Playlist valeurs sûres

Après mon périple poitevin express –façon de parler…-, mes oreilles étaient avides d’un peu de musique, mais ayant assez à faire par ailleurs, il me fallait une playlist composée de musiques suffisamment connues pour que je puis les écouter « presqu’en passant ». D’où ce repli vers des valeurs sûres. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

J’ai été content de retrouver la chanson proposée en extrait ci-dessous, ça faisait bien longtemps que je ne l’avais plus écoutée et je l’ai toujours appréciée –et c’est elle qui, en France, installa définitivement la popularité du groupe, à la toute fin des années 70 !

Pendant ce temps, j’ai procédé à de multiples mises à jour, demandées par mon ordinateur, ce qui a pris un peu de temps. Il me souvient d’une époque où les mises à jour étaient mensuellement fournies sur les CD Rom des revues que l’on achetait. Désormais, tout passe par internet, et je me félicite d’avoir opté pour la fibre, parce que plus de 2Go à télécharger pour ces mises à jour, ça pèse, mais ça arrive en moins de cinq minutes…

Et maintenant, il est temps de s’attaquer au premier barbecue de l’année : le printemps semble vouloir s’installer durablement !

Tout est possible…

Tel fut le slogan de la compagnie ferroviaire nationale, il y a quelques années… Tout reste possible, d’ailleurs, grâce au TGV du Poitou : sauf arriver ou partir à l’heure… Un retard important à l’aller –25 minutes– et au retour –plus de 15 minutes-, mais pas assez important pour prétendre à un remboursement partiel du billet –il faut dépasser la demi-heure-.

Avec un TGV tel que celui vu en gare de Poitiers –la photo est mauvaise, je sais, mais si vous cliquez sur l’image, vous la verrez quand même en plus grand-, ces retards n’étonnent guère…

Playlist « Variations sur une playlist »

Ayant entamé la journée par « Le Nozze di Figaro » de Mozart, ce sont des variations sur cette oeuvre qui entament cette playlist singulière –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

D’abord, des Variations sur un air de l’opéra composée pour violon et piano par Beethoven, qui ne devait pas les tenir en assez haute estime pour les inclure dans son catalogue des oeuvres dignes d’êtres publiées, mais qui n’en sont pas moins aimables et facile d’approche et d’écoute –alors que ce duo violon / piano peut produire des choses parfois difficiles à appréhender, du moins pour moi…-.

Suite à cela, j’ai opté pour la Fantaisie sur deux thèmes des « Noces de Figaro » de Liszt, complétée complexifiée par Busoni : l’oeuvre, d’une écriture très ardue, est fort peu donnée en concert, et peu enregistrée. Je me suis donc rabattu sur le très ancien enregistrement, prodigieux, d’Emil Gilels : c’est avec cette oeuvre qu’il avait triomphé, haut-la-main, lors du premier concours qu’il remporta, en 1933, avant même d’être accepté au Conservatoire de Moscou.

Ce qui m’a conduit vers d’autres oeuvres de Ferruccio Busoni, compositeur italien un peu oublié de nos jours, et qui produisit une oeuvre contrapuntique complexe et dense, et des pièces pour piano d’une complexité assez extraordinaire, mais plutôt agréable aux oreilles. Son concerto pour piano est long et dense, mais mérite un coup d’oreilles approfondi, et ses oeuvres pour orchestre-dont vous trouverez un extrait pris au hasard-, dans une veine postromantique, sont réellement dignes d’intérêt et s’écoutent avec plaisir –d’autant qu’elles trouvent une bien belle interprétation par un chef, Gerd Albrecht, très attiré par ce répertoire un peu rare, et qui en tire toujours le meilleur-. Dans les deux cas, les prises de son méritent d’être entendues : elles sont exemplaires de clarté, de dynamique et d’étagement des plans sonores ! Ce qui ne gâte rien, bien évidemment !

Opulente playlist dominicale

La playlist de cette journée commencée fort tôt mais plus tard que si je l’avais commencée hier à la même heure, décalage horaire oblige, est opulente mais tout-à-fait remarquable. –Cliquer sur les images pour les voir en plus grand-.

Elle a débuté par « Le Nozze di Figaro » dans une version live assez proche de la perfection : orchestre vif et d’une belle intensité dramatique, aux timbres évidemment soignés et à l’équilibre entre pupitres exemplaire, chanteurs engagés dans leurs rôles et nettement plus vivants que dans la version studio Decca de cette production, nettement moins enviable pour le coup. On pourra, évidemment, préférer ponctuellement d’autres chanteurs pour tel ou tel air –par exemple, j’ai tellement dans l’oreille le « Voi che sapete » de Jurinac que j’ai du mal à l’entendre par qui que ce soit d’autre, y compris dans cette version, ou, pourtant, Von Stade est excellente, cf. l’extrait ci-dessous-. Les lecteurs réguliers de ce blog savent que Mozart, en général, n’est pas un compositeur que j’apprécie outre mesure, mais cet album est néanmoins une félicité pour mes oreilles et cette « folle journée » s’avère miraculeuse.

L’autre gros coffret est une acquisition très récente, durant les soldes : il me faisait de l’oeil depuis un sacré bail, mais j’en avais toujours repoussé l’achat pour telle ou telle priorité plus prioritaire. Ayant quasiment fini l’écoute de l’excellent coffret « William Steinberg » offert à Noël, j’étais prêt à me laisser surprendre à nouveau par quelques découvertes –j’avais eu, il y a longtemps, quelques LP de Constantin Silvestri, qui faisant la joie des bacs en séries économiques aux temps lointains du 33T« -.

Il y a dans ce coffret de fort jolies choses et un vrai engagement du chef dans les partitions. Comme il était roumain, il aborde également des compositeurs que je n’écoute quasiment jamais, comme Enseco par exemple. J’ai beaucoup apprécié ce que j’ai déjà pu en entendre : jolies couleurs, prédominance rythmique, et, surtout, engagement et partis-pris parfois surprenants mais assumés qui éloignent ses interprétations de toute fadeur un peu neutre. Silvestri était un chef très exigeant qui répétait beaucoup et longtemps, mais le résultat en vaut vraiment le coup !
Malheureusement, j’aurai une heure de moins, aujourd’hui, pour en profiter !

Short playlist « Wonderful bass lines »

Ce matin, plus de fibre dans la maison : la journée commence par un désagrément dont je me serai bien passé ! Après un très long entretien téléphonique avec la hotline, un technicien devrait venir lundi vérifier –et résoudre, je l’espère bien !– le problème actuellement non identifié… Ce qui est bien embêtant, parce que je ne serai pas à la maison et que c’est CookingCat qui devra surveiller tout cela… En attendant, je suis donc connecté au grand world wide web par le biais d’une connexion 4G, qui s’avère plutôt rapide, mais pas autant que la fibre quand même… ! Evidemment, du coup, la TV ne fonctionne plus non plus : restent, si nécessaire, DVD et Blu-Ray…

C’est donc une toute courte playlist que j’ai retenue ce matin –cliquer sur l’imagette de gauche pour la voir en plus grand– pour entamer un week-end qui s’annonce plutôt ensoleillé, afin de réhabituer mes oreilles aux sonorités mélodieuses, après la diète assez intense à laquelle elles ont été soumises ces derniers jours –par manque de temps plus que par volonté..-.

Chacune des chansons de cette playlist comporte une ligne de basse vraiment très chouette : virtuose parfois, bondissante ou très mélodique, il y en a pour tous les goûts !

C’est ainsi, aussi, que j’ai constaté que mon iTunes s’tétait transformé en karaoké potentiel : l’affichage des paroles est redevient facilement accessible, mais comme, à dire vrai, je m’en sers très rarement, je ne suis pas complètement certain que cette fonction, disponible depuis la première version du logiciel, mais assez profondément cachée depuis quelques versions, soit réapparue avec cette mise à jour livrée en pièces détachées –trois correctifs disponibles en deux jours…– : quoi qu’il en soit, elle est désormais bien visible à nouveau –cliquer sur l’imagette de droite pour la voir en plus grand et chanter à tue-tête dans votre salon cette très jolie chanson-.

Playlist brève et une mise à jour…

Quasiment deux jours sans rien à me mettre entre les oreilles, du fait de journées très remplies, et qui se prolongeront par une longue demi-journée laborieuse encore, qui s’achèvera tard ce soir avant un peu de répit !

En attendant, j’ai déposé dans le lecteur de Cd cet extrait d’une déjà ancienne intégrale des symphonies de Beethoven, enregistrée entre 1976 et 1979, la troisième et dernière d’un chef inscrit dans la droite lignée des « Kapellmeister » : interprétation équilibrée et relativement sobre, pas très motorique mais aux timbres soignés. je ne m’en souvenais plus vraiment, et c’est tout-à-fait bien sans être réellement remarquable néanmoins. Le son, en revanche, est excellent dans cette édition, les 33 tours étaient nettement moins bons lors de leur parution.

J’ai profité de court intermède pour réaliser la petite mise à jour que mon ordinateur réclamait… Ça marche exactement comme avant, sauf que le réglage de volume est maintenant situé à l’extrême-gauche, alors qu’auparavant, il était à l’extrême-droite : évidemment, cela n’a rien à voir avec le « grand » long débat de l’autre soir !

Lecture décevante…

Hier, j’ai emprunté à la médiathèque le livre que je vous présente à votre droite –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. Il est en effet assez difficile de trouver des ouvrages consacrés à Felix Mendelssohn en français, et celui-ci me faisait donc d’autant plus de l’oeil qu’il s’agissait de l’unique monographie consacré au musicien.

J’étais donc rentré tout content, et enthousiaste à l’idée d’en savoir un peu plus sur ce compositeur que j’aime décidément de plus en plus ! En fait, le livre s’avère très décevant : une construction bizarre, ni vraiment thématique, ni complètement chronologique; une écriture abstruse; des considérations en circonvolutions implicites… Le début est intéressant, car il présente une vision assez rapide de l’Allemagne d’alors, et notamment du Berlin du début du 19ème siècle, mais l’alignement un peu à la chaîne des nombreux personnages qui accompagnèrent l’enfance puis la jeunesse de Mendelssohn s’avère vite lassante…

Au demeurant, c’est vite lu, mais ça pourrait être plus informatif avec une construction plus ferme et moins de disgressions confuses. On ne fait que deviner le caractère vraisemblablement très attachant de ce grand musicien si injustement honni presque tout de suite après son décès.

Je me suis malgré tout demandé si ce n’était pas de ma faute –après tout, certains jours, on peut passer côté d’un livre…-, mais les critiques lues ici ou là a posteriori semblent confirmer mon exact ressenti face cet ouvrage.

Il ne me reste plus qu’à trouver, sur le même sujet, un autre livre mieux construit et plus agréable à lire.

Mort d’une légende

C’était l’un des plus grands, voire le plus grand, « songwriter » du 20ème siècle, un interprète de grande talent, un excellent guitariste et un caractère de cochon : Chuck BERRY est mort ce jour à plus de 90 ans –il était né en 1926-, endeuillant une planète rock qu’il avait si profondément marquée de son empreinte. Il rejoint Johnny B Goode, qui l’attend déjà dans les étoiles…

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