Playlist « Live en capitale »

Comme l’indique vaguement le nom de chacun des albums de la playlist, celle-ci est constituée de témoignages « officiels » –d’une manière générale, je préfère les bootlegs, souvent plus bruts de décoffrage et non retouchés éventuellement en post-production– de concerts enregistrés dans des cités-capitales… A écouter « un peu fort » de préférence ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

• Scorpions – Tokyo Tapes – 1978 *****

Mon tout premier disque de hard-rock –c’était un double-album, comme on disait à l’époque…-, alors que, collégien de plus en plus chevelu, je découvrais ce genre ! Les photographies intérieures de la pochette « gatefold » mettent bien en valeur le look de leurs chaussures/bottines à très hauts talons : sans rire, c’est ce qui m’avait le plus marqué à l’époque de la découverte de cet album ! Sinon, les soli d’Uli Jon Roth tout au long de ces concerts japonais sont de très belle tenue –en revanche, je zappe systématiquement le solo de batterie, qui, heureusement, n’est pas trop long…-, et le groupe, qui n’avait pas encore atteint son apogée commercial, sauf en Allemagne et au Japon, a énormément perdu avec son départ, à la fin de ces concerts nippons.

• Roger Waters -The Wall Live In Berlin – 1990 *****

Au moment où ce concert a été enregistré –20 juin 1990-, Berlin avait déjà vu son mur tomber, mais n’était plus/pas encore capitale de l’Allemagne, alors en cours de réunification : ce ne sera chose complètement effective qu’une année plus tard, jour pour jour, par un vote extrêmement discuté et disputé du Bundestag –20 juin 1991-. Pour ce concert berlinois, Roger Waters, qui avait quitté Pink Floyd, est entouré d’une brochette de stars intervenant ponctuellement pour donner vie à l’histoire contée par « The Wall » : Ute Lemper, Cindy Lauper, Sinéad O’Connor, Scorpions, Marianne Faithfull, Joni Mitchell, Van Morrison…

• The Cure – Paris – 1993 ****

L’album fut enregistré au Zénith de Paris en du 19 au 21 octobre 1993 –pour mon anniversaire : c’est une habitude pour ce groupe !-, durant la tournée européenne suivant la parution de « Wish », et fait presqu’immédiatement suite à un album live consacré à la tournée américaine de l’été 1993. Heureusement, les titres de ces deux albums ne sont pas trop redondants, et, personnellement, je préfère ceux de la tournée européenne, un peu moins axée sur les « tubes » les plus pop du groupe !
A cette date, The Cure, de composition très variable au fil des époques, est constitué en quintette autour de Robert Smith (b,g,v), Simon Gallup (b), Porl Thomson (g), Boris williams (d) et Perry Bamonte (k).

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Un dimanche à Karlsruhe !

Dimanche –17 août, hier à l’heure d’aujourd’hui !-, AC/DC passait par Karlruhe pour un concert auquel j’assistais –c’est notamment à lire ici-. La presse locale prévoyant un gros événement et annonçant 75 000 personnes, nous sommes partis plus tôt que prévu, pour arriver sans obstacle à Karlruhe vers 10:15. Là, nous nous sommes garés sur le parking « spécial concert AC/DC » qui était indiqué. Un petit parking en rase campagne. Il s’est avéré qu’il était à 8 kilomètres du lieu du concert, et que le chemin pour y aller était certes un peu compliqué, mais de jour, c’est en réalité plutôt agréable !

Et ça permet de mettre en appétit : une heure et demi plus tard, nous étions arrivés et récompensés par une Curry Wurst et une bière rafraîchissante. Ne restait qu’à attendre l’ouverture des portes de l’immense complexe, à 14 heures, et le début du concert, indiqué pour 15 heures sur les billets vendus. A ce moment, nous nous sommes dits que les 75 000 spectateurs attendus devaient être pris dans des bouchons, car on semblait quand même très loin du compte !

Sauf que : le concert ne commençait en réalité qu’à 20 heures, ce que nous avons appris vers 17 heures après déjà une longue attente !!! Faisant contre mauvaise fortune bon coeur, nous avons repris une bière ! A 18:30, le groupe de première partie, « The Pretty Reckless », entamait son set : je ne connaissais pas du tout, mais la chanteuse a du coffre et le guitariste aime les gammes pentatoniques et les pédales wah-wah, qu’il utilise judicieusement !


A 20:02, AC/DC débute son show : prestation mitigée, certains titres n’échappent pas à un massacre en règle –notes savonnées à la guitare, tempo parfois très ralenti, chanteur à bout de voix…-, mais, au bout du compte, ce sont les plus anciennes chansons –les plus connues, celles de la période Bon Scott…– qui sont le mieux rendu, et ce sont celles que je préfère, donc je suis plutôt satisfait ! En revanche, de nombreux spectateurs –âge moyen du public : de visu, entre 65 et 70 ans…– sont partis bien avant la fin du concert, à 22:25, assez déçus d’après leur commentaires, mais aussi sans doute pour éviter les bouchons annoncés –3 heures de bouchon constatés autour de la ville après le concert– ou pour coucher les enfants, très nombreux !

Arriva le moment du retour : après tant d’heures passées debout, il fallait encore affronter les huit kilomètres qui nous séparait de la voiture ! Au début, tout allait bien, le chemin était aisé à reconnaître et éclairé ! Mais, la nuit aidant, tous les chemins de rase campagne se ressemblent, toutes les voitures sont grises et, de plus, notre mémoire nous a joué des tours ! Bref, de détour en détour en tournée en rond, nous avons fait plus de quinze kilomètres, sans nous décourager ni même nous énerver avant, enfin, de retrouver le parking : cela nous a permis d’échapper au gigantesque bouchon ! Finalement, je suis rentré à Strasbourg à 3:15, avec près de 30 kilomètres dans les pattes : heureusement, j’avais de bonnes chaussures !

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Et hop ! Arrivés hier en recommandé…

Et hop ! Ça, c’est fait : les billets dont je vous parlais courant février sont arrivés en recommandé via l’Espagne, pour un concert en Allemagne, allez savoir pourquoi, et avec quelques jours d’avance –leur livraison était initialement prévu pour vendredi prochain au plus tôt…-.
Une bonne heure de route –Karsruhe est à 90 kilomètres environ de Strasbourg, et que l’on passe par la France en longeant le Rhin vers le nord ou par l’Allemagne en longeant le Rhin vers le nord, il n’y a que de l’autoroute-, une bière et une ou deux Currywurst plus tard, et nous serons prêts à entrer dans l’arène !

D’après mini-Nain qui était allé les voir lors de leur concert à Paris il y a deux ans, « tu sens quand même la fatigue, tout est un poil plus lent mais s’écoute quand même… ». Qui vivra verra entendra ! Quoi qu’il en soit, c’est bien la première fois que je verrai le même groupe en concert à plus de quarante ans d’intervalle : la dernière fois, c’était au Hall Rhénus, à Strasbourg, en décembre 1980 : à l’époque, c’était leur première tournée avec Brian Johnson, et ils avaient débuté le concert avec « Hell’s Bells », en mémoire de Bon Scott…

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