Personnellement, un peu mais pas trop –et du coup, je ne l’aurai jamais, mais ça ne m’empêchera pas de dormir– ! Bon, l’objet est rare d’autant qu’il est unique, et pourra évidemment passionner les collectionneurs les plus avertis, toujours avides de ce genre de raretés. Personnellement, mon exemplaire porte un numéro beaucoup plus élevé 🙄 . Et il est unique aussi !!!
Cela étant, le contenu est plus appétissant que le contenant, même mes oreilles supportent difficilement une écoute en continu des quatre faces qui composent l’album : il y a quand même des titres très oubliables dans ce qui fut un double 33 tours !
Mon morceau préféré, c’est une chanson de Lennon, à la beauté troublante malgré les wahwahwah incongrus : Sexy Sadie, qui n’est de loin pas la plus connue du groupe –en extrait ci dessous-. Et j’aime beaucoup, également, la chanson de George Harrison : While my guitare gentry wheeps, avec Eric Clapton à la guitare. Mais des niaiseries genre « Ob-la-di Ob-la-da », ou des collages vaguement bruiteux du style « Revolution 9 », ça me parle très moyennement…
C’est une playlist assez sonore, presque tonitruante par moments, que j’ai choisie pour accompagner cette soirée ! -Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
C’est dimanche, et entre diverses occupations plus ou moins intéressantes, quelques lectures et deux sorties sous la pluie et dans le froid –bientôt la neige, qui est annoncée, à peine sortis de la fin de l’été ?-, cette petite playlist, variée et plutôt pêchue, permettra de finir agréablement la journée !
–Cliquer sur l’image, au format toujours aussi pratique dans le contexte d’un blog, pour la voir en plus grand-.
En guise de bonne nouvelle cependant : le Marché de Noël est malgré tout maintenu cette année, avec quelques restrictions « de sécurité », ce qui devrait me valoir quelques jolis week-ends dans les prochaines semaines 🙂 Dès samedi prochain, il sera inauguré officiellement… Et, d’ores et déjà, la ville rutile de guirlandes et autres décorations de Noël 🙂
A moi le vin chaud, la cervoise tiède, les odeurs de pain d’épice et les jolies photos !
Une playlist qui se passe de commentaires superfétatoires ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Il s’agit-là des quatre premiers albums des Rolling Stones dans leur édition anglaise –il convient de privilégier systématiquement les éditions UK aux éditions US, beaucoup moins cohérentes-, écoutés dans l’ordre de leur parution entre 1964 et 1965.
A l’époque de la sortie du premier, la très sérieuse revue Gramophone le critiquait ainsi, dans la section « Jazz » du magazine : « They play a kind of negro music in a far more idiomatic way than the Beatles, and with lot more technical skills ». Soit : « Ils jouent un genre de « musique nègre » de manière beaucoup plus idiomatique que les Beatles, et avec beaucoup plus de compétences techniques ».
Ce qui n’est sans doute pas faux si on compare l’extrait ci-dessous avec une chanson du genre « Love me do », beaucoup plus édulcorée –et aux paroles sans aucun des arrière-plans vaguement salaces, pour l’époque, entendus ici-.
La wishlist entraperçue ici m’a conduit, hier, à réécouter les New York Dolls, groupe légendaire et prémonitoire, qui ne perça pas complètement de son vivant, malgré deux albums de qualité, mais fut unanimement revendiqué par tous les groupes punks de la planète comme source d’inspiration fondamentale.
L’ambiguïté sexuelle affichée, une certaine idée de la décadence vestimentaire et comportementale, mais aussi la défonce en étendard et, en définitive, le manque de succès immédiat, conduisirent ses membres à se séparer rapidement. David Johansen, le chanteur, se lança dans une carrière de crooner de second rang et d’acteur pour seconds rôles dans quelques séries US, Sylvain Sylvain, l’un des guitaristes, dans une carrière solo au succès mitigé malgré un bon album au début des années 80. Arthur « Killer » Kane, le bassiste, mena une vie d’errance pendant plusieurs années avant de se convertir au dogme mormon. Quant à Jerry Nolan et Johnny Thunders, ils furent les plus actifs des ex-poupées, en fondant notamment les Heartbreakers.
Au cours des deux années de leur courte existence, les New York Dolls produisirent deux albums, excellents : le premier, éponyme, mettait en avant une belle vitalité, un vrai sens de la reprise efficace et des compositions originales de qualité, dont le vigoureux « Personality Crisis », en extrait ci-dessous.
Il n’est ni très bien enregistré, ni très bien produit et ne rencontra guère de succès commercial à sa sortie –cliquer sur l’image pour la voir en grand-. C’est plutôt inclassable, ça démontre une belle assimilation des principaux courants du temps, assez stonien dans l’esprit et le traitement –propos ironique, utilisation de deux guitaristes complémentaires-, sans la finesse de ces derniers à la même époque, d’un enthousiasme réellement communicatif et d’une simplicité très directe si l’on pense aux standards du moment, où la musique évoluait vers une sorte de glam/progressive rock plutôt sophistiqué, un peu pompier et étiré. Suite à la parution de l’album, le groupe fut élu par Creem Magazine « Meilleur nouveau groupe » de l’année, mais aussi « Plus mauvais groupe de l’année », ce qui indique bien l’accueil plutôt controversé dont il bénéficia.
Le second album, « Too much too soon », –cliquer sur l’image pour la voir en grand-reproduisit les outrances du premier tout en étant beaucoup mieux produit. Il rencontra à peine plus de succès en termes de ventes en 1974, mais acquit rapidement le statut s’album fondateur de la musique punk : écouter l’introduction de « Human being » –en extrait ci-dessous : on prêtera attention à la guitare de Johnny Thunders –voie de gauche-, remarquable dans son traitement d’une sorte de mélodie continue et saturée– , c’est trouver la source de l’introduction du « Anarchy for the UK » des Sex Pistols, beaucoup moins bons musiciens au demeurant.
Après leur séparation et en raison du succès de la vague punk, plusieurs disques de démos ou d’enregistrements de concerts furent publiés : ils sont malheureusement mal enregistrés et n’apportent rien de fondamental à la découverte du groupe, qui, sur scène, ne transcendait pas ses compositions.
Un groupe attachant, malgré ses outrances plutôt qu’à cause d’elles –si elles furent revendiquées, elles ne furent jamais totalement assumées, comme le montre une séparation très rapide-, et entré dans la légende malgré la brièveté de son existence, grâce aux groupes punks anglais qui prirent leur relais avec bien plus de succès, trois ans plus tard.
Suite à la lecture de cet article, très intéressant et bien plus nuancé, à la lecture, que ce que son titre laissait présager, je vous propose de construire une playlist monstrueuse, qui sera constituée ainsi –cliquer sur l’image pour la voir en grand-.
Pour coller au mieux à l’article, il peut être intéressant d’écouter ces albums dans l’ordre de leur parution, sachant que ceux retenus ici sont à connotation autobiographique assez marquée. Par principe, je n’ai retenu aucun album live, alors que le chanteur y donne souvent son meilleur –avec un penchant personnel et coupable pour « Take no prisoners »-.
Après cette écoute, à vous de vous faire votre propre idée sur le sujet… Evidemment, si vous commencez par écouter « Berlin », et en particulier « Caroline says (part one) » ou « The kids », je ne vous garantis pas que vous trouverez la réponse la plus objective…
Novembre et se premiers frimas et ses brouillards un peu denses au petit matin… Ça méritait bien une playlist un peu colorée ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand, ou dans le nouveau slide de la barre des menus, nouveau mois obligé…-.
Edit. Ce matin, j’ai essayé de configurer une tablette Android à partir d’un iMac : c’est juste pénible… Rajouter ne serait-ce que quelques livres passe par une longue série de problèmes à contourner ! Du coup, j’ai laissé tomber, pour le moment. Et puis, je vous parlais du match de rugby d’hier soir, et, incidemment, je suis tombé sur cet article ! Non contents de fournir à la planète les deux plus belles équipes à l’heure actuelle, les deux pays adoptent également des choix peut-être visionnaires, en tout cas audacieux !
Playlist variée en ce brouillardeux jour d’automne ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Je profite par ailleurs d’un peu de temps libre pour mettre à jour ma wishlist de Noël sur Amazon Italie : très bonnes affaires à faire là-bas en ce moment, entre 30 et 50% moins chers que les prix affichés dans les autres boutiques de l’enseigne… Avis aux amateurs !
Hier, en cherchant tout autre chose, je suis tombé sur cette petite vidéo : je ne savais pas que le plus connu des groupes allemands avait commis des reprises de chansons célèbres… Ils auraient aussi bien pu s’abstenir, sur ce coup-là : c’est lourd, monolithique et sans le début de commencement d’un minimum de finesse nécessaire au traitement de cette très jolie chanson –arrgghhh ! la batterie qui souligne les paroles à la fin du refrain, c’est d’un convenu !!!-.
Voici donc la copie :
Et, à présent, la version originale, bien préférable à mes oreilles, avec de beaux arrangements de Brian Jones –flûte, violoncelle– :