Playlist d’actualité -fin de mandat, nouveau mandat…-

C’est une playlist totalement en adéquation avec l’actualité électorale à laquelle je m’adonne depuis quelques minutes, pour entamer ce week-end de vote ! Comme quoi, la politique musique est partout ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

L’album éponyme de The Cure comporte à la fois une promesse, avec « The Promise », et dépeint la fin d’un monde dans « The End Of the World » –cf.extrait-: ces titres s’inscrivent d’ailleurs, selon moi, parmi les tout meilleurs de cet album inégal mais attachant, très brut, et qui gagne encore à être entendu sur scène.

Avec « I’M The Man », de Joe jackson, on assiste à l’émergence et à la confirmation d’un jeune premier, ce qui n’est pas sans rappeler l’actualité politique que nous visons actuellement. A contrario, on retrouve aussi Eric Clapton, en représentant moins glorieux, à cette époque, de propos des plus ultra-conservateurs, voire racistes, et dont il ne s’est jamais vraiment excusé : ils firent les choux gras des tabloïds, au milieu des années 70. Clapton s’affichait alors comme un soutien inconditionnel d’Enoch Powell, que je vous laisse découvrir –en version plutôt soft– si vous ne le connaissez pas… Il faut se souvenir qu’au milieu des années 70, dans une Angleterre sinistrée économiquement, le British National Front obtenait des scores élevés avec des propos assez proches de ceux que l’on a pu entendre dernièrement dans notre pays. c’est d’ailleurs à ce moment-là, également, qu’apparut le festival « Rock against the racism ».

Enfin, « Metamorphosis » des Rolling Stones est-il annonciateur d’une nouvelle ère à venir ? Il paraît que le « dégagisme » doit déboucher sur de profonds bouleversements… Rendez-vous dimanche soir, quoi qu’il en soit, pour observer un résultat qui semble presque connu…

Surprise pour sortir complètement de l’hiver

Avec le mois de mai, j’entame mon traditionnel « marathon professionnel », avec déplacements parfois longs, qui perdurera peu ou prou jusqu’aux congés d’été. Aujourd’hui fut donc chargé, hier devrait l’être à peine moins, et les deux jours suivants le seront tout autant ! Et le pont, consacré pour grande partie aux élections –voter, deux fois, encore, et « jouer à l’assesseur » pour la journée dès 7h30– ne sera même pas propice à quelques réjouissances plus reposantes !

Pour sortir complément de l’hiver, je vous propose, ici, la traditionnelle surprise mensuelle –fort basique ce mois-ci, mais aguichante malgré tout !-, qui vient remplacer celle d’avril . ENJOY !
En ce début mai, l’adage « ne te découvre pas d’un fil » reste de circonstance, mais j’espère bientôt pouvoir « faire ce qu’il me plaît » !

Devinette de -joli- mai

Pour ce mois des ponts qui s’annonce, les jours fériés laisseront du temps aux lecteurs pour réfléchir à cette petite devinette, qui n’est pas bien difficile de surcroît !
Alors voilà : je vous invite à lire la phrase suivante :
« Dès Noël où un zéphyr haï me vêt de glaçons würmiens je dîne d’exquis rôtis de bœuf au kir à l’aÿ d’âge mûr & cætera ! »

Questions :
A quoi peut bien servir cette phrase, dont le sens, a priori, n’est pas d’une clarté limpide ? Pour ma part, je m’en sers très souvent…
Comment appelle-t-on ce type de phrase ?

Voilà, c’est tout ! Comme d’habitude, le vainqueur gagnera un joli trophée –qui ne sera pas, cependant, un bouquet de muguet !-.

Dernière devinette en rade…

Amis géographes, je vous rappelle qu’une devinette, dont je ne pensais pas qu’elle serait si longtemps irrésolue, reste en attente de solution. Est-ce le signe que cette réforme qui a fait couler tant d’encre n’est pas rentrée dans les moeurs, ou que c’est votre mémoire qui flanche ?

C’est d’ailleurs la seule devinette qui reste à résoudre à ce jour, toutes les autres ont trouvé une réponse –parfois fournie par moi…-.
Faites marcher vos cellules grises pour emporter un joli cadeau 😉 !

Playlist disparate

Pour finir avril, après une semaine bien remplie et avant de chasser le muguet de mai, c’est une playlist disparate que je vous propose de découvrir aujourd’hui. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Ça commence avec un drôle d’album de Tom Waits, qui reste très facile d’accès –ce n’est pas toujours le cas avec les productions de cet étrange artiste, difficile à cerner– et contient quelques jolies perles, dont certaines presque proche d’un « proto-blues rural » assez avenantes. Keith Richards participa à certaines chansons –guitare et choeurs-, lui qui traînait souvent dans les parages de l’artiste à cette époque –1985-.

Les quatuors de Felix Mendelssohn sont d’une beauté poignante : les plus beaux, peut-être, dans une veine mélodique et lyrique, écrits après Beethoven. L’intérêt de l’album du jour, c’est de présenter, également, un quatuor de sa grande soeur Fannycf. extrait ci-dessous-. Ils se vénéraient mutuellement et furent tous deux des talents très précoces.
Elle n’eut pas, cependant, l’occasion de « faire carrière » suite aux « recommandations » paternelles:

« La musique deviendra peut-être un métier pour Félix, alors que pour toi elle doit rester seulement un agrément mais en aucun cas la base de ta vie et de tes actes. (…) Ta joie sincère devant les louanges dont bénéficie Félix démontre qu’à sa place tu en aurais mérité autant. Reste fidèle à ces sentiments et à cette conduite car ils sont féminins, et seul ce qui est féminin peut être un attrait pour ton sexe. ».

Mais Fanny Mendelssohn resta toujours très présente dans l’intelligentsia allemande de l’époque et composa un grand nombre de pièces diverses, que l’on commence à découvrir. Accablé de chagrin à la mort de sa soeur qu’il adorait, Felix Mendelssohn lui survécut 6 mois : l’un et l’autre décédèrent très jeunes.

Le disque suivant est une vaste plaisanterie tout-à-fait propice à la détente des oreilles –il contient notamment l’inénarrable tube Wooly Bully– avant d’aborder le dernier : une version satisfaisante de la deuxième symphonie de Sibelius, très équilibrée et aux sonorités soignées, mais de loin pas ma préférée au sein d’une discothèque très fournie en la matière !

Un sourire dans la campagne

Avant le premier tour, les radios officielles n’avaient pas le droit de passer des messages parodiques ! On en trouve cependant des dizaines plus ou moins bien réalisées, et celle-ci en est l’un des vrais fleurons !
Un petit sourire dans cette campagne tendue, pour le moins…

Playlist apaisée

En ces temps agités de période électorale, rien de mieux qu’une playlist tranquille et apaisée pour observer un peu de sérénité ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Du piano, exclusivement, ce qui n’empêche pas une assez belle diversité des types et des sonorités. L’ultime sonate de Beethoven trouve ici une interprétation qui doit être la plus lente du catalogue, et à laquelle je reviens sporadiquement, tant elle est contestable –ce qui n’exclut pas qu’on puisse l’apprécier, si on recherche du bizarre ! Et le son est somptueux-, les deux séries d’impromptus de Schubert s’écoutent aimablement –ces oeuvres sont parmi les toute premières que j’ai découvertes, très jeune-.
Il en va de même pour la musique pour piano de Grieg, accessible et très agréable, sans être jamais géniale pourtant. Enfin, l’intégrale de l’oeuvre pour piano de Ravel , toute en pudeur –cf. extrait ci-dessous-, s’inscrit, pour moi, au sommet du « piano français », et cette version, précisément, est remarquable !

De quoi réchauffer, également, cette bien froide journée ! En avril…

And the winner is…

J’ai trouvé le vainqueur de l’élection d’hier soir : c’est le sondage !

Vilipendé, honni pour ses erreurs qui seraient récurrentes, trafiqué –il faut savoir les lire dans leur intégralité pour les interpréter complètement, et, notamment, tenir compte de la marge d’erreurs, toujours disponible dans un sondage-, il était le mal-aimé de cette élection, certains préférant se fier à « l’analyse » -à la méthodologie non réellement explicitée- des « big data ».

Et pourtant, ils se sont très peu trompés ! –Cliquer sur l’mage qui prouve ce que je dis pour la voir en plus grand : à gauche, la synthèse des derniers sondages avant le jour J, à droite les résultats définitifs publiés par le ministère de l’Intérieur-.

Encore plus fort : dès hier après-midi, ils donnaient des résultats très proche de la réalité finale sur une TV frontalière… Je peux même vous dire que les comptes twitter des équipes de campagne ont relancé la mobilisation à l’aune de cette publication précoce !

Vinyles : déjà, la baisse de la hausse…

D’abord : en ce jour d’élections, mon devoir citoyen a d’ores-et-déjà été effectué : un vote à 08:01, l’autre à 08:17. Attendons désormais ce soir pour voir ce que tout cela produira…

Ensuite : en cette période de « Disquaires Days », les marchands de vinyles sont moroses et le font savoir, ici et , dans deux longs articles intéressants et qui illustrent assez bien leur aigreur face aux « Majors » –ou ce qu’il en reste, note de moi 😉 – ! Il faut dire que ces dernières bradent déjà leurs 33T neufs, faute de pouvoir les écouler au prix demandé : l’agitateur culturel, où je passais par hasard vendredi, les revend désormais à 10€, « opération spéciale des éditeurs pour écouler les trop nombreux invendus » dixit un vendeur lorsque je lui en demandais la cause… Evidemment, à 23-27€, il ne faut pas ‘étonner que ça ne se vende pas !
Cependant, il y avait d’assez jolies choses dans ses bacs, dont plein de « rééditions-nouveautés » : presque de quoi donner envie de racheter une platine 33T 😉 !

Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand puis rendez-vous sur le blog de Sardequin pour en comprendre le sens !-.

Voter deux fois, c’est facile !

Demain –et dans quinze jours-, doté d’une carte d’électeur toute neuve, j’accomplirai mon devoir d’électeur en double : j’ai été mandataire d’une procuration… C’est la première fois, cette année, que j’ai vu un système de procuration organisé par les candidats eux-mêmes.
Auparavant, j’étais régulièrement sollicité par des membres du cercle familial ou des amis absents au moment du vote pour porter leur voix, désormais, c’est un véritable principe de recherche active de mandants/mandataires qui est efficacement géré par les équipes des impétrants –le mot est à la mode depuis quelques années…-.
Tout se passe maintenant par internet, il suffit de s’inscrire et d’attendre d’être sollicité ou mis en relation avec un demandeur : chose faite, pour le premier et le second tour !

La campagne « virtuelle », au demeurant, a été fort active cette année, même si je me tiens éloigné des réseaux sociaux : depuis février, j’ai eu un peu plus de 1000 courriels en provenance de trois équipes de campagne, avec invitations diverses à des « événementiels » nombreux, variés et plus ou moins festifs.
Je les ai tous lus, avec attention, toujours, et intérêt, souvent !

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