Playlist blues

Voici donc une petite playlist pleine de blues pour accompagner ce début de soirée, mais pas n’importe quelle playlist non plus !

En effet, j’ai choisi avec soin quelques-uns des plus beaux blues interprétés par les Rolling Stones, assez près ici des racines du Delta Bluesdu blues acoustiques, avec guitares non amplifiées et solos d’harmonica, comme dans Shake Your Hips, l’extrait proposé ci-dessous, ou Prodigal Son, qui sont de très vieilles compositions de Slim Harpo pour la première et du Révérend Robert Wilkins pour la seconde– ou du Chicago Bluesguitares amplifiées solos de guitares à la place de l’harmonica, volutes de bottleneck, dont l’un des plus emblématiques représentants serait ici Ventilator Blues (Jagger/Richards/Taylor)…-, selon les titres retenus.

Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Parmi mes titres préférés de cette playlist, vous pourrez également retrouver le très beau « Down In The Howe », chanson totalement méconnue et jamais jouée en live, mais que je vous avais déjà présentée ici.

Si leur dernier album est intégralement consacré à des reprises des vieux maîtres qui les ont si durablement influencés, leur carrière est ponctuellement jalonnée de ces retours aux sources de la musique de leurs débuts et qu’ils aiment –on couvre ici une période qui s’écoule de 1964 à 2016-, soit au travers de compositions originales qui montrent à quel point ils ont su assimiler ce style, soit grâce à des reprises qui laissent apparaître leurs capacités d’appropriation respectueuse tout en apposant leur touche.

Bref : près d’une heure de belle et bonne musique –sauf pour The CookingCat, qui pensent qu’on dirait que quelqu’un vient de mourir tellement tout ça lui semble un peu triste…– !

Playlist pour clore l’été

En ce dernier jour de l’été, la journée a commencé par un brouillard épais et inattendu, qui a provoqué de forts ralentissements sur la route : j’ai mis près du double du temps habituel pour arriver au bureau ce matin. Et puis, tout d’un coup, vers 10 heures, le soleil a dissipé ces denses volutes et nous avons eu droit à une magnifique journée estivale !

Sans une seule note des « Quatre saisons » de Vivaldi, solution qui eût été trop commode , c’est aussi une playlist sur le thème de l’été qui fait mon bonheur depuis quelques minutes, avant d’entrer, dès demain, en automne –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Précisons que, de l’album Satie, seules les « Cinq grimaces pour le songe d’une nuit d’été » font partie de mes écoutes du soir. Quant à l’album de Janis Joplin, que je n’aime pas outre mesure par ailleurs, il contient une formidable reprise de « Summertime » de Gershwin –cf extrait ci-dessous-.

Playlist avec un E

La règle du jeu est désormais connue : choisir un album dont le titre commence par une lettre prédéterminée de l’alphabet. Aujourd’hui, c’est le E , ce qui me vaut cette playlist plutôt variée, allant du blues à la new wave post-punk en passant par une pop agréable et de bon aloi. –Cliquer sur l’mage pour la voir en plus grand-.

« East<—>West » du Butterfly Blues Band1966– ouvre le bal : de l’excellente musique, très bien jouée, avec un guitariste de feu, Mike Bloomfield, dont j’ai déjà eu l’occasion de vous dire beaucoup de bien. L’album le plus ambitieux et le plus abouti de ce groupe américain qui connut une durée de vie éphémère mais intense.

« Electric Affair », de Mick Taylor2005– est en réalité un bootleg devenu un incunable –je n’en trouve plus guère de traces à ce jour-, témoignage de concerts du début des années 2000, où des titres extraits essentiellement de son album « A Stone’s Throw » côtoient des standards du blues de ses idoles –Albert et Freddy King-. Le guitariste est accompagné de ses talentueux complices habituels, l’ensemble est excellent et le disque bénéficie de conditions sonores confortables. La plus belle guitare blues à mes oreilles trouve beaucoup d’espace pour s’exprimer avec panache et grâce –j’ai beau chercher, je n’ai jamais trouvé cette beauté de sonorité et un vibrato aussi nourri chez aucun autre bluesman, sans même parler de ses parties de slide-guitar, exceptionnelles-.

« Endeavour to persevere » des Barracudas est paru en 1984. Ce n’est pas leur meilleur album, mais c’est sans doute mon préféré du groupe, parce qu’il contient une formidable version de la protest-song « World Turned Upside Down » –vous pouvez l’écouter et suivre les paroles en cliquant sur le lien-, un peu perdue au milieu d’autres titres plus anecdotiques, mais pas désagréables cependant. L’album manque un peu d’unité cependant.

Enfin, la pop relativement élaborée de Supertramp vient clore cette playlist avec « Even In The Quietest Moments » –1977-, l’un des deux albums du groupe que j’apprécie beaucoup. De jolies chansons, dont certaines sont très élaborées, et très bien interprétées –les deux derniers titres de l’album sont autant de petits bjijoux-.

Deux solutions pour deux devinettes

Il y a presque longtemps, je vous rappelais ici que deux devinettes restaient en attente de solution… Personne, en définitive, ne les a résolues, j’en livre donc les solutions.

Concernant la première, vous trouverez ici une solution illustrée, qui vaut bien mieux qu’un long discours !

La seconde était à peine plus compliquée : la chanson longtemps inédite en France était « Crabsody in blue » d’AC/DC, qui, hors Australie et hormis le tout premier tirage européen en nombre très limité –le groupe n’ayant pas encore percé à l’échelle de son succès ultérieur à cette date-, était remplacée sur le 33T par une version écourtée de « Problem Child », repris d’un album précédent : une forme d’auto-censure, les paroles étant particulièrement équivoques quant à la danse des morpions –c’est eux qui dansent dans le blues…– et à la manière de stopper cette danse…

Un joli blues, au demeurant, très classique formellement, où Bon Scott –cliquer sur l’imagette de droite pour voir son portrait en plus grand– se montre très à l’aise et où la relative sobriété de la guitare d’Angus Young fait mouche !

Playlist contrastée !

Sur la lancée du pogo d’hier soir, j’ai enchaîné au terme de cette première journée réellement laborieuse –et les deux à venir s’annoncent non moins chargées…-, avec une drôle de playlist sans trop de logique qui se déroule dans mon bureau. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

On trouve, d’abord, le premier album live des Ramonesle groupe en a sorti 3, qui permettent de constater qu’au fil des ans, il jouaient leur musique rapide de plus en plus rapidement, mais celui-ci est vraisemblablement le meilleur : ici, les 28 titres sont joués en 55 minutes, sans aucune fioriture et avec une belle énergie-.

Après cette débauche de décibels et de guitare simpliste et sonore, je me suis tourné vers l’excellentissime « Let It Bleed » des Rolling Stones, où l’on peut entendre un Keith Richards au sommet de son art, puisqu’à cette date –1969-, il occupe presque tout seul toutes les parties de guitare, Brian Jones étant quasiment parti/exclus et Mick Taylor pas encore complètement intégré au groupe. Plus que dans tout autre album du groupe, le guitariste mérite son surnom de « Keef The Riff », il se montre très inventif et parfois vraiment brillant –cf. le petit bijou ci-dessous, où la section rythmique, de surcroît, est tout-à-fait idéale : play it loud ! -.

L’album de blues qui suit s’avère plus reposant, et permet de retrouver deux guitar-heroes au sommet de leur talent –et l’on peut y entendre que Mick Taylor, en définitive, est à la fois plus inventif et a un feeling blues bien plus avéré que son plus célèbre collègue d’un soir-.

Enfin, dans un tout autre genre, j’ai réussi à trouver à pas très cher ce disque de Sibelius que je convoitais depuis longtemps : assez controversé par les critiques à sa sortie –globalement : il y a ceux qui adorent, et ceux dont les attentes sont déçues-. Il est extrait de la seconde intégrale des symphonies de Sibelius par ce chef finlandais -sa première intégrale avait « fait un tabac » à sa sortie-, qui joue ici avec « son » orchestre américain. Si je fais assez peu de cas de la première symphonie du compositeur, très bien mais pas exceptionnelle, sa quatrième est l’une de mes toute préférées de l’entier répertoire, et, à mes oreilles, trouve ici une très belle interprétation, profonde, grave et puissante, très creusée, dans une prise de son de démonstration –il faut écouter fort pour se rendre compte des petits détails qui fourmillent tout au long de cette magnifique version-.

Playlist autour de la note bleue

Depuis tôt ce matin, j’écoute une playlist résolument orientée « Blues et ses avatars », autour de quatre excellents albums, tous très recommandables, et qui donnent à entendre de jolies envolées guitaristiques, et notamment celles de Duane Allman, brillant à la slide guitar –avec bottleneck positionné sur l’annulaire, ce qui est assez rare-. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Ce qui me vaut de très belles choses, à l’instar de l’extrait proposé ci-après !

Je reste toujours étonné de l’inventivité de ces musiciens, qui rivalisent de créativité pour perpétuer et renouveler cette musique fondée sur ne principe finalement très simple, voire frustre à ses origines et dans ses formes initiales…

Playlist pour débuter un week-end en fanfare

Ça faisait longtemps que je n’avais pas consacré un temps un peu conséquent au décrassage de mes oreilles, trop pris par d’autres activités beaucoup moins plaisantes ces derniers jours -à forte vocation professionnelle, cela va sans dire…-. Dcon, rentrant un peu tôt à la maison ce jour, j’ai décidé d’écouter un peu fort cet excellent album : « Exile on Main Street ».

Certains « puristes » le considèrent comme le meilleur album des Rolling Stones, et c’est aussi le préféré de Keith Richards, qui en revendique fortement la paternité, que la postérité semble lui attribuer assez généralement. A contrario, Mick Jagger l’apprécie assez moyennement, et la vérité, comme toujours est plus complexe que la légende : sans le chanteur, et quelle que soit l’appréciation qu’il en ait, ce disque n’existerait tout simplement pas.
C’est en effet le chanteur à la moue lippue qui a largement mis en forme, tout seul ou avec le producteur, des bandes éparses et informes, recueils de musique et de sessions sans textes aboutis. Pour cela, il est allé aux Etats-Unis, la « maison d’exil sur la Côte d’Azur » de Keith Richards étant devenue un repère de tous les compagnons d’addiction du guitariste.

Les photographies réalisées par Dominique Tarlé à l’époque –quelques extraits en ligne-, de même que l’excellent documentaire « Stones in Exile » rendent bien compte de l’ambiance qui régnait dans cette demeure retirée du monde et archi-protégée contre les paparazzi.

Il en reste un album –initialement sorti en double 33T– sans « hit » majeur, mais d’une moiteur torride, très difficile d’accès pour aborder le groupe, et très marqué par l’idée qu’il se faisait alors de l’Amérique dans ce qu’elle a de plus glauque. On y trouve en revanche de l’authentique rock-music de qualité, des blues assez « roots » et torturés ou bizarrement résignés, des mélopées gospel ou soul, des fragments qui ne ressemblent parfois à pas grand-chose –I Just Wanna See His Face, par exemple– et des bijoux étincelants, enjolivés par la guitare lumineuse de Mick Taylor, le fluet virtuose blondinet, qui commençait à éparpiller des petits papiers dans la fameuse maison, dans lesquels il exprimait son désarroi de sentir son destin artistique lui échapper petit à petit, et, déjà, son envie de quitter le groupe… Le son à la fois dense opaque a réellement bénéficié d’une bonne remastérisation qui lui apporte un peu d’air et de clarté : à ce titre, une vraie réussite !

Personnellement, je l’aime beaucoup, mais j’ai toujours du mal à le conseiller à qui voudrait découvrir le groupe, tant il est à la fois singulier et génialement foutraque !

Albums en série, part 5 !

8 albums pour découvrir The Rolling Stones

Poursuivons ce jour cette série entamée au début de ce mois –vous pouvez retrouver tous les épisodes précédents dans la nouvelle catégorie « Albums en série » spécialement créée à cet effet, dans la barre de navigation de droite-. Aujourd’hui, je vous propose de découvrir ou d’approfondir la production des Rolling Stones, groupe essentiel s’il en est, et ma proposition comporte à la fois des albums très consensuels et d’autres plus controversés –mais, désormais, vous avez un peu l’habitude…-. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Précisons tout d’abord que l’album-compilation « Grrr ! » paru en 2012, pour fêter le cinquantenaire du groupe, est très bien fait et permettra d’aobrder à la fois les premiers très grands succès du groupe, encore ancré dans le blues et le rythm’n’blues, mais aussi leurs plus rares grands titres postérieurs à 1982-83. Il existe en versions 3 CD ou 5 CD, cette dernière étant la plus recommandable, parce qu’elle offre, sur le cinquième CD, les toutes premières démos du groupe.

« Aftermath » –1966– et « Between the Buttons » –1967– marquent la première rupture du groupe avec leurs racines blues et sont les deux premiers albums du groupe à ne comporter que des chansons originales, composées par Mick Jagger et Keith Richards, proclamés plus tard « The Glimmer Twins », soit les « jumeaux étincelants ».
Le premier est très hétéroclite musicalement, avec l’apparition de très nombreux instruments assez exotiques, comme le sitar, le dulcimer ou le marimba, mais un thème fédérateur unifie l’ensemble des chansons : une certaine vision de la gent féminine, au travers de chansons comme « Under my rhumb », « Out of time », « Stupide girl » ou « Mother’s little helper » par exemple. L’ensemble est tout-à-fait excellent.
Le second n’est pas moins bon à mes oreilles –et même meilleur à mon avis-, même s’il n’a jamais bénéficié de l’aura très enviable du précédent. Il symbolise pourtant parfaitement l’ancrage des Rolling Stones dans le courant du « Swinging London » qui flottait dans l’air en cet hiver 1967.

Avec « Beggars Banquet » –1968 : pour moi le plus grand album de Rock jamais réalisé-, les Rolling Stones reviennent à leurs sources d’inspiration premières, mais ils ont désormais si complètement assimilé les racines du blues qu’ils peuvent le sublimer. « Let it Bleed », son successeur –1969-, paru juste après le « Let it Be » des Beatles, est à peine moins excellent : il s’agit de l’album où Keith Richards est le plus brillant à la guitare parmi toute la production du groupe, ce qui s’explique principalement qu’il est le seul guitariste du groupe à ce moment-là, Brian jones étant aux abonnés absents et Mick Taylor n’étant pas encore arrivé.

Enfin, « Exile on Main Street » –1972– est peut-être leur album le plus encensé, bien qu’il ne comporte aucun titre très célèbre. Enregistré dans des conditions difficiles dans le sud de la France avant d’être mixé par Mick Jagger aux États-Unis, il propose un son d’une extrême densité qui le rend assez difficile d’approche, malgré sa réelle beauté et une sorte d’énergie fatiguée très curieuse.

Pour compléter cette découverte, deux albums en live s’imposaient : le groupe en a publié énormément, ce qui fait sens puisque c’est sur scène qu’ils ont toujours surclassé la concurrence. Deux albums s’imposent de très loin dans leur discographie officielle : « Get Yer Ya Ya’s Out » constitue le témoignage de la sulfureuse tournée aux USA de 1969, où les prémices de leur efficacité redoutable commencent à émerger. « The Brussels Affair » –1973– marque la fin de cette époque dorée, marquée par la présence de Mick Taylor, qui leur apporta tant par son approche fine et virtuose, aussi bien en studio qu’en concert.

Playlist « raretés »

Plein de choses rares dans la playlist de ce jour ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

D’abord, cette belle musique de scène de Jean Sibelius, « Jokamies », destinée à accompagner la pièce de théâtre « Jedermann » de Hugo Von Hofmansthal. La partition date de 1916 et fut fort peu populaire depuis sa création, il fallut ce disque pour réhabiliter cette magnifique oeuvre, qui outre un grand orchestre, mobilise également un piano, un orgue et un choeur mixte.
Pourtant, malgré cet effectif important, l’ensemble s’avère souvent très intimiste. Seize numéros de durée très variable se succèdent, et l’ensemble dure une quarantaine de minutes. A connaître, assurément ! Pour vous allécher, je vous en propose un court extrait ci-dessous.

Les trois autres albums sont d’un tout autre genre, et dans des prises de son très variables, de surcroît : le remastering amateur de « Beggars Banquet » des Rolling Stones, complété de quelques inédits –chutes de studio, répétitions…– vaut un coup d’oreille pour le vrai travail de remisage proposé, très réussi –cf. extrait ci-dessous-.

Le live du groupe, issu de leur plus formidable tournée –USA 1972– souffre d’un son pas terrible, de même que l’album très bluesy de Mick Taylor, où intervient en « guest tsar » Snowy White.

Playlist « L’autre Tétralogie »

J’ai entamé cette playlist hier matin, en tombant du lit très tôt –juste avant 5 heures…– pour l’achever ce matin, très tôt aussi, étant rentré bien trop tard hier soir pour y consacrer un brin d’oreille !
Il ne s’agit pas, comme vous pouvez le constater, de la Tétralogie wagnérienne, mais de celle, bien plus courte, des Bluesbreakers de John Mayall conçue entre 1966 et 1968 ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Quatre configurations variées autour du « vieux » mentor, qui voient passer quelques-uns des meilleurs musiciens anglais du blues de cette époque : trois guitaristes d’exception –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, d’abord, avec Eric Clapton (1), puis Peter Green (2) et, enfin, Mick Taylor (3 et 4); John McVie à la basse; Hughie Flint, Colin Allen, Jeff Hartley et Ainsley Dunbar à la batterie; et, sporadiquement, une section d’excellents cuivres.

Le premier album, avec Eric Clapton, est sans doute le plus connu et contribua à forger la légende du guitariste –c’est son meilleur album, il ne jouera plus jamais aussi bien, dans ce répertoire, par la suite. Et, comme de plus, pour quasiment cette unique occasion, il joue sur Gibson Les Paul, il trouve un son vraiment idiomatique : auparavant, il jouait sur Fender Telecaster au sein des Yardbirds; dans Cream, il jouera essentiellement sur Gibson SG puis, plus tard, passera sur Fender Stratocaster-. Mais celui qui marcha le plus fort en terme de vente et dans les « charts » de son époque, c’est le dernier, « Bare Wires », paru en 1968. C’est, pourtant, le moins directement accessible peut-être, presque plus proche du jazz que du blues par moment.

Les quatre albums forment, quoi qu’il en soit, un ensemble remarquablement cohérent et ont tous été réédités, avec parfois de très nombreux et intéressants « bonus » dans d’excellentes conditions techniques –même si la stéréo schématique, sur les trois premiers albums, produit parfois de curieux résultats-.

En guise de devinette, je vous invite à essayer d’attribuer un guitariste à chacun de morceaux suivants… Quatre morceaux, trois guitaristes, et l’on se rend compte, pourtant, d’une unicité de style assez étonnante ! A vous d’écouter et de jouer !

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