Après avoir passé la matinée à l’opéra –service du matin…-, c’est vers la Finlande et ses mille lacs que je me suis tourné cet après-midi, suite à la lecture de cette notule, très documentée comme toujours sur ce site.
J’ai donc écouté ces deux magnifiques albums, qui, outre un contenu de grande qualité, bénéficient d’une prise de son exceptionnelle et d’une interprétation tout-à-fait excellente, par un « jeune chef qui monte » ! Un fort beau voyage en l’occurence !
–Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand, les deux pochettes sont très belles dans leur style-.
Pour en savoir un peu plus sur le compositeur, vous pouvez vous rendre ici, où vous trouverez une biographie succincte, le compositeur n’étant pas des plus connus dans nos contrées. Comme son illustre compatriote Sibelius, il a laissé une quatrième symphonie à l’état de projet -et la partition fut volée sans jamais reparaître-.
Ce matin, c’est l’écoute d’un opéra dont je vous ai déjà parlé assez longuement iciqui a largement occupé mes oreilles –et mes yeux, tant le livret de près de 300 pages est de belle qualité, chose devenue relativement rare en ces temps de réédition massive selon des lignes éditoriales parfois très belles, mais pas toujours riches en renseignements un peu denses-.
Voici donc une autre très belle version, la première intégrale enregistrée de l’oeuvre en 1976 –à dire vrai, elle est même largement plus réputée que l’autre, mais fut longtemps indisponible en CD-, très différente, plus ample et plus lyrique, tirant moins l’oeuvre vers la modernité. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Il ne me reste plus qu’à aller le voir un jour à l’opéra : l’oeuvre le mérite amplement !
Pour la suite de la journée, il sera toujours temps de passer à des choses plus « légères » ! D’autant qu’il me reste encore à rédiger ma lettre au Père Noël –ce qui passe par quelques petites visites de boutiques en ligne-, d’une part, et à poursuivre l’édition des tags de ce blog d’autre part : j’ai commencé hier, mais c’est loin d’être fini !
Alors que les frimas de l’hiver semblent désormais bien installés –hier matin, j’ai même eu droit aux premiers signes de neige sur la route-, et que la ville était passablement déserte en début de soirée, me voilà désormais face à une playlist sans queue ni tête, puisque j’ai pioché un peu au hasard et à travers les styles et les époques de quoi agrémenter cette vraie soirée d’hiver : il fait gris, brouillardeux, plutôt frisquet ! Autant rester au coin du feu pas trop loin du radiateur. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Le Beethoven/Ney est une vraie rareté, très romantique -mais pas désagréable, malgré quelques passages un peu chichiteux-. Le coffret Ravel, quant à lui, renferme quelques vrais trésors, et c’est un musicien que je ne me rappelle pas n’avoir jamais apprécié depuis que je l’écoute –et ça fait un sacré bail-.
Il existe, il est même d’une puissance très raisonnable pour son prix –et sa taille lilliputienne : la taille d’une carte bancaire de paiement, à peu de chose près-, assez en tout cas pour lancer des logiciels du type GIMP –retouche d’images-, mais il faut savoir être un peu débrouillard pour en tirer quelque chose de fonctionnel.
Rien d’insurmontable toutefois, et le temps passé à cette tâche –et le plaisir de bricoler modestement : acheter à peu de frais un adaptateur microUSB <—> USB, éventuellement un switch, rajouter un disque dur externe à pas cher, et, cerise sur le gâteau, un adaptateur USB ethernet pour vous connecter; récupérer un écran -HDMI de préférence-, un clavier et une souris, puis installer des logiciels libres et gratuits : le tout devrait vous coûter moins de 150 euros– est un investissement très modique eu égard au prix : 5 euros ! –Cliquer sur l’image pour le voir en plus grand que sa taille réelle !–
Et même, on vous l’offre gratuitement si vous achetez la revue présentée dans la vidéo qui le présente –en anglais accessible-.
Personnellement, un peu mais pas trop –et du coup, je ne l’aurai jamais, mais ça ne m’empêchera pas de dormir– ! Bon, l’objet est rare d’autant qu’il est unique, et pourra évidemment passionner les collectionneurs les plus avertis, toujours avides de ce genre de raretés. Personnellement, mon exemplaire porte un numéro beaucoup plus élevé 🙄 . Et il est unique aussi !!!
Cela étant, le contenu est plus appétissant que le contenant, même mes oreilles supportent difficilement une écoute en continu des quatre faces qui composent l’album : il y a quand même des titres très oubliables dans ce qui fut un double 33 tours !
Mon morceau préféré, c’est une chanson de Lennon, à la beauté troublante malgré les wahwahwah incongrus : Sexy Sadie, qui n’est de loin pas la plus connue du groupe –en extrait ci dessous-. Et j’aime beaucoup, également, la chanson de George Harrison : While my guitare gentry wheeps, avec Eric Clapton à la guitare. Mais des niaiseries genre « Ob-la-di Ob-la-da », ou des collages vaguement bruiteux du style « Revolution 9 », ça me parle très moyennement…
C’est une playlist assez sonore, presque tonitruante par moments, que j’ai choisie pour accompagner cette soirée ! -Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
… la nouvelle applicationCalypso, qui, paraît-il, doit permettre de remplacer – contourner – simuler directement sur l’ordinateur l’interface en ligne de WordPress. D’un part, parce que je n’ai pas eu le temps de m’en occuper, d’autre part parce que l’interface en ligne n’est pas aussi indigne que ce que les articles semblent en dire, et que je m’y retrouve assez bien en fait ! Enfin parce que c’est limité aux utilisateurs des sites directement hébergés chez wordpress.com !
Je n’ai pas testé non plus en profondeur CaptureOne Pro, le logiciel de derawtisation et de traitement photo installé depuis dimanche sur mon ordinateur, qui devrait être celui qui remplacera –pour moi tout au moins– Aperture quand ce dernier ne sera plus supporté par un hypothétique prochain système d’exploitation. Déjà, je n’ai pas fait de nouvelles photos depuis des lustres, mais ça devrait changer rapidement avec le Marché de Noël . Et puis, j’ai essayé un peu la chose, ça a l’air à la fois costaud, simple, mais pas tout-à-fait intuitif, ou, en tout cas, un peu éloigné de mes habitudes de travail. Cela étant, l’essayer, ce sera peut-être l’adopter ? -J’ai un peu testé DxO, très bien aussi mais encore plus complexe à mon sens, et Lightroom, sûrement très bien aussi, mais dot la politique de développement -travail en ligne- me semble peu sûre-.
C’est dimanche, et entre diverses occupations plus ou moins intéressantes, quelques lectures et deux sorties sous la pluie et dans le froid –bientôt la neige, qui est annoncée, à peine sortis de la fin de l’été ?-, cette petite playlist, variée et plutôt pêchue, permettra de finir agréablement la journée !
–Cliquer sur l’image, au format toujours aussi pratique dans le contexte d’un blog, pour la voir en plus grand-.
En guise de bonne nouvelle cependant : le Marché de Noël est malgré tout maintenu cette année, avec quelques restrictions « de sécurité », ce qui devrait me valoir quelques jolis week-ends dans les prochaines semaines 🙂 Dès samedi prochain, il sera inauguré officiellement… Et, d’ores et déjà, la ville rutile de guirlandes et autres décorations de Noël 🙂
A moi le vin chaud, la cervoise tiède, les odeurs de pain d’épice et les jolies photos !
J’ai ressorti ce matin une vieille chose que je n’avais plus écoutée depuis des lustres –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– : à dire vrai, les concerti pour violon de Paganini ne sont ni indignes, ni géniaux, mais proposent à la fois une écoute agréable à l’oreille et des difficultés techniques pour les doigts et l’archet absolument gigantesques.
L’orchestre se contente, le plus souvent, d’accompagner et de soutenir sans originalité remarquable –mais avec talent– le discours du violon.
Quant à ce disque, il est tout simplement magnifique et dépasse de très loin toute la concurrence personnellement connue dans ce répertoire –pas très fréquenté, il est vrai-. Comment avais-je pu l’oublier ?
Nicolo Paganini, dit « Le violon du Diable », était un virtuose exceptionnel, qui révolutionna la technique du violon au début du 19ème siècle, et s’amusait à épater la galerie avec ses compositions injouables par tout autre que lui, sachant soutenir l’attention du public par des trucs habiles : présentation de profil vêtu tout de moir -il était longiligne, d’une maigreur à faire peur et laissa pousser ses cheveux filasses assez longs-, cordes volontairement abimées pour se casser au milieu d’une oeuvre, l’obligeant à terminer sur trois, deux, voire une seule corde-s…
Il amassa ainsi une fortune considérable –la légende prétend qu’il gagna plusieurs fois son poids en or-, dilapidée en grande partie dans les casinos, sut vivre du mécénat grâce à une habile publicité et à son charisme, fréquenta quelques geôles pour des banqueroutes frauduleuses, et, de temps à autre, livra des compositions qui sont restées au répertoire : ses six concerti pour violon et surtout le deuxième, des caprices pour violon solo, mais également quelques pièces pour violon et guitare ou mandoline.
Il fut adulé de tous les compositeurs romantiques, et Liszt sut le prendre pour modèle pour développer la technique pianistique à partir de 1830.
En extrait, une pièce archi-célèbre, provenant de l’album mentionné, et où le triangle tient une place presqu’aussi importante que le violon ! ENJOY !
Une playlist qui se passe de commentaires superfétatoires ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Il s’agit-là des quatre premiers albums des Rolling Stones dans leur édition anglaise –il convient de privilégier systématiquement les éditions UK aux éditions US, beaucoup moins cohérentes-, écoutés dans l’ordre de leur parution entre 1964 et 1965.
A l’époque de la sortie du premier, la très sérieuse revue Gramophone le critiquait ainsi, dans la section « Jazz » du magazine : « They play a kind of negro music in a far more idiomatic way than the Beatles, and with lot more technical skills ». Soit : « Ils jouent un genre de « musique nègre » de manière beaucoup plus idiomatique que les Beatles, et avec beaucoup plus de compétences techniques ».
Ce qui n’est sans doute pas faux si on compare l’extrait ci-dessous avec une chanson du genre « Love me do », beaucoup plus édulcorée –et aux paroles sans aucun des arrière-plans vaguement salaces, pour l’époque, entendus ici-.