour m’endormir –ça n’a pas marché pour ce qui est du sommeil, mais j’y ai trouvé quelques satisfactions auditive quand même ! -.
Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand : les grands noms côtoient les grands noms  et le tout s’écoute avec un plaisir certain ! -.

Comme j’étais parti très tôt mercredi matin, ça fait près de 60 heures quasiment sans dormir : ce qui n’est plus raisonnable à mon âge vénérable, et je suis donc revenu à la maison hier soir avec un gros mal de crâne à peu près dissipé ce matin ! Même si je suis généralement un « petit dormeur », je n’étais pas malheureux de retrouver mon lit hier soir !
Nonobstant, ce séminaire a vu le meilleur côtoyer le pire, comme c’est souvent le cas en ces occasions, et il aurait pu être raccourci d’une journée –et donc d’une nuit où j’aurais pu dormir…-, mais ça reste surtout l’occasion de revoir des collègues venus de toutes les régions pour parler d’autre chose que du travail !

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Playlist « Tapettes émaciées »

Lester Bangs, qui fut à la critique Rock aux USA ce qu’André Tubeuf est à la critique de musique classique en France –les connaisseurs comprendront-, décrivait Led Zeppelin comme un groupe composé de « tapettes émaciées » et de « personnalités falotes », ayant écrit des « chansons ennuyeuses » et aux « paroles prétentieuses » ! Rien que ça !
Comme il qualifiait, à juste titre selon moi, « Get Yer Ya Ya’s Out » des Rolling Stones de « plus grand disque live jamais publié », j’aurais un peu tendance à lui donner raison a priori !

La playlist de ce jour, donc, est consacrée Led Zeppelin –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, et, il faut le dire, leur musique est toujours difficile à faire entrer dans un salon, du fait d’une batterie souvent omniprésente envahissante, qui, personnellement, me casse assez vite les oreilles –mais d’autres aiment beaucoup cela et se repaissent à l’envie de l’interminable solo « Moby Dick » qui pouvait durer plus de 20 minutes en concert : une horreur pour moi ! -. Il leur reprochait également une approche essentiellement technique et a-musicale de la musique –Lester Bangs fut toujours amateur de formules simples, directes et efficaces– et des paroles prétentieuses et faussement intellectualisantes. 

Pour le premier point, je peux comprendre son point de vue, et d’excellentes idées –le riff original et le début de « Whole Lotta Love, par exemple– sont par la suite un peu gâchées par des digressions vaguement pompeuses et/ou expérimentales, qui ne résistent pas forcément à des écoutes répétées. En revanche, certaines chansons courtes sont d’une belle énergie et s’avèrent très efficaces !
Quant aux paroles « prétentieuses », celles de « Stairway To heaven », vaguement ésotériques, sont plutôt assez poétiques quoiqu’obscures, et je préfèrerai toujours, par exemple, l’ironie douce amère en forme de chronique sociale d’une chanson comme « Mother’s Little Helper » –The Rolling Stones-, ou de « Like A Rolling Stone » –Bob Dylan-.

Nonobstant, cette playlist, à petite dose et en piochant soigneusement le nectar de chaque album, reste une belle expérience –avec, au sommet de cette playlist, le magnifique « Since I’ve Been Living You », magnifique approche du blues– !

Playlist « Histoire d’un retour »

La playlist de ce jour est courte, faute d’avoir beaucoup de temps à consacrer à mes oreilles aujourd’hui : un seul album, donc, mais quel album !

Il consacre le retour, en 1959, du chef d’orchestre Herbert Von Karajan « en exclusivité » dans le giron de l’éditeur jaune, dont il fit les beaux jours durant près de trente ans, trustant à lui tout seul un peu plus d’un tiers des ventes de la firme Deutsche Grammophon », symbole puissant, à l’époque, de « la grande musique ». –Cliquer sur l’image pur la voir en plus grand-.

Il s’agit bien d’un retour, puisque durant la période 1938-1943, le chef –à l’époque dans son ère « Wunder-Karajan » et à la notoriété encore relativement circonscrite à l’Allemagne et à l’Autriche– effectua ses tout premiers enregistrements, avec divers orchestres prestigieux, chez le même éditeur, avant de passer, sous la férule du producteur Walter Legge, chez les anglais d’EMI comme chef principal du Philharmonia Orchestra, qu’il contribua largement à « éduquer » au sortir de la guerre, et avec lequel il enregistra pléthore des premiers LP qui le rendirent mondialement célèbre.

Pour ce premier album enregistré chez la marque jaune, c’est Richard Strauss qui fut mis à l’honneur. Karajan, choisi à l’unanimité par les membres de l’orchestre pour succéder au grand Furtwängler –les deux hommes eurent toujours une relation très complexe, faite d’admiration et de défiance– et nommé « chef à vie » par le Sénat de Berlin –sa deuxième nomination à vie, donc, puisqu’il était également chef à vie du Wiener Singverein depuis 1947-, commençait déjà à rajeunir l’orchestre, dans la perpective, notamment, d’enregistrer sa célèbre intégrale des symphonies de Beethoven dans une optique renouvelée pour l’époque, et il lui fallait pour cela des musiciens adhérant totalement à son propos, qui n’était pas exactement celui de son prédécesseur.

Deutsche Grammophon, pour cet enregistrement, lui offrit les meilleures conditions techniques de l’époque, et l’album s’écoute encore avec un réel plaisir de nos jours : prise de son ample, belle dynamique, très beaux timbres, souffle analogique réduit, équilibre des pupitres très réussi –mieux que beaucoup d’albums tarifs du chef chez le même éditeur-. Quant au contenu artistique, il ne fait que confirmer que Karajan fut toujours un interprète d’exception de Richard Strauss, compositeur qui lui permettait de mettre parfaitement en valeur des qualités parfois surexposées ailleurs et plus tard.

Un merveilleux moment !

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Playlist dolorosité

Non non non, le titre de cette notule n’utilise pas quelque néologisme barbare, le concept de dolorosité existe, et il sied assez bien à cette playlist –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, entamée hier et achevée aujourd’hui, faute du temps nécessaire à y consacrer comme je l’avais initialement prévu !

Les « Sonates du Rosaire, de Biber –qui forment un corpus d’oeuvres réellement magnifique, d’ailleurs !-, en sont une excellent illustration, comme vous le prouve l’extrait ci-dessous, mais chacun des disques en propose, à sa manière, une facette complémentaire. Evidemment, pas la plus gaie des playlists, mais elle contient de fort belles choses néanmoins !

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Playlist pastorale en noir et blanc

Le curieux titre de cette notule introduit un album réservé aux auditeurs curieux ou amoureux du piano, au choix…  Entre 1837 et 1865, Franz Liszt, plus prodigieux pianiste de son temps, transcrivit toutes les symphonies de Beethoven pour le piano, afin d elles rendre accessibles au plus grand nombre –il était plus facile de réunir un pianiste et un piano qu’un orchestre dans un salon…-. 

Evidemment, ces transcriptions, comme la majorité des oeuvres de Liszt, ne sont pas à mettre sous tous les doigts, tant elles sont virtuoses et requièrent de maîtrise ! Néanmoins, elles sont, très généralement, remarquablement bien réalisées, et le transcripteur refuse les effets faciles qu’il mit parfois dans ses transcriptions et autres paraphrases d’opéras, autrement plus ostentatoires. 

J’ai fréquenté ces transcriptions très tôt dans ma vie de mélomane, et les ai toujours beaucoup aimées : tout jeune et dès leur sortie, j’achetais la –formidable à mes oreilles– somme réalisée par le virtuosissime Cyprien Katsaris, sur un piano spécialement réalisé pour lui et à cette fin, puis, un peu plus tard, l’intégrale beaucoup plus sage d’une excellente pianiste un peu méconnue, Idil Biret. J’ai aussi quelques symphonies enregistrées par Leslie Howard dans le cadre de sa très exhaustive intégrale Liszt –belles mais moins intéressante que la première citée du fait d’une prise de son un peu terne-. La transcription de la 5ème symphonie par Glenn Gould est, à mon sens, exceptionnelle également.

Le disque de ce jour –cliquer sur l’imageette pour la voir en plus grand– présente une originalité : les oeuvres sont jouées sur des pianos de l’époque des transcriptions –un Blüttner de 1867 et un Erard de 1837, qui ont demandé des centaines d’heures de patiente restauration-. Les prises de son s’avèrent exceptionnelles, et Yury Martynov, le pianiste du jour, est excellent : il s’est totalement approprié ces partitions difficiles et les restitue magnifiquement ! Les couleurs apportées par ces pianos « d’époque » sont très différentes de celles des pianos de concert actuels et viennent apporte un bel éclairage nouveau et complémentaires à ces oeuvres : la « pastorale » est magnifique ! Une chouette playlist de rentrée, puisqu’il paraît que c’est le jour !

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Playlist confédérée

Les lecteurs réguliers de ce blog connaissent sans doute mon attrait pour l’histoire de la guerre civile aux Etats-Unis1861-1965-, plus communément nommée dans nos contrée jacobines « guerre de sécession », et qui vit l’opposition entre nordistes bleus –les fédérés– et sudistes gris –les confédérés-. –Pour comprendre la différence entre fédération et confédération, on pourra utilement se reporter ici : l’article est assez explicite-.

A fin, les bleus l’emportèrent, mais certains états du sud des Etats-Unis sont restés profondément marqués par un sentiment de déclassement des populations blanches, et poursuivirent des politiques de stricte ségrégation jusqu’au milieu des années 60 à l’encontre de la population afro-américaine, voire redonnèrent naissance, sporadiquement et sous diverses formes, au tristement célèbre Ku Klux Klan.

La playlist –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand : musicalement, tout est du meilleur niveau– entamée hier et poursuivie ce matin relate tout cela, notamment dans la rivalité Neil YoungLynyrd Skynyrd, qui avait tout deux une vision très différente de l’Alabama en 1972. C’est l’Alabama, encore, qui est évoqué par Lotte Kenya, Bertold Brecht et Kurt Weill dans les extraits du « Little Mahagonny ».

Pourquoi l’Alabama, me direz-vous ? Il suffit de se souvenir que la ségrégation y fut maintenue jusqu’à très tard dans le 20ème siècle et que cet état fut l’un des plus tristement conservateurs en la matière. Quant à l’album des Rolling Stones, groupe généralement peu enclin aux déclarations politiques –même si Mick Jagger, en 1967, afficha publiquement son soutien au parti travailliste en Angleterre-, son évocation d’Angela Davis dans Sweet Black Angel nous renvoie au même sujet !

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Playlist « Récital touches d’ivoire »

Une playlist exclusivement consacrée à des récitals de piano –beaucoup de concerts, un peu de studio…– se déroule tranquillement depuis l’aube ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Beaucoup de belle et bonne musique, donc, malgré une légère déception avec le récital de Michelangeli, dont j’attendais mieux au vu de la réputation d’un artiste que je connais assez mal, d’une part, et de l’extrême notoriété de cet album précis, d’autre part. Or, à mes oreilles, il n’est pas aussi réjouissant que ce que j’ai pu en lire ici ou là, notamment dans la dernière sonate de Beethoven : il n’est que très bon –ce qui est déjà beaucoup-, alors que j’attendais de l’exceptionnel ! 

Le récital d’Emil Gilels à Salzbourg, en 1970, est, en revanche, exceptionnel ! Certes, les sonates de Schubert ne sont pas précisément mon pain quotidien, mais, lorsqu’elles sont ainsi jouées comme dans un songe, je sais les apprécier. Les « Moments Musicaux » sont remarquables de profondeur –et d’ampleur– pour des pièces que l’on pourrait qualifier « de salon » ou « de circonstance » : la petite forme sied mieux au compositeur ! Mais c’est une absolument grandissime version de la Sonate de Liszt qui fait tout le prix de ce disque remarquable, l’un des plus beau disque de piano de ma discothèque ! –Cliquer sur l’extrait ci-dessous pour trouver « The golden tone of Emil Gilels »-.

Le coffret consacré au pianiste russe faisait partie du colis dont je vous parlais ici. Des enregistrements live et studio, couvrant un large pan du répertoire du pianiste durant la première partie de sa carrière, où sa folle virtuosité alliée à une beauté sonore assez unique contrastent avec ses l’approche plus apaisée qu’il développa à partir des années 70.
J’y ai même trouvé des enregistrements a priori inédits et très rares –une transcription pour piano du « Prélude et Fugue BWV 565 » de Bach et, surtout, une transcription pour piano et orchestre de la « Fantaisie pour piano à quatre mains » de Schubert réalisée par le compositeur Dimitri Kabalevsky-, en tout cas absents des nombreux albums du pianiste qui parsèment ma discothèque, assez abondamment nourrie en la matière pourtant !
Les archives soviétiques les plus anciennes pâtissent de prise de son assez aléatoires, mais, dans l’ensemble, les conditions d’écoute sont très convenables, et le livret anglais-allemand plutôt informatif propose deux photos d’archive assez rares –au prix où est proposé ce copieux coffret, trouver un livret est une véritable aubaine…-. La mention « Volume 1 » laisse présager d’autres plaisirs à venir !

Enfin, le Ravel d’Ivo Pogorelich est sidérant, et son Prokofiev fulgurant : un grand disque de ce pianiste encore tout jeune à l’époque, et qui n’a jamais laissé indifférent ses auditeurs.

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« Blues & Kind Of Blues » playlist

Entamer la journée par une playlist consacrée à des albums de blues ou de pièces dérivées du blues, c’est vivifiant, d’autant que tous les artistes du jour sont bourrés de talent ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

J’ai commencé par un album pas très connu d’un « Power trio » à peine plus connu, West, Bruce & Laing, qui suivit une éphémère et erratique carrière –comme souvent avec les super groupes auxquels participa le remarquable bassiste Jack Bruce, instable de caractère et ego surdimmensionné oblige, sans doute…-. Le meilleur y côtoie le plus banal, mais, dans l’ensemble, l’album est très convenable et s’écoute avec plaisir. –Cliquer sur l’extrait pour en découvrir la belle énergie et le jeu de basse très nourri de Jack Bruce-.

Suit, dans un très bon son, l’un des innombrables live « non-officiels » de Mick Taylor, très inspiré et assuré ici en concert à Genève, avec Snowy White, ce dernier plutôt discret tout au long du set, assez court mais brillant –le groupe qui entoure Mick Taylor est de premier plan-. Un très beau disque –l’album existe aussi en DVD, difficile à trouver– ! L’expérience fut renouvelée en 1992, à Londres, avec quasiment le même combo et la même setlist !

De même, l’album d’Albert Kingl’un des trois « King » de la guitare blues en Amérique avec B.B et Freddy-, qui fut l’un des héros de tous les guitaristes anglais ayant émergé au début des années 60, est tout-à-fait excellent, et le son de sa Gibson Flying V –cf. extrait ci-dessous– est superbe !

Pour finir, l’album anniversaire des 70 ans de John Mayall & The Bluesbreakers –en 2003 : il est beaucoup plus vieux et toujours actif aujourd’hui-, où le parrain du blues anglais avait réuni autour de lui, pour l’occasion, quelques-uns des musiciens qui l’avaient accompagné tout au long de sa longue carrière : absolument brillant !

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