Playlist pour affronter l’hiver
Une playlist plaisante et variĂ©e pour accompagner cette froide soirĂ©e⊠Ce matin, jâai Ă©chappĂ© Ă la sĂ©ance de grattage intense des vitres de la voiture Ă laquelle jâai dĂ» mâadonner hier matin, avant de prendre la route pour aller travailler ! Dix petites minutes gagnĂ©es de bon matin, câest toujours autant de pris !!!
Dans la playlist de ce jour –cliquer sur lâimage pour la voir en plus grand– figure le cinquiĂšme concerto pour piano de Beethoven, dans une interprĂ©tation qui fut trĂšs favorablement accueillie lors de sa sortie au milieu des annĂ©es 80. Elle a assez bien rĂ©sistĂ© au temps, et sâavĂšre toujours excellent, Ă©coutĂ©e avec mes oreilles dâaujourdâhui –alors mĂȘme que mon apprĂ©ciation de ce pianiste a bien moins positivement Ă©voluĂ©, en gĂ©nĂ©ral-.
Plus gĂ©nĂ©ralement, lâĂ©volution de lâapprĂ©ciation dâun disque subit parfois des sorts variables : par exemple, je lisais, lâautre jour, au grĂ© dâun petit parcours parmi les archives, une critique absolument positive du mĂȘme concerto par le couple Walter Gieseking / Philharmonia Orchestra & Herbert Von Karajan. A lâĂ©poque, ce LP –cliquer sur l’imagette de droite pour la voir en plus grand– fut largement saluĂ© par la critique internationale comme « LE » sommet de la discographie de l’Ă©poque, avec –voire devant– Fischer – FurtwĂ€ngler. Pourtant, si ces derniers sont encore largement citĂ©s comme « version de rĂ©fĂ©rence » de nos jours, la version [Gieseking – Karajan] semble avoir largement disparu des radars de la critique. Il sâagit pourtant, Ă©galement, dâune fort belle version, malheureusement assez mal enregistrĂ©e, y compris eu Ă©gard aux standards de lâĂ©poque.
Les mĂȘmes critiques furent trĂšs critiques (sic) avec la version des symphonies de Beethoven dans la version de Carl Schuricht, avec un orchestre français : elle fut trĂšs mal accueillie Ă peu prĂšs partout, Ă sa sortie, sauf en France, oĂč elle a toujours joui dâune aura trĂšs particuliĂšre⊠Chauvinisme, Ă©ducation de l’oreille propre Ă notre pays ? Je reviendrai, dans une notule ultĂ©rieure, sur mon apprĂ©ciation de cet albumâŠ
Je ne vous parlerai pas de lâalbum live des Who –cliquer sur lâexrait proposĂ© pour vous rappeler quelques souvenirsâŠ-, Ă peu prĂšs mythique depuis sa parution, en 1970 et dĂ©sormais en version complĂšte, ni de celui, beaucoup plus anecdotique –mais trĂšs convenable cependant-, de Nena et sa troupe.