Playlist tonitruante !

Tombé du lit fort tôt ce matin, j’ai dû attendre un peu avant de lancer cette playlist un peu tonitruante, qui, sinon, aurait réveillé la maisonnée –ça ne supporte pas d’être écouté à trop faible volume, ces oeuvres ne s’y prêtent pas du tout !-. –Cliquer sur l‘image pour la voir en plus grand-.

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On retrouve en vrac la huitième symphonie de Mahler, dite « Symphonie des mille » parce que son exécution réclame pas moins de 1000 interprètes –1029 exactement pour sa création-, que je n’écoute que très rarement, parce que dans le cadre d’une écoute domestique, cela ne fait pas grand sens, d’une part, et que je ne l’apprécie pas outre mesure, d’autre part.

Le disque Saint-Saëns, peu goûté par les critiques en France mais très positivement apprécié par les critiques hors de nos frontières, a la particularité d’avoir déplacé les orgues de la cathédrale de Paris dans la salle du Philharmonique de Berlin par le biais du re-recording : les trois premiers mouvements sont vraiment excellents, mais le son de l’orgue, dans le dernier, est laid, mais tonitruant, en effet !

Petit, Mazeppa, de Liszt, était l’une de mes oeuvres préférée, découverte quand j’avais moins de 8 ans. J’avais, en particulier, été sensible à l’histoire du héros de ce poème symphonique, emporté,  tout attaché et enduit de goudron, sur un fougueux coursier. De même, la Fantaisie hongroise a été une de mes premières découvertes, à la même époque, et je crois que je la préfère aux concerti pour piano du compositeur –de surcroît, le pianiste de cette version est fabuleux-.

La maisonnée étant réveillée, le volume sonore y est assez élevé depuis un petit moment 🙂 ! Un petit extrait du dernier album écouté –excellent et très bien enregistré– devrait avoir le même effet chez vous !

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Playlist joyeuse, forcément joyeuse

lehar_karajanLe week-end s’annonce joyeux avec la fin de la canicule et des températures nettement plus supportables depuis deux jours.

Pour l’aborder, une petite opérette, ce soir, fera parfaitement l’affaire, d’autant que la production de cet album –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– d’une oeuvre légère mais agréable aux oreilles fut particulièrement brillante : souci des dialogues, importants dans ce répertoire, voix choisies avec soin et discernement –et quelle joie d’entendre René Kollo dans ce répertoire plutôt que dans ses Wagner un peu sous-dimensionnés-, orchestre dirigée avec élégance et raffinement –le chef raffolait des oeuvres de ce genre et s’y montra souvent inspiré, dans le genre « grand-style » qu’il affectionnait pour les opérettes viennoises-.

L’argument –simple sans être simpliste, parfaitement ancré dans son époque, l’oeuvre ayant été créée en 1905– et l’importance de cette opérette –la plus jouée au monde ?sont parfaitement résumés ici, et vous pourrez même en entendre un extrait juste en-dessous !

Pour vous, j’ai testé le tout nouvel iTunes

itunes125Petit message d’alerte ce soir vers 19h30 alors que j’écoutais tranquillement le pétulant extrait qui accompagne cette notule : mise à jour d’iTunes disponible, avec notamment une « nouvelle interface simplifiée » pour Apple Music –que je n’utilise jamais– et la possibilité future de « piloter iTunes par le biais de la voix » avec Siri –genre de commande vocale qui permet une fois sur deux d’écouter le morceau énoncé : c’est aussi lié au fait des nombreux doublons de ma discothèque virtuelle, je pense…-. Bref, tout cela annonce également une mise à jour majeure du système d’exploitation dans un futur très proche !

Installation réalisée : essayons pour voir… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. Evidemment, l’interface a encore été légèrement modifiée –quant à savoir si elle a été simplifiée, l’avenir le dira, mais elle est plus lisible puisque les zones de texte restent désormais d’un gris pâle qui facilité la lecture, tandis qu’auparavant, leur couleur était tributaire de la couleur dominante de l’illustration de l’album : parfois, ça piquait un peu les yeux !-, avec une mise en valeur des pochettes indéniablement améliorée au sein de l’interface.

Quelques icônes ont changé aussi –dont celle de la gestion d’Airplay, j’ai cru un moment que cette fonction avait été enterrée dans un sous-sous-menu, ce qui eût été du dernier pratique…-. Pour le reste, assez peu de changements notables, et je n’ai rien perdu suite à cette emprise à jour, même si les illustrations des albums ont mis un petit temps à retrouver un affichage rapide en mode « défilement » : la mise à jour a sans doute nettoyé quelque peu les caches !

Il ne me reste plus qu’à m’habituer à tout cela, mais l’adaptation devrait être rapide !

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Playlist « Adolescence hexagonale »

durelimiteComme je n’avais que peu de temps à consacrer à l’entretien de mes oreilles ce soir, après une journée de bureau dégoulinante et peu agréable du fait de la canicule qui continue à sévir ici, j’ai choisi cet unique album pour agrémenter un peu ma fin de journée. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand

Téléphone, étonnamment, est le groupe français qui a sans doute le plus marqué les jeunes adolescents de la fin des années 70 et du début des années 80, dont je faisais partie –et peut-être le plus durablement si l’on voit le succès actuel de leur tournée de quasi-reformation– : non qu’ils furent meilleurs que d’autres groupes français de cette époque, mais ils furent peut-être à la fois les plus consensuels et les plus habiles à saisir l’air du temps et le souffle de renouveau auxquels nous aspirons à cette date.

D’autres groupes étaient sans doute aussi bons, mais soit trop politiquement engagés –Trust par exemple, dont le public était plus restreint-, soit trop éphémères pour avoir marqué leur époque –Starshooter, Bijou…-, soit simplement trop loin de la quête de la majorité des jeunes d’alors. Et Téléphone a su assez bien réalisé cette synthèse à point nommé. Leur phénoménal succès hexagonal ne s’explique sans doute pas autrement, parce que musicalement ou en termes de paroles, cela n’a rien d’exceptionnel avec un peu de recul… Même si, les souvenirs aidant, l’ensemble reste éminemment sympathique !

Playlist pour entamer le week-end

Drôle de playlist sans queue ni tête pour entamer un très chaud week-end et clore une semaine caniculaire ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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Avec un opéra italien supportable par mes oreilles, dans une vieille mais bonne version, mais aussi la rencontre du vieil homme –son antépénultième disque et de loin pas son meilleur– et de l’enfant –brillant pianiste en devenir, ici âgé de 16 ans, pour son premier disque, de loin pas son meilleur…-.
L’album des Specials est excellent, du rocksteady frais et puissant et celui de Nouvelle Vague totalement anecdotique –répétition d’une formule qui tourne un peu en rond et ici, en plus, appuyé sur un répertoire pas folichon-, mais je vous en offre quand même un extrait : à petite dose et pour débuter le week-end, ça peut être plaisant !

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Playlist brève et autres considérations

playlist07092016Pénurie de temps oblige : c’est une courte mais intense playlist à laquelle je m’adonne pour entamer la soirée, à la fois variée et enthousiasmante pour mes oreilles : que des chansons que je connais à peu près par coeur mais qui ont toujours fait mon bonheur depuis que je les connais –soit plus de 30 ans pour la plupart d’entre elles !-.

Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand et sur l’extrait en fin d’article pour en profiter un peu vous aussi, sachant cependant que je n’en fournis pas l’hilarante chorégraphie, mais une patiente recherche en ligne, une fois que vous aurez identifié la chanson, vous y conduira immanqaublement-.

Pendant ce temps, je me consacre également à diverses lectures plus ou moins informatives et/ou distrayantes en parcourant vaguement la presse du jour. Parmi le fatras des brèves de ce jour, aujourd’hui, j’ai retenu, pour vous :

cet article consacré à l’invasion de l’Europe du nord par le méchant homard américain venu en bateau : comme on lui a attaché les pinces, notre homard local peut encore respirer un peu !

cette tribune sur un thème qui a pollué, sans doute, maints repas familiaux pendant les vacances des uns et les autres –et assurément s’ils étaient au bord de la mer : ils n’ont sans doute pas pu y échapper-. Même si elle est assez mal étayée, je partage assez largement l’avis de cet intervenant sur le fond –et j’ai eu le temps de me rendre compte, pendant lesdites vacances, du ridicule dans lequel a sombré notre pays en parcourant largement une partie de la presse internationale durant la seconde quinzaine d’août-. La lecture à suivre des futurs commentaires des lecteurs promet sûrement d’être salée !!!

• enfin, one more thing, les plus impatients parmi les geeks –et il y en a quelques-uns parmi les lecteurs de ce blog– auront toute une série d’annonces ici, s’ils ne peuvent pas en attendre les résumés –laudateurs, forcément laudateurs !– dans la presse du lendemain !

Playlist en mode décadence

Allez, pour la détente des oreilles après deux journées de labeur, quelques grosses machines pour gros orchestres –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, comme je les aime parfois, et qui caractérisent la plupart des oeuvres qui composent cette playlist, et qui ont toutes été composées dans le premier tiers du vingtième siècle –sauf la 11ème symphonie de Shostakovich, plus récente-.

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La troisième symphonie de Glière, l’une des plus longues du répertoire classique, est donnée ici dans une version raccourcie –les deux versions dans ma discothèque ont subi ce traitement, sans que je puisse dire que j’en souffre réellement : ça semble très équilibré ainsi– : il s’agit d’une oeuvre à programme, fondée sur la vie légendaire du bogatyr Ilya Mouromets. C’est assez réussi dans son genre, sans rien de révolutionnaire ou de novateur, mais avec quelques envolées mélodiques très efficaces, de beaux cuivres sonores et éclatants et de nombreux contrastes tout au long de l’oeuvre –cliquer sur l’extrait sonore pour découvrir à quoi ça peut ressembler– !

A l’écoute, on se rend compte de la récupération qu’ont pu en faire certains compositeurs de musique de films –il en va d’ailleurs de même pour certains passages très évocateurs des Planètes de Gustav Holst, compositeur anglais comme son nom ne l’indique pas-.

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Playlist dissidente

LStokowskiDepuis le début de la matinée, je me livre à un petit plaisir coupable en effeuillant ce très intéressant coffret, véritable fourre-tout passablement ordonné, –cliquer sur l’image pour la voir une plus grand-, consacré à Léopold Stokowski, « le chef d’orchestre dissident » –dans le sens anti-conformiste du terme, la traduction de « maverick » étant à double-sens-.

Lorsque j’étais tout jeune mélomane, Stokowski, c’était l’incarnation du mal absolu : je me souviens de critiques assassines dans les revues de l’époque, où ses bidouillages et réécritures des partitions étaient unanimement condamnées. Et pourtant, j’adore ses transcriptions orchestrales des oeuvres pour orgue de Bach, qui font trembler d’effroi les puristes et autres adeptes des versions HIP – mais que j’écoutais avec délectation et presqu’en cachette à cette époque-, chargées d’expression et vraiment bien réalisées ! –Cliquer sur l’extrait ci-dessous pour vous faire une idée de la chose : l’oeuvre est des plus célèbres-.

De nos jours, l’appréciation de ses productions a été assez largement réévaluée auprès de la critique –son succès public ayant toujours été grand-, et l’on salue désormais son engagement au service de la musique de son temps, puisqu’il profita de son énorme notoriété pour populariser nombre de compositeurs contemporains. Plus largement, durant une carrière exceptionnellement longue –il commença à diriger dès l’âge de 27 ans et arrêta à 94 !-, Stokowski, vrai dompteur d’orchestre, privilégia toujours la beauté des sonorités de l’orchestre et l’expressivité ou l’émotion instantanée, ce qui, parfois, le conduisit à quelques modifications dans l’orchestration –il fallait que ça sonne !-, mais guère au-delà de ce que firent nombre d’autres chefs d’orchestre avant-guerre.
Corollaire de ce soin maniaque apporté aux sonorités, il bénéficia toujours de prises de son de très grande qualité et des plus récentes innovations technologiques. Il cultivait par ailleurs un sens de l’humour certain et un accent se voulant slave –suivant les recommandations de sa première épouse, pianiste émérite-, alors qu’il fut éduqué dans les meilleures écoles anglaises et était né à Londres.

Le coffret, quoi qu’il en soit, est une vraie joie et le chef sait partager l’enthousiasme que lui procurent les oeuvres !

Histoire de remasterisation, suite -et pas fin-

Beeyh_pianoComme annoncé plus avant, le coffret tant attendu est arrivé ce jour dans ma boîte aux lettres, pendant que j’étais au travail –pour une fois, je l’avais fait livrer à la maison…-.

En guise de tout premier verdict suite à cette très rapide écoute : il est trop tôt pour me faire une idée précise de la qualité de la remasterisation de l’ensemble, puisque je viens tout juste de l’ouvrir et que je n’avais plus le son de l’ancienne version complètement dans les oreilles.

Le redécoupage des CD est exactement le même qu’avant, et le même très bon texte de présentation a été repris, écrit en plus petits caractères –sympa pour les yeux des quinquas, dont je ne suis pas encore tout-à-fait…-.

Beeth_Schnabel_partA priori, la méthode adoptée a été de récupérer les disques 78 tours dans leur meilleur état possible et de refaire le transfert en haute résolution, en limitant à la fois la compression et la réduction de souffle. Pour certaines saturations propres à l’enregistrement de l’époque, évidemment, pas de solution envisageables, elles sont intrinsèques au son capté. Il reste également des bruits de surface ponctuels, preuve que les 78T sont dan sun état de conservation loin d’être idéal. Sur une bonne installation, on y gagne cependant une meilleure lisibilité de la main droite, plus d’espace et de vie, et la main gauche semble également moins étouffée.

Il faudrait que je compare sonate par sonate et mouvement par mouvement, et notamment sur les enregistrements les plus anciens, mais sur ce que j’ai pu comparer, c’est globalement mieux et plus agréable, même si c’est loin d’être parfaitement parfait !

Voici donc, pour que vous puissiez vous faire votre propre opinion, un premier extrait : la version initialement parue, dans le remastering ancien :

Puis, en deuxième extrait, la version remasterisée :

Enfin, en guise de bonus, je vous propose d’écouter ma version préférée, dans une prise de son moderne ! Ça change, non ?

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Playlist de canicule

En ces temps caniculaire –35° dehors et presque 30° dedans…-, une petite liste issue des contrées du sud où je ne vais jamais ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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On se promène donc un peu partout : la Provence de Bizet –j’y suis quand même allé quelques fois-, les Bermudes de Heather Nova –très bel album, sage mais reposant, cf. l’extrait ci-dessous-, le Texas de Stevie Ray Vaughan et ses blues torrides pour certains d’entre eux –une guitare de feu, mais parfois trop d’ostentation à mes oreilles, et le son de la Stratocaster ne vaudra jamais celui de la Les Paul dans ce répertoire 😉 – et, enfin, l’Espagne de Manuel De Falla –j’y étais, j’en garde un souvenir exécrable et j’y avais laissé plus de 10 kilos à l’époque !-.

Tout cela après un copieux barbecue arrosé de rosé glacé –il ne l’est pas resté longtemps– pour passer agréablement ce très chaud dimanche.

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