En piochant un peu dans ma discothèque, très tôt ce matin, je suis tombé sur certaines « vieilles choses » que j’écoutais autour de mes 20 ans, et que je n’avais presque plus écouté depuis. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Certes, cela ne me rajeunit pas, et j’avais parfois des goûts bizarres et convenus –tous ces albums ont été de grands succès commerciaux-, j’en conviens… Les deux meilleurs du lot, à mes oreilles, sont l’album de U2, qui comporte quelques chansons hymniques qui fonctionnent vraiment bien, et celui de Madness et de leur musique survitaminée –rien de mieux pour entamer la journée sur des chapeaux de roue-.
En revanche, l’album de INXS, comme nombre de ceux enregistrés dans les années 80, semble avoir été conçu pour une efficacité immédiate mais a assez mal résisté à l’épreuve du temps –le son et la production sont typiques de ces années-là : très impressionnant de prime abord, formidablement lassant sur la durée, et encore plus assez tôt le matin…-. Quant à « Avalon », de Roxy Music, il est sans doute plus « album-culte » pour d’autres que pour moi…
J’entre avec ces quatre albums dans un week-end prolongé via une playlist « virtuose ». Week-end prolongé du fait du statut local, ce qui ne m’arrange pas tout-à-fait puisque de nombreux magasins, dont celui où je souhaitais me rendre cette après-midi pour de menus achats de bricolage, sont fermés depuis midi et jusqu’à mardi –mais un grand nombre de commerces sera ouvert samedi-. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
On trouve dans The Police un vrai virtuose de la batterie en la personne de Stewart Copeland –il joue vite, fort et clair-, accompagnant un excellent guitariste et un bassiste-chanteur-compositeur meilleur pour ses compositions que pour son jeu de basse. Le deuxième album, « Regatta de blanc » –1979– du groupe est aussi excellent que leur premier et j’ai toujours beaucoup de plaisir à la réécouter.
Un an auparavant, Rory Gallagher, virtuose de la guitare blues-rock, proposait son album « Photo-Finish », son meilleur à mon avis. Une formule en trio efficace et énergique. La petite histoire raconte que Rory Gallagher aurait dû succéder à Mick Taylor au sein des Rolling Stones en 1975 : finalement, l’affaire ne s’est pas faite, mais la Rock-Music y a vraisemblablement perdu beaucoup –ou pas, selon le point de vue auquel on se place…-.
Le quatrième album de Toto, sobrement appelé « IV » –1982– est essentiellement composé de titres que l’on qualifie pudiquement de Rock FM. Tous les musiciens du groupe sont des super-virtuoses de leurs instruments respectifs, mais, en définitive, si l’album est plaisant à écouter de temps à autre et qu’il connut un énorme succès à sa sortie, je n’y reviens pas si souvent que ça : c’est remarquablement bien fait, et remarquablement lisse au niveau des compositions…
Enfin, le dernier album, et le plus récent –2016-, est consacré essentiellement aux « Etudes d’exécution transcendante » de Liszt, auxquelles s’ajoutent d’autres pièces tout aussi redoutables. Daniil Trifonov est un jeune pianiste russe ayant déjà une belle carrière derrière lui et un redoutable virtuose du piano, qui possède tous les atouts pour faire de l’exécution de ces pièces très brillantes de vraies réussites ! Un très beau disque, magnifiquement enregistré !
Petit, j’adorais commencer à les manger par la tête. Ça n’a pas changé depuis ! Sauf que maintenant, je les fais moi-même, ayant mis la main sur le moule en terre cuite adéquat. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
La cuisson à petit feu est assez longue et délicate pour que tout soit cuit et que rien ne brûle, mais je suis assez content de mon agneau de Pâques : il n’a pas perdu ses oreilles au démoulage ! La coutume veut par ailleurs qu’en Alsace, on les enrubanne et qu’on les décore d’un drapeau pontifical.
L’éditeur jaune, qui n’en finit pas de recycler son fond de catalogue, propose actuellement à prix très doux des portraits d’artistes dans une nouvelle collection « Conductors & Orchestras » –généralement des chefs d’orchestre attachés plus ou moins longtemps à un orchestre, avec lequel is ont enregistré une partie de leur répertoire-, et selon une cohérence thématique qui n’est pas toujours évidente. La ligne éditoriale est plutôt chouette : pochettes d’origine, prises de son généralement de très bonne qualité…
Celui consacré au grand chef estonien –désormais naturalisé américain– Neeme JÄRVI, qui dirigea l’orchestre symphonique de Götenborg –très belle ville qui vaut largement une visite en été– pendant un peu plus de 20 ans, est entièrement consacré à des musiciens venus du grand nord : Danemark, Norvège , Suède, Finlande. A ce titre, c’est sans doute le plus cohérent de cette série. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
On y trouve des chevaux de bataille du répertoire –Grieg et Sibelius, notamment– dans d’excellentes versions, et d’autres oeuvres d’envergure de compositeurs moins connues –dont d’excellentes symphonies du danois Carl Nielsen, notamment-. A tout petit prix, c’est l’occasion également de réaliser de belles découvertes. Ainsi, je n’avais quasiment rien de Carl Stenhammar, par exemple : sa deuxième symphonie mérite un grand coup d’oreille !
Une jolie promenade musicale à travers ces magnifiques contrées !
Aujourd’hui, j’ai enfin mis à jour le CMS qui me sert à l’écriture de ce blog, après moults rappels insistants de l’éditeur , qui essayait de me faire croire que c’était mieux et plus puissant ! Plus dépaysant, ça c’est sûr, et il va falloir que je trouve mes marques pour faire la même chose qu’avant aussi rapidement ! Et que je réussisse à activer un éditeur qui me permette de justifier totalement les textes, aussi… En revanche, la fonction « Lettrine » est, me semble-il, une nouveauté, ou alors la chose m’avait échappé auparavant. –Cliquer sur l’image pour voir en plus grand à quoi cela ressemble-.
Clairement, on sent que l’outil est plus puissant qu’auparavant et résolument orienté vers une plus grande puissance dans la gestion du code, mais pour le tout-venant comme moi qui, justement, rechigne à y mettre trop souvent la main, ce n’est pas d’une grande utilité !
Après quelques aller-retours dans les différents menus, je me suis aperçu qu’on pouvait revenir vers un éditeur plus « classique », à l’ancienne donc, ce que je me suis empressé faire dans un premier temps ! Le code généré, en tout cas, est un peu différent de celui produit précédemment, pour ce que j’ai pu en voir très rapidement.
Quelques lectures en ligne laissent apparaître que cette nouvelle mise à jour est loin de faire l’unanimité, du fait, justement, des changements d’habitudes induits par l nouvelle interface. Mais nous ne sommes que de vieux grincheux !
Les cheminements de la pensée sont parfois complexes, et je vous avais annoncé dernièrement que je vous expliquerais le pourquoi du comment de la dernière devinette proposée, dont la solution a été assez rapidement trouvée.
Cela commence avec le concert Sibelius – Dvorak dont je vous entretenais ici et qui se déroulait dans une église sise Place Arnold, personnage que je connaissais assez mal et essentiellement comme juriste et professeur de droit, et à propos duquel j’ai donc voulu en savoir plus : pourquoi avait-il droit à sa place à Strasbourg ?
Il se trouve donc que Johan-Georg-Daniel ARNOLD est aussi le premier auteur recensé d’une pièce de théâtre en alsacien avec sa pièce « Le lundi de Pentecôte ». Cette comédie, écrite en vers et en langage strasbourgeois est relativement datée et compliquée, on en trouve une vieille version vernaculaire –en lecture intégrale ici– peu agréable à lire cependant, parce que les caractères assez proches du gothique –Fraktur– sont difficiles à appréhender par rapport aux écritures romanes, mais il en existe désormais une excellente traduction par d’éminents spécialistes de l’alsacien –notamment le signataire de la préface, titulaire d’une chaire d’alsacien à l’Université de Strasbourg et dont je suivis les cours en licence d’histoire il y a très longtemps…-. On trouve également, en alsacien, plusieurs versions du « Pfingsmontag » en livre électronique bien plus faciles à lire que la Fraktur allemande de l’édition originale.
Le propos de la comédie sert essentiellement à mettre en avant la langue alsacienne et ses particularités, et notamment le parler strasbourgeois, et tout ce qui les sépare du Hochdeutsch. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. A ce titre, l’ouvrage s’avère très intéressant et fort instructif.
Je comprends mieux, désormais, pourquoi Johann-Georg Daniel Arnold est une institution à Strasbourg et pourquoi il a droit à sa place, assez proche par ailleurs de la Place Goethe, dont il fut un grand ami.
Avril est déjà bien entamé etje n’avais pas encore proposé la traditionnelle surprise mensuelle ! Aussitôt dit, aussitôt fait ! Vous pourrez la trouver ici, et devriez en tirer beaucoup de satisfaction –c’est vraiment très chouette, selon ma propre appréciation-, même si elle n’est accompagnée d’aucune note d’information, faute de temps.
A ce propos, j’ai demandé, dernièrement,à ma secrétaire, si elle pensait que le fait de jeter mon agenda à la poubelle me permettrait d’alléger mon travail, assez conséquent ces dernières semaines, et peut-être encore un peu plus lourd pour les semaines à venir, malgré les ponts de mai à venir : manque de bol, elle en a plusieurs copie de sauvegarde !
Comme toujours, la surprise du mois précédent est retirée du serveur. ENJOY !
Se déplacer en ville, c’est simple, rapide et pas cher… Soit je prends le tram et je suis dans l’hypercentre en 7’43, soit je prends le vélo et je suis dans l’hypercentre en 7 à 10 minutes, selon la fréquence de pédalage… Et en toute sécurité puisqu’il y a des pistes cyclables quasiment tout au long de ma route –sécurité assez relative tout de même, parce que certains prennent ces pistes cyclables pour des pistes de vélodrome et foncent à toute allure !-. J’ai testé également la « rue cycliste », spécialité locale : une assez longue avenue de 2,5 km. où les voitures n’ont strictement pas le droit de dépasser les vélos, sous peine d’amende assez salée : j’ai eu droit à quelques coups de klaxon intempestifs !!!
Encore fallait-il que j’aie un vélo, ce qui n’était plus le cas depuis quelques années. C’est chose réparée depuis aujourd’hui, avec ce nouvel engin –cliquer sur l »image pour la voir en plus grand-. Une paire de garde-boue, un jeu de lampes et un gros cadenas en sus, et me voilà à nouveau cycliste –jusqu’à 22 ans, le vélo fut mon seul moyen de transport…– ! La météo actuelle est tout-fait propice à l’activité, qui plus est !
TheCookingCat me rappelait souvent, ces derniers jours, qu’il était plus que temps de s’occuper de nos vacances estivales –depuis qu’elle avait réussi à obtenir les dates qu’elle avait choisies-. C’est chose faite depuis hier !
La grande nouveauté, c’est qu’on passera, lors du retour, trois jours à Lille, ville qu’elle souhaitait visiter depuis longtemps. Pour le reste, ce sera : plages, petites balades dans les dunes, vite du tunnel sous la Manche s’il n’a pas été bouché d’ici-là et autres restos et photos –avec, peut-être, pour ce qui me concerne, un nouvel appareil ? Je m’interroge…-.
L’éditeur allemand Hänssler publie régulièrement, dans sa collection Profil, des portraits d’artistes en se fondant sur des enregistrements libres de droit et parfois rares, qu’il compile assez intelligemment et diffuse ensuite à des tarifs très modérés –cf. le coffret Gilels dans la même collection-.
C’est ainsi que j’ai acheté, tout récemment, le remarquable petit coffret –10 CD + 1 livret malheureusement assez succinct-, très vite déposé dans ma boîte aux lettres, dont je vous présente le contenant sur l’image de droite : une anthologie consacrée au pianiste américain –né russe– Shura CHERKASSKY (1909 ou 1911, ça dépend des sources… – 1995). Les enregistrements proviennent en grande majorité des deux éditeurs majeurs de musique classique de ces années-là –on peut ainsi facilement retrouver les pochettes d’origine– : DGG et EMI et ont bénéficié d’un transfert très soigné. Ce coffret est absolument admirable ! Vous pouvez le retrouver ici.
Doté d’une très belle technique et d’une non moins belle sonorité, CHERKASSKY était un pianiste abordant les oeuvres avec une grande liberté rythmique et un sens du rubato indéniable. Dans le répertoire romantique qu’il aborda essentiellement –Chopin Liszt, Tchaïkovsky, Schumann…-, cela fonctionne formidablement bien et cela permet parfois de dynamiter des oeuvres archi-connues sans les trahir pour autant.
Malgré sa très longue carrière, il enregistra en définitive assez peu –même si sa discographie est enrichie de nombreux enregistrements réalisés en concert et publiés plus tardivement-, et connut son heure de gloire dans les années 50 et 60. Karajan l’admirait beaucoup et ils enregistrèrent ensemble une magnifique version de la « Fantaisie Hongroise » de Liszt, qui ouvre d’ailleurs ce coffret et qui fut l’une de mes toute première découverte musicale quand j’étais enfant.
Réputé trop fantasque pour être facilement accompagné par un orchestre, le pianiste a pourtant enregistré d’excellentes versions des deux premiers concertos de Tchaïkovsky et un premier concerto de Listz non moins convaincant. Son approche des concertos de Schumann et Grieg, autres chevaux de bataille du catalogue, est également superbe, l’énergie débordante du pianiste étant canalisée par l’approche maîtrisée du grand chef anglais Adrian Boult.
Un « Grand Seigneur » du piano ! Et de belles heures d’écoute à venir pour moi !