J’ai une petite pile de disques que je n’ai jamais réussi à écouter en entier à ce jour, dont voici un extrait en image –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– :
• soit parce que leur acquisition est trop récente et que je n’ai pas encore eu le temps d’en profiter au-delà d’extraits plus ou moins larges –live de U2, symphonies de Schumann, concertos pour piano de Liszt-;
• soit parce qu’une première tentative d’écoute a été avortée parce que j’ai dû faire subitement autre chose –le Grieg à Bergen, le Telemann -;
• soit parce qu’au moment de leur écoute, je n’étais pas dans le bon feeling pour apprécier ce que j’entendais –ce qui peut arriver pour des oeuvres du grand répertoire que je connais dans des versions plus excitantes par exemple, comme c’est le cas des symphonies de Beethoven par le jeune Gustavo Dudamel, le Grieg de Beecham ou encore les albums Mozart et Respighi par Karajan-.
Ce soir, avant de repartir pour une réunion tardive, j’ai décidé de faire diminuer très modestement cette pile : j’écoute donc l’album dont est tiré l’extrait proposé ci-dessous, tout en me disant que n’est pas Jim Morrison qui veut ! Je ne vous demanderai même pas de deviner de quel album il s’agit, c’est bien trop facile !
Rentré à une heure presque raisonnable –parce que je suis parti très tôt ce matin, après une séance de déneigement de voiture un longue…-, j’ai eu un peu de temps en début de soirée à consacrer à la redécouverte des concertos pour « violon de Hardanger » de Geirr Tveitt, musicien norvégien du 20ème siècle –1908 – 1981– écrivant une musique d’une veine relativement classique. Ce qui en fait l’originalité, justement, c’est l’utilisation d’un violon de Hardanger –Hardingfele en norvégien-. –Cliquer sur les images pour les voir en plus grand-.
Cet instrument folklorique se présente comme un petit violon, généralement pourvu de riches décorations. On y retrouve donc les quatre cordes traditionnelles, mais également quelques cordes -de 2 à 6- qui ne sont pas directement accessibles par le violoniste, mais résonnent par sympathie avec les autres, accordées le plus souvent en la/ré/la/mi –sol/ré/la/mi pour un violon « traditionnel »-.
Les autres cordes sont accordées de la même manière dans la plupart des cas et résonnent par sympathie, selon des relations harmoniques complexes. Ces cordes sympathiques apportent ainsi un son plus puissant et un timbre plus brillant. De plus, le manche plat facilite le jeu sur plusieurs cordes simultanément.
Comme il est possible d’accorder différemment le violon selon les oeuvres jouées, les Norvégiens ont trouvé des noms très poétiques pour définir ces accords : Troll-stille –accord du charme magique-, Huldre-stille –accord de la nymphe-…
Cela donne un album aux couleurs agréables, très plaisant à l’écoute –d’autant que la prise de son est de bien belle qualité– et même relativement facile d’accès, dont je vous propose de découvrir un petit extrait ci-dessous !
Tout entier consacré à la découverte de mes cadeaux de Noël, j’avais quelque peu laissé de côté l’écoute d’albums autres que ceux consacrés à la musique classique depuis le début de l’année. C’est désormais chose réparée avec la playlist de ce jour, qui comporte deux grands classiques et deux albums qui, lors de leur parution, ne marquèrent pas outre mesure les auditeurs de l’époque, au moins en termes de ventes –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
A peu près tout le monde connaît le titre éponyme de l’album « Hotel California », megatube international qui se clôt sur un solo de guitares se répondant d’assez belle manière. Le reste de l’album est plus anecdotique à mes oreilles, hors le dernier titre –The Last Resort-, qui est peut-être le meilleur. C’est de la soft country-rock un peu indolente avec un son de batterie assez « mou ». La batterie, c’est aussi ce qu’on remarque instantanément chez Led Zeppelin, et qui rend l’écoute de ce groupe toujours aussi problématique dans un cadre domestique, tant elle a tendance à devenir envahissante –extrait 1 : une tentative de reggae plutôt moyennement réussie-. Cela étant, l’album propose quelques excellents titres et s’avère très réussi dans son ensemble et ne comporte que peu des traditionnelles longueurs du groupe.
A contrario, on ne pourra pas taxer le premier album des Ramones de comporter des longueurs : aucun titre n’atteint trois minutes, et on n’a guère le temps de s’y ennuyer –extrait 2 : les paroles oscillent entre naïveté et bêtise confondantes, mais qu’est-ce qu’on rigole !-. S’il ne s’est vendu qu’à un peu moins de 6 000 exemplaires l’année de sa sortie, cet album est pourtant totalement passé à la postérité posthume –tous les membres du groupe originel sont morts-et les critiques d’aujourd’hui soulignent tous son importance –il apparaît régulièrement très bien situé dans les nombreux classements du type « meilleur album de ceci ou cela »-.
Enfin, « Legendary Lovers », des Dogs, groupe français comme son nom ne l’indique pas, est vraisemblablement le plus populaire des disques du groupe, et, à sa sortie en 1983, je l’appréciais beaucoup. Depuis, mes goûts ont changé –ou j’ai trop vieilli pour y prêter autre chose qu’une oreille indulgente et un peu nostalgique, très occasionnellement. Et l’anglais du chanteur est vraiment problématique, ce qui me choque bien plus maintenant qu’à l’époque-.
Je continue à prolonger Noël en me consacrant largement à la découverte de mes jolis cadeaux, et plus particulièrement à une écoute détaillée du coffret consacré à William Steinberg « The Disciplined Master Conductor » –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. J’avais déjà eu l’occasion de vous dire tout le bien que je pensais des premiers disques écoutés –Mahler, Bruckner, Elgar…– : je vais d’enchantement en enchantement au fil des écoutes !
Voilà en effet un chef d’orchestre qui propose des lectures directes, fraîches et spontanées, généralement remarquablement narratives. Steinberg s’inscrit dans la lignée des chefs européens ayant conquis les Etats-Unis à la suite de Toscanini, à l’instar de Fritz Reiner ou George Szell, mais aussi Charles Munch ou Paul Paray. Il s’inscrit donc dans une ligne « objective », mais il y met du coeur et un goût assuré.
Comme il dispose d’un orchestre « seulement » très bon, ses musiciens, qui l’adoraient, visent à l’excellence et donnent le meilleur d’eux-mêmes, ce qui s’entend. Par ailleurs, l’excellent livret nous apprend que Steinberg fut un bâtisseur d’orchestre remarquable et un technicien exceptionnel : généralement, les solistes l’appréciaient également pour ses talents d’accompagnateur –ce qui nous vaut quelques très beaux concertos au sein de ce coffret-.
Les enregistrements sont de bonne qualité sans être exceptionnels –typiques du EMI des années 50 : plus larges que profonds, assez bien timbrés et toujours un peu pincés dans le haut médium, ce qui donne une couleur particulière aux violons, mais reste assez agréable dans le cadre d’une écoute domestique à volume raisonnable– et tirent sans doute le meilleur parti d’une salle problématique en termes d’acoustiques : grosse capacité d’accueil –près de 4 000 places, ce qui est beaucoup : pourtant, lors de la mandature de Steinberg, l’orchestre symphonique de Pittsburgh était celui qui avait le meilleur taux de fréquentation aux USA-, scène très large et peu profonde, ce qui, paraît-il, empêchait parfois les musiciens de s’entendre. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand–
A titre d’exemple, j’ai, hier soir, dressé soudainement les oreilles en écoutant cet extrait : je connais cette oeuvre sur le bout des doigts, tant elle est populaire, mais je ne l’avais jamais entendue ainsi : c’est Buffalo Bill –surnom que le chef s’octroya après avoir été titulaire de l’orchestre de Buffalo– qui va à Vienne !
A l’heure actuelle, ce coffret n’est malheureusement plus disponible à la vente en Europe –ou alors en occasion, à des prix prohibitifs, alors qu’il fut longtemps accessible pour une bouchée de pain-. Sinon, je vous aurais inviter à vous jeter dessus comme des morts de faim ! L’une des plus belle surprises de 2016, assurément, qui ne déparerait pas de ma liste des coups de coeur de l’an dernier !
… comme le froid qui s’abat actuellement en nos contrées : depuis hier soir, chutes de neige plus ou moins abondantes, qui laissent un tapis blanc et glissant sur le sol ! Rien de mieux, donc, que de prolonger ces paysages hivernaux par des paysages sonores quelque peu identiques, tout en retenant à cette fin des oeuvres plus ou moins rares ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Evidemment, Jean Sibelius, l’un de mes absolus chouchous, est présent dans cette playlist, dans une interprétation que j’avais laissée de côté depuis longtemps –déjà parce que j’avais prêté ces disques depuis plusieurs mois, et qu’on vient de me les rendre– : elle m’était à vrai dire totalement sortie de l’oreille, mais sa dernière écoute remonte à un temps où j’écoutais nettement moins le compositeur –je ne fréquente assidument que depuis trois ans-. La cinquième écoutée ce matin est très belle et la prise de son est formidable !
Les trois autres compositeurs sont beaucoup moins connus, voire quasiment inconnus. Mais ils restent très intéressants, chacun à sa manière : Frantz Berwald, suédois d’origine allemande (1796-1868), est un contemporain de Mendelssohn et de Schumann : c’est de la belle musique, avec quelques jolies trouvailles mélodiques émergeant d’un discours par ailleurs plus convenu mais toujours agréable –extrait1-. Il en va de même pour Charlies Villiers Stanford, irlandais formé en Allemagne (1852-1924) : une musique relativement raffinée, un genre de Mendelssohn d’Outre-Manche à l’époque victorienne –rappelons que Mendelssohn était le compositeur favori de la reine Victoria-. Enfin, Carl Nielsen, danois et contemporain (1968-1931) de Mahler et Sibelius, n’a pas connu la même gloire posthume que ces deux derniers –extrait2-.
Comme Berwald, il a donné des noms très caractéristiques à ces symphonies. Chez Berwald, elle sont parées des titres suivants : « Sérieuse » pour la première, « Capricieuse » pour la deuxième, « Singulière » pour la troisième et « Naïve » pour la quatrième; chez Nielsen, les titres suivants apparaissent pour certaines de ses symphonies : Symphonie no 2, « Les quatre tempéraments »; Symphonie no 3, « Expansive »; Symphonie no 4, « Inextinguible »; Symphonie no 6, « Semplice ».
Tout un programme de lutte contre grand froid –en s’échauffant les oreilles– !
Parce que 2017 ne pouvait pas s’inscrire complètement dans les traces de 2016 –la rupture doit être nette, mais il faut la préparer et l’accompagner !-, c’est une playlist consacrée à des opéras italiens, qui, une fois n’est pas coutume, constituera mon quotidien.
Je l’ai appelée « Bel canto », parce qu’il paraît que, pour beaucoup, cette forme de chant lyrique un peu ancestrale est synonyme d’opéra italien. En fait, non –la preuve ici-, mais profane comme je suis en la matière, cela conviendra tout-à-fait ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Tous les ans, plutôt vers le début de l’année –au moment des premières neiges, comme aujourd’hui !-et en guise de résolution, je m’adonne à ce genre : je ne généralement persiste guère, parce que je n’y trouve pas d’excessif plaisir, même si certains airs sont vraiment beaux : c’est sur la durée que je n’accroche pas, et, très souvent, sur les accompagnements orchestraux –sauf pour la « Turandot » de Puccini, vraiment bien du début à la fin : le premier extrait ci-dessous vous prouvera que j’ai raison, surtout si vous l’écoutez un peu fort !-, ou encore moins, la plupart du temps, sur les livrets : les brumes wagnériennes ou les marais de Berg me manquent cruellement !
Cela étant, j’ai découvert avec un certain plaisir le « Bal masqué » de Verdi, qui attendait depuis des années une écoute intégrale, dans une version à la formidable prise de son et qui fait la part belle à un orchestre absolument souple et diaphane –second extrait-, sans doute totalement mais heureusement hors-style dans ce répertoire –d’autres plus connaisseurs que moi pourront vous le confirmer-. Le dernier enregistrement studio du chef, paru peut de temps avant son décès.
Autre changement notable et qui vous aura peut-être sauté aux yeux : en 2017, les liens et cadres des playlists seront verts, car tel est mon bon plaisir !
2017 étant encore une page vierge qui sera complétée au jour le jour –mes oreilles étaient en mode « Pause » toute la journée d’hier-, c’est tout naturellement une playlist blanche qui accompagne cette matinée ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
L’album de Joy Division est excellent, je vous en avais déjà proposé un extrait ici et celui des Beatles l’un de leurs tout meilleurs disques -comme quoi, il m’arrive même de dire du bien de ce groupe que je goûte peu-.
Les sonates de Mozart par Glenn Gould –celui qui regrettait que Mozart était mort trop vieux– sont hautement contestables et contestées, il n’empêche que, personnellement, je les apprécie beaucoup, mais comme il s’agit d’oeuvres de Mozart qui peuvent très rapidement m’ennuyer, au moins, dans cette version, le temps passe vite et l’oreille est constamment sollicitée par telle ou telle curiosité.
En revanche, le Bach de Keith Jarrett est parfois d’un ennui mortel, et, dans ma discothèque, c’est la moins intéressante des versions des Variations Goldberg de Bach –comme si le célèbre pianiste de jazz voulait montrer qu’il pouvait être un musicien sérieux en abordant le répertoire classique : ce n’est pas sérieux, c’est essentiellement terne, plutôt besogneux et assez peu vivant, comme vous pourrez l’entendre vous-mêmes dans l’extrait proposé…-.
Seize mois plus tard, le même petit jeu statistique propose désormais un classement quelque peu différent, mais qui ne devrait pas étonner outre mesure les plus fidèles lecteurs de ce blog : non seulement Bach quitte ce quinté de tête, mais, de plus, Mozart est renversé du podium, et remplacé par Sibelius. Ce dernier, avec Richard Strauss, est celui qui a connu le plus fort taux de progression depuis 18 mois dans ce Top10 : respectivement 74% et 34%… –Cliquer sur l’image pour la voir ne plus grand-.
Comme l’an dernier, ce palmarès ne tient pas totalement compte de l’état exact des nombreux disques « anthologiques » consacrés à des interprètes, sans quoi, vraisemblablement, Schubert, Schumann, Ravel et Liszt intègreraient la liste.
Rendez-vous fin 2017 pour un nouveau classement ! Des pronostics ? En attendant, un hommage au vainqueur s’impose !
Je découvre avec bonheur et petit à petit le contenu de mes jolis coffrets de Noël, à travers cette playlist passionnante ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand : les pochettes correspondent à celle des 33 tours d’origine-.
Si le premierconcerto pour piano de Brahms dans la version Arrau – Giulini ne m’était pas inconnu –je l’avais acheté en cassette, avec quelques autres, il y a une trentaine d’années, pour pouvoir écouter un peu de musique sur l’autoradio à une époque où je passais deux longs mois de vacances loin de la modernité, dans un petit village éloigné de tout, au fond du Gers-, il m ‘était un peu sorti de l’oreille, et Arrau n’est pas le pianiste vers lequel je reviens le plus spontanément en général.
Sauf que ce coffret, je l’ai justement choisi pour aborder le pianiste par son versant « jeune » et me défaire de son image de « vieux barbon père tranquille du piano ». Dans cette perspective, je suis tout-à-fait réconcilié avec lui, et j’ai hâte de découvrir ses Beethoven « de jeunesse » –le terme est impropre, il avait déjà la cinquantaine lors de ses enregistrements EMI, mais il est plus connu pour ses enregistrements Philips, réalisés au-delà de ses soixante ans-. Au moins, je ne serai pas gêné par le cliquetis de ses ongles sur le clavier, extrêmement pénible dans nombre de ses disques Philips…
En revanche, je ne connaissais presque rien de William Steinberg, outre un disque réalisé avec Boston –Holst et Richard Strauss-, tout-à-fait excellent. Là, avec son orchestre de Pittsburgh, qu’il conduisit vers des sommets grâce à un investissement dans la durée –il y succéda à Reiner, sut redonner confiance aux musiciens très déstabilisés par le comportement tyrannique de ce dernier, qui avait renvoyé plus de 90% des musiciens durant son court mandat, et y resta près de 25 ans, jusqu’à son décès-, je me régale !
Son Bruckner est tonique et vivifiant, très narratif pour cette symphonie « à titre » –la seule chez Bruckner– et tout-à-fait passionnant dans cette optique. Son Mozart, dans une oeuvre galvaudée, est viril et vigoureux –cliquer sur l’extrait ci-dessous– et son Handel, dans une version évidemment pré-HIP, attache une belle importance aux couleurs de l’orchestre et à la vivacité des rythmes. C’est très bien eu égard à la date d’enregistrement.
Enfin, son Beethoven s’inscrit dans la veine de ceux de Reiner ou Szell, réalisés avec des orchestres sans doute un peu meilleurs que celui de Pittsburgh à cette époque, mais ni plus vivant, ni mieux construit : Steinberg apporte même un peu de souplesse supplémentaire. Bref, que du bonheur !
Aujourd’hui, c’est une playlist largement influencée par les agréables –mais non coupables– lectures de quelques blogs ou sites que j’aime fréquenter qui embellit la quiète atmosphère de pré-Réveillon. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand–
Des découvertes ou redécouvertes que je dois :
• pour William Sheller, à Gilsoub, qui en parle si bien ici et dont je suis le blog depuis la nuit des temps…
• pour la musique de chambre de Reynaldo Hahn, vraiment magnifique, à David Le Marrec, qui en évoque si doctement les créations de ce compositeur un peu oublié sur son site remarquablement informé –mais également tout-à-fait convivial : ne vous laissez pas effrayer par la densité des informations ! Il y parle même de Tom Pillibi, chanson découverte grâce à lui ! C’est vous dire que le propos peut également y être léger-;
• pour cette très belle interprétation des quatuors de Mendelssohn, à Christophe, dont le blog a un peu disparu dans les limbes du web, mais qui reste présent sur sa « radio » en ligne, avec beaucoup d’originalités;
• pour ce non moins beau disque de Bach, à Jean-Christophe, dont le site « Wunderkammern » , renouant avec les « cabinets de curiosité », est magnifique formellement et si riche sur le fond;
• pour les New York Dolls, à Sardequin, collectionneur émérite de 33 tours –le grand truc noir avec un sillon de chaque côté-.
La devinette du jour m’est personnellement adressée : qu’y aura-t-il sous mon sapin ce soir ? Réponse assurée très prochainement !