• Jean Sibelius – Tapiola – OS Gothenburg, Neeme Järvi -2000 **** • The Who – Quadrophenia – 1973 *** • Franz Schubert – Die Winterreise – Jon Vickers, Geoffrey Parsons – 1973 **** • The Beatles – Revolver -1966 ****
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Je me suis remis à la guitare depuis quelques temps, après l’avoir récupérée chez Nain Junior, où elle était en prêt à long terme. Ciel, que les cordes sont tranchantes et rapprochées –et pourtant j’ai de petites mains…– par rapport à mes basses !
Après quelques heures de lutte acharnée, j’ai réussi à mettre en boîte ce petit morceau pas trop difficile –car très répétitif, quant à sa ligne mélodique, malgré un tempo rapide-. Quant aux accords en seconde partie, ils sont bizarrement écrits mais pas difficiles : un genre de power chords qui n’en seraient pas tout-à-fait, la quarte remplaçant la traditionnelle quinte ! Il faudrait maintenant que je peaufine les sonorités pour me rapprocher plus du son typique du groupe, mais les réglages de mon petit ampli sont très sommaires et je ne dispose pas de pédales d’effets.
Je jouais déjà ce morceau à la basse, il faisait partie de ceux que j’avais sélectionnés pour m’entraîner au jeu avec mediator il y a quelques temps déjà. En effet, s’il n’est pas injouable aux doigts, il ne sonne absolument pas de manière adéquate. A la basse, ce morceau est encore plus répétitif qu’à la guitare –sauf à la toute fin-.
• Joni Mitchell – Blue – 1971 **** • Beethoven – Symphonies n°&8 – OP Berlin, Karajan – Live 1977 ***** • Marianne Faithfull – Broken English – 1979 – **** • Grieg – Sigurd Jorsalfar – OP Bergen, Ruud – 2004 *****
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Les albums de compilations sont généralement faits paresseusement par des artistes en mal d’idées -et permettent généralement d’activer la pompe à phynances…- pour des fainéants qui n’ont pas envie de découvrir plus avant un artiste ou un groupe… Ça tombe bien, je suis d’humeur paresseuse aujourd’hui !
La superbe et relativement copieuse compilation des Flamin’Groovies vaut aujourd’hui une fortune en double LP. L’illustration de sa pochette intérieure n’est pas sans rappeler celle de « Supersnazz« . Cette compilation est intéressante pour ceux qui découvriraient le groupe, elle traverse leur carrière un peu erratique –entre pop musclée et rock garage, le groupe n’a jamais réussi à trancher…– de manière attrayante !
L’album de Pat Benatar propose des titres bien remastérisés à l’occasion de sa sortie, mais je me rends compte que passés les trois premiers albums parus entre 1979 et 1981 et vraiment bons, je n’apprécie pas trop la suite de la carrière de la chanteuse.
Enfin, la compilation des Cure est la plus originale : ils se sont donné la peine d’enregistrer 18 grands succès en formation acoustique, et ça leur réussit bien ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Voici revenu le temps de l’Avent et de ses traditionnelles surprises ! La première du lot est à découvrir ici: à déposer au pied du sapin –le premier dimanche de l’Avent est le jour où l’on installe le sapin, TheCookingCat l’a découvert hier, elle qui pensait que les ventes étaient précoces cette année : décidément, la magie de Noël lui échappe complètement !!!– ou à ouvrir dès maintenant !
Vous y découvrirez alors un drôle d’instrument mystérieux et que je n’ai jamais entendu ailleurs, deux raretés vraiment rares et une cohérence plus grande qu’il n’y paraît sans doute au premier abord !
L’année dernière, d’un avis quasi-unanimement partagé, la décoration du grand sapin de Noël qui devait rappeler le jumelage entre « Strasbourg Capitale de Noël » et « Strasbourg Capitale mondiale du livre » fut un immense gâchis et le sujet d’une intense polémique ! Parmi les commentaires, on pouvait lire : « On dirait qu’ils ont accroché les déchets de la rue », « On dirait qu’ils ont jeté la poubelle de tri dans le sapin » et autres joyeusetés… Cette année, en revanche, le décor est consacré à la thématique de l’Avent, forcément plus consensuelle en cette période, et semble recueillir une bien plus large approbation.
Mercredi, pour l’ouverture officielle du Marché de Noël, une foule déjà nombreuse –beaucoup de touristes asiatiques et d’anglophones- se pressait au centre-ville, bouclé pour raisons de sécurité : comme il faisait froid, le vin chaud a coulé à flot ! TheCookingCat, qui ne comprend rien à la magie de Noël, est, comme chaque année, dubitative par rapport à cet engouement…
Troisième et dernier détour vers l’opérette française, dans cette mini-série dont les épisodes précédents sont accessibles ici et là. L’opérette du jour –en réalité un opéra-bouffe– fut composée en 1864 par Jacques Offenbach, sans doute le plus célèbre et prolifique compositeur de ce genre en France, et c’est aussi l’une de ses plus célèbres et populaires : il s’agit de « La Belle Hélène » et, croyez-le ou non, ce double-album constitua mon premier achat d’une oeuvre lyrique en CD, au tout début de l’année 1985, et je me souviens d’avoir beaucoup ri lors de sa découverte ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
L’argument, parodique, est inspiré, de très loin, par les origines de la guerre de Troie, immortalisée par Homère, et l’enlèvement de l’épouse du roi de Sparte, Ménélas, Hélène par Pâris, prince troyen protégé d’Aphrodite.
Le livret, d’Henri Meilhac et de Ludovic Halévy, est drôle, riche de verve et d’esprit, la musique d’Offenbach est pleine d’entrain et d’une grande inventivité mélodique et une orchestration extrêmement habile et toujours agréable. L’oeuvre constitue également une critique à peine voilée de la frivolité des moeurs parisiennes du IIIème Empire, ce qui lui valut des modifications imposées par la commission de censure avant sa sortie. Une chronique relativement détaillée de l’oeuvre et des conditions de sa création est à lire ici, elle est plutôt bien faite.
La version de ce jour, enregistrée 1984, fut unanimement saluée par la presse spécialisée à sa parution, malgré la diction perfectible des deux protagonistes principaux, Hélène et Pâris –ils sont essentiellement moins à l’aise que leurs partenaires français lors des moments de dialogue-, sans que cela nuise à l’excellence globale de cette belle production.
La playlist du jour est composée sans queue ni tête de disques que je n’écoute que très occasionnellement, et tirés du « plus gros coffret de l’histoire de la musique enregistrée », à cette date en tout cas. Je vous avais présenté ce coffret en son temps. Les deux premiers disques font partie des tout premiers enregistrements réalisés par Karajan à Berlin sous le label Deutsche Grammophon, avec lequel le chef –et non l’orchestre-, fort des chiffres de vente très élevés réalisés avec le Philharmonia Orchestra pour EMI, signa un contrat des plus faramineux.
Avant de s’attaquer à des pièces plus substantielles –même si le premier disque pour signer son retour sous étiquette jaune était consacré à Richard Strauss-, le chef autrichien rajeunit progressivement et considérablement l’orchestre, pour le remodeler à sa main en enregistrant des pièces populaires marqués par le rythme : danses et suites de ballets, mais aussi quelques pages plus brillantes comme dans l’excellent album Liszt présenté très récemment.
L’autre rareté, à peine plus tardive, est consacrée à des intermèdes orchestraux extraits d’opéras de compositeurs très variés : un ensemble hétéroclite, assez plaisant mais d’intérêt inégal, dont le chef avait le secret.
S’ils ne sont pas inintéressants et qu’ils donnent tous à entendre un orchestre qui brille de mille feux, des albums ne constituent pas le coeur de mon répertoire et je ne les écoute que très rarement. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
• Johannes Brahms – Danses hongroises ; • Anton Dvorak – Danses slaves
Orch. Philharmonique de Berlin – 1959 ***
• Leo Delibes – Coppelia, suite de ballet ; • Frédéric Chopin : Les Sylphides, arr. Roy Douglas
Orch. Philharmonique de Berlin – 1961 *** (** pour Chopin)
• Verdi, Mascagni, Puccini… – Opera Intermezzi
Orch. Philharmonique de Berlin – 1967 ***
Il faisait grand froid mais très beau hier après-midi, et une foule déjà très nombreuse était massée devant le grand sapin, dont la décoration est désormais achevée, tandis que les commerçants continuaient à apprêter les chalets du Marché de Noël ou à mettre une touche finale à leur vitrine éphémère. Bref : l’ambiance est clairement à Noël et ne manquent plus que l’odeur des épices et du vin chaud pour s’y croire complètement !
Sur la place du marché de Noël historique, tout est également prêt, sauf le grand portique à l’entrée, tel qu’il se présente sur la photo.
L’objet de la devinette de ce jour est de savoir à quoi peut bien servir ce portique, assez laid en l’état ?
Zone de lancement des drones de sécurité, installation d’un compteur géant pour connaître le nombre de visiteurs, partie d’une plateforme pour installer la crèche de Noël ? Allez savoir ! Mon petit doigt me dit que la réponse se trouve sans doute quelque part dans ces pages : oui, mais où ?
Réchauffons quelque peu l’air ambiant subitement rafraîchi des deux derniers jours –et vaguement neigeux : le ciel est annonciateur ce matin !– avec quelques albums enregistrés en live, aptes à enflammer l’atmosphère, mais dont la parution « officielle » est très postérieure à l’événement.
Le contenu de ces albums fut plus ou moins disponible « sous le manteau » d’assez longue date et bien avant que des éditeurs un peu plus sérieux ne rendent ces disques plus facilement et plus officiellement accessibles –la disponibilité de l’album de Bob Dylan & Mick Taylor reste cependant assez aléatoire à ce jour-. Ces trois disques bénéficient désormais de conditions techniques acceptables –voire très convenables pour celui consacré à The Specials, qui provient de bandes enregistrées par la BBC pour des émissions télé/radiodiffusées– et s’avèrent, chacun dans son genre, très satisfaisants.
Vous aurez évidemment deviné que la première date mentionnée est celle des concerts enregistrés, la seconde indiquant la date de parution de l’album… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
• AC/DC – Live From Atlantic Studios, November 1977 – 1997 **** • Bob Dylan ft. Mick Taylor – Live In Rome, June 1984 – 2017 **** • The Specials – The BBC Sessions 1979/83 – 1998 *****