Playlist «Mes nuits sans dormir – La mer», et une devinette

Si ça continue, faudra qu’ça cesse… N’en pouvant plus de ne pas dormir, une nouvelle fois, je me suis concocté une petite playlist dévolue au thème de la mer, tout en essayant de ne pas y inclure « La mer » de Debussy, pièce assez souvent écoutée ces derniers temps, et y compris dans sa transcription pour pianos. Cependant, le notaire de Debussy fait partie de cette playlist, et c’est avec lui que prend place notre devinette du jour :

« Sa musique est une musique de notaire » : c’est ainsi que Debussy méprisait l’un des trois compositeurs de cette playlist. A votre avis, de qui parlait-il ?

Nonobstant ces considérations, la playlist de cette nuit est donc composée de marines de la plus belle eau. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

• Felix Mendelssohn – Les Hébrides, ou la Grotte de Fingal. ***** Une superbe composition – en forme d’ouverture pour orchestre-, écrite en 1830 lors du voyage de Mendelssohn en Écosse. Excellente analyse de l’oeuvre avec quelques exemples musicaux à lire et écouter ici.

• Jean Sibelius – Les Océanides. **** Un court poème symphonique, qui n’est pas l’oeuvre la plus connue de Sibelius, contemporain de sa célèbre 5ème symphonie –1914-. Lors de sa création la pièce, qui évoque les nymphes méditerranéennes de la mythologie grecque, fut louée comme «la plus belle évocation de la mer en musique». Un affront pour Debussy, dont « La mer » fut créée en 1905 et reçut un accueil défavorable, pour le moins : « Le public semblait plutôt déçu : ils s’attendaient à l’océan, quelque chose de grand, quelque chose de colossal, mais ils ont été servis à la place avec de l’eau agitée dans une soucoupe » – Matthew Parris

• Granville Bantock – Symphonie des Hébrides. **** Une symphonie d’inspiration à la fois folklorique et wagnérienne composée en 1913, il fut le dédicatoire de la troisième symphonie de Sibelius dont il était un ardent défenseur en grande-Bretagne. Sur cet album, à la prise de son d’exception, la Celtic Symphony est à mon avis encore mieux réussie, mais ne concerne pas la mer.

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Explication : le pourquoi du comment !

Tous les ans, nous passons une partie de nos vacances sur la Côte d’Opale, dans le Pas-De-Calais, ce qui semble en surprendre plus d’un… Et nous revenons même bronzés ! Voici, en image, le pourquoi du comment ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

[Mode PERFIDE on] Ça change de la Bretagne, où il pleut tout le temps ! [Mode PERFIDE off]

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Retour de pêche

Chaque matin, assez tôt, je faisais un petit tour vers le port –Boulogne-Sur-mer est le premier port de pêche français-, peu après l’arrivée des bateaux venant déverser leur pêche du jour.
La vente aux particuliers est possible, et, désormais, les poissons sont découpés devant vous –parfois même à la scie comme pour les espadons-, les très gros flétans ou le thon– et même vidés et parés sur place à la demande, ce qui très confortable ! La fraicheur et les prix défient évidemment toute concurrence !
Inutile de vous préciser que nous avons fait une orgie de poissons et autres fruits de mer durant cette quinzaine ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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Souvenir de vacances

Il y a dix jours, déjà… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Je suis toujours aussi positivement étonné par la qualité des photos de l’iPhone, y compris à la tombée de la nuit, quand la lumière commence à manquer un peu ! Du coup, le reflex sort de moins en moins souvent de son sac…

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Journal des vacances, 3

Parce qu’une image vaut parfois mieux qu’un long discours :
• une carte de l’ensemble des plages que nous avons visitées au nord de BoulogneSur-Mer, sachant que nous nous sommes également rendus à Hardelot, Stella-Plage et Berck au sud ;
• en rouge sur la carte, les endroits où nous avons mangé toutes sortes de produits de la mer !
Nous avons par ailleurs marché en moyennes 10,8 kilomètres chaque jour –un peu plus que l’an dernier– et je vous épargne la liste des albums que l’ai écoutés au fil des jours, si ce n’est pour vous signaler une infâme –et marquante à ce titre– symphonie n°4 de Schumann par Celibidache lente, énervée et pauvre en couleurs ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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Journal des vacances, 2

Mardi 26 juillet – Pêche miraculeuse !

Une météo maussade en début de journée –pluie fine, vent frais– a eu raison de notre bonne volonté et raccourci notre balade dans les rues de Boulogne : nous sommes ensuite restés dans notre gentilhommière jusqu’au milieu de l’après-midi.
Là, le soleil revenu, nous sommes partis pour Audresselles, petit village de pêcheurs pittoresque entre Boulogne-Sur-Mer et Calais, qui doit compter presque autant de restaurants ouverts l’été que d’habitants l’hiver ! Sans être la plus jolie du secteur –mais on bénéficie d’une vue sur l’Angleterre assez exceptionnelle-, la plage d’Audresselles paraît encore relativement préservée d’un tourisme de masse et s’avère très agréable ! Nous avons même découvert  qu’il était possible de louer un blockhaus totalement aménagé, expérience que je juge particulièrement intéressante, au grand dam de TheCookingCat qui ne veut pas en entendre parler… On en reparlera !

Audresselles est également la patrie du flobart, ce bateau de pêcheurs à fond plat et flancs très hauts, que l’on peut assez facilement hâler sur la plage et qui permet de pêcher dans des eaux peu profondes. Nous avions assisté il y a quelques années à la traditionnelle procession du 15 août à Audresselles, qui doit assurer aux pêcheurs locaux une pêche miraculeuse et une vie sauve –La Manche est l’une des mers les plus agitées de l’hémisphère nord-.

– Menu du soir, à Audresselles, donc, dans un restaurant a priori très  réputé : une somptueuse soupe de poissons à la bisque de homard; une exceptionnelle cassolette de Saint-Jacques à l’écossaise –sauce au saumon fumé, à la crème et au whisky– accompagné de brochettes de légumes rôtis et rattes du Touquet.
– Album du jour : Arthur Honegger – Symphonies n°2 et 3 – Philharmonie de Berlin, Karajan.
– Nombre de pas : 10112

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Journal des vacances, 1

Jour 1 – Samedi 23 juillet – Choc thermique et carbonade savoureuse !
Nous avons donc pris la route relativement tard –9:30 le matin– pour cause de prise de sang à réaliser avant le départ –le labo n’ouvre qu’à 08:00 le samedi-, sous une chaleur moite déjà bien installée. C’est vers 13:00, arrivés en Belgique, que nous avons commencé à être exposés à une fraîcheur relative –24 degrés, à comparer aux 33 degrés des derniers jours à Strasbourg-. Pas d’arrêt au Luxembourg cette année : l’essence n’y est pas moins chère qu’en France et je n’ai plus besoin de cigarettes puisque je ne fume plus ! On ramènera néanmoins quelques cartouches –la loi dit : maximum deux par personne– pour des amis au retour.
Choc thermique confirmé lors de notre escapade de la soirée dans Boulogne-Sur-Mer, où j’avais réservé un chouette restaurant !
– Menu du soir : une savoureuse carbonade flamande, parfaitement épicée et une gargantuesque profiterole à la vanille !
Album du jour : –
– Nombre de pas : 9502, ce qui est plutôt pas mal pour une journée passée essentiellement  en voiture !

Jour 2 – Dimanche 24 juillet – Fête de la moule et brocante…
Grand beau soleil, chaleur,très supportable !
Nous avons été confrontés à la pénurie de moutarde, dont nous pensions qu’il s’agissait d’une légende : dans le Pas-De-Calais, il semble que ce soit une réalité ! Le rayon « Moutarde » de tous les magasins de Boulogne est désespérément désert !
L’après-midi, longue promenade sur la plage et la digue de Wimereux, qui a changé depuis février suite à un éboulement de falaise assez conséquent à son extrémité nord ; puis, passage dans la rue principale de la ville, pour faire un petit tour à la brocante. Après deux ans de crise Covid, les animations estivales ont repris et en ce dernier week-end de juillet, la traditionnelle fête de la moule -et sa cohorte de touristes-battait son plein !
– Menu du soir : Potjevleesch –sans moutarde ! – – Frites et salade
– Album du jour : Amy Winehouse – Back To Black
– Nombre de pas: 17088

Jour 3 – Lundi 25 juillet. Vos gueules les mouettes !
Temps dégradé et gris, petite fraîcheur bienvenue…
J’avais oublié à quel point les mouettes étaient continuellement bruyantes : de jour comme de nuit, elles ne s’arrêtent jamais ! A Strasbourg, les moineaux commencent leur pépiement au lever du soleil, vers 5 heures, et la corneille du parc commence à brailler à l’aube. Ici, c’est un tintamarre incessant !
Profitant de cette météo relativement plus maussade, nous sommes d’abord allés faire quelques emplettes au Channel Outlet de Calais, comme chaque année. Nous voulions ensuite marcher sur la plage, mais le vent était si fort que nous y avons renoncé et nous sommes rabattus vers une balade en ville.
– Menu du soir : Choucroute de la mer : haddock, saumon, dos de cabillaud, gambas
-Album du jour : Beethoven, sonates pour piano n°8, 14, 21 et 25 – Steven Osborne
Nombre de pas : 12234

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