Ces derniers jours ont Ă©tĂ© marquĂ©s par des Ă©chĂ©ances Ă©lectorales professionnelles qui m’ont apportĂ©, au final une belle satisfaction. Evidemment, les opĂ©rations de dĂ©pouillement et de rĂ©partition des sièges m’ont procurĂ© deux nuits blanches en fin de semaine dernière, puisque, malgrĂ© le vote Ă©lectronique, elles restent fastidieuses et longues.
Je profite, depuis la fin de la matinĂ©e et en ce dĂ©but d’après-midi, d’une journĂ©e de tĂ©lĂ©travail loin de mon bureau pour oeuvrer en musique : une belle playlist romantique Ă souhait, qui me fait ponctuellement lever l’oreille lorsque j’y trouve des beautĂ©s cachĂ©es ou oubliĂ©es –il y a longtemps que je n’avais plus Ă©coutĂ© la majoritĂ© de ces versions-, le tout sur un nouveau système Hi-Fi dont je vous ai un peu parlĂ© prĂ©cĂ©demment. Cela faisait un bout de temps que je n’avais plus trouvĂ© le temps, justement, de profiter d’un peu de musique calmement et tranquillement ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Avec cette version des symphonies de Schumann par Rafale Kubelik –sa seconde intĂ©grale-, j’ai, Ă vrai dire, assez peu levĂ© l’oreille : sa première version me semble meilleure, et, ici, l’ensemble est un peu terme est assez peu vivant, avec des articulations un peu tĂ©lĂ©phonĂ©es, notamment dans la quatrième symphonie, ma prĂ©fĂ©rĂ© du lot.
En revanche, le quintette de Schubert trouve dans cette interprĂ©tation une fort belle version, avec, notamment, un très bel Ă©quilibre entre les deux violoncelles –trop souvent, le second violoncelle est tenu par un « grand nom » qui occupe trop le devant de la scène, ce n’est pas du tout le cas ici-. L’oeuvre est absolument magnifique, ce qui ne gâte rien Ă mon plaisir –et ne m’incite pas trop Ă la tache…-.
Les deux derniers albums me permettent de retrouver le grand chef hongrois George Szell, très Ă l’aise dans ce rĂ©pertoire : le Mendelssohn est vif et Ă©quilibrĂ©, le Brahms plutĂ´t tendu et dans une ligne assez claire, encore renforcĂ©e par un pianiste qui aborde les oeuvres dans sa prime jeunesse, avec beaucoup de ferveur. Une très belle version, assurĂ©ment !