Devinette : en guise de réponse !

La devinette mensuelle vous a laissés perplexes, même si les réponses apportées étaient pertinentes et pas complètement éloignées de la bonne solution. Pour autant, vous n’êtes pas allés assez loin dans l’exotisme…

Le sport envisagé était la canne de combat, très en vogue au début du vingtième siècle, et en particulier en France, où il fut codifié. Cette activité très spectaculaire était notamment enseignée aux brigades mobiles de police, les fameuses brigades du tigre, conjointement avant la savate. Ce sport est également évoqué en filigrane dans de nombreux romans populaires du début du 20ème siècle –Maurice Leblanc (Arsène Lupin, qui semble en être un bon spécialiste), Gustave Le Rouge (le mystérieux Docteur Cornélius)…-.

Le champion incontesté de cette spécialité est Benjamin Latt, qui possède l’un des plus beaux palmarès du sport français et reste pourtant complètement inconnu de public français.

Mort depuis 150 ans hier !

Hier, on commémorait –modestement, parce que l’actualité, partout, traitait essentiellement de la Journée internationale des Femmes– le cent-cinquantième anniversaire de la mort du compositeur Hector Berlioz, compositeur français dont le culte est, depuis longtemps et de son vivant-même, parfaitement établi en Angleterre –ce qui prouve que nos amis d’Outre-Manche ont parfois une sûreté de goût mieux et plus vite établie que dans nos riante contrées nationales-.

Les chefs d’orchestre anglais, d’ailleurs, ont très rapidement oeuvré pour établir sa réputation discographique, et notamment Thomas Beecham et Adrian Boult, puis Colin Davis, qui, dès les années 60, se proposa d’enregistrer une grande partie de son répertoire. Tradition désormais perpétuée avec le talentueux Robin Ticciati à la tête de son orchestre écossais !

Cette relative méconnaissance s’applique ici aussi : je le connais assez mal, hors bien entendu la « Symphonie fantastique« , découverte il y a plus de quarante ans !

Ma discothèque est assez pauvre, donc, pour ce qui concerne les autres oeuvres du compositeur, même si j’envisage toujours d’acheter la formidable intégrale de son opéra « Les Troyens » enregistrée à Strasbourg assez récemment en version de concert –et dirigée, là encore, par un excellent chef anglais…-.
C’est aussi le cheval de Troie qui trôna sur la parvis de l’opéra national du Rhin durant toute la saison 2006-2007 –cliquer sur l’imagette de de droite pour la voir en plus grand– : l’oeuvre y fut donnée intégralement, et cela m’avait paru interminable, malgré d’excellents passages : 5 actes, et plus de cinq heures de spectacle avec les entractes  !

Il paraît que le bouillant Hector est «  »panthéonisable » depuis une cinquantaine d’années, mais que, pour diverses raisons, cela n’a pas encore été concrétisé –on lui préféra, notamment, Alexandre Dumas-.
Le dossier est une nouvelle fois remis à l’étude et pourrait désormais aboutir rapidement.

Devinette sportive -et difficile-

Même si elle est difficile, la devinette du mois n’est pas insurmontable !

L’image proposée en support illustre le palmarès d’un sportif né à Strasbourg, toujours actif à ce jour, et, vous le constaterez, c’est l’un des plus beaux palmarès du sport français : déjà 34 médailles glanées tout au long de sa carrière, dont 24 en or !
Indices supplémentaires : il pratique un sport de combat, qui n’est pas le judo cependant.
Questions : dans quel sport ce sportif s’est-il illustré ? Et, d’ailleurs, qui est ce sportif ?

A vos claviers !

Playlist « Grands classiques du répertoire »

La playlist du jour est consacrée à des oeuvres « du grand répertoire », de celles que l’on recommande généralement au « mélomane débutant » pour appréhender la « musique classique » en y trouvant plaisir sans crainte d’aborder une oeuvre trop difficile : vous les trouverez dans toutes les listes du genre « 101 oeuvres pour débuter en musique classique »… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Toutes ces oeuvres sont en effet des chevaux de bataille du répertoire de leur genre et les bonnes interprétations, qui sont légions –et celles-ci en font partie– leur permettent d’échapper aisément à la mièvrerie et suscitent l’intérêt de bout en bout. 

De quoi accompagner très agréablement une après-midi de télétravail !

Atavisme félin

Hier soir, sur une chaîne TV du service public français, ils diffusaient une émission réalisée par une chaîne du service public anglais, traitant des félins.

Miss Moneypenny, d’habitude totalement indifférente aux écrans, par les miaulement de jeunes léopards attirée, s’est soudainement montrée vivement intéressée, pendant près d’un quart d’heure, à cette émission et a pleinement participé au spectacle, suivant les félins virtuels de gauche à droite et de droite à gauche, ou allant les chercher derrière l’écran lorsqu’ils disparaissaient de celui-ci… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Je vais lui acheter des lunettes 3D !

Surprise bucolique

Le contenu de la surprise mensuelle m’évoque immanquablement les ambiances champêtres et bucoliques, et semble tout-à-fait adaptée à l’arrivée proche du printemps : dehors, depuis quelques jours et avec quelques semaines d’avance, des fleurs apparaissent et des bourgeons bourgeonnent.

Vous pouvez la télécharger ici, où elle vient remplacer celle du mois dernier qui est retirée. Du fait d’un agenda très chargé en ce moment –et cela ne va pas s’arranger pour les semaines qui viennent…-, elle est cependant livrée brute de décoffrage. ENJOY !

Playlist « Karli, sac de patates »

Pour comprendre le titre de cette notule, il vous faudra d’abord vous rendre vers cette autre, déjà relativement ancienne, où le chef est traité de « sac de patate, n’ayant jamais dirigé une seule mesure de musique dans toute sa vie » !

Karl BÖHM, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est très loin d’être mon chef préféré, mais il vaut tout de même –beaucoup– mieux que ces considérations vachardes, et le playlist entamée ces derniers jours en est la preuve. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Trop jeune pour faire partie des « grands anciens » mais trop âgé pour être reconnu comme un « Wunder Dirigänt » au sortir de la seconde guerre mondiale, « Herr Professor Doktor » Karl Böhm –qui était docteur en droit et tenait beaucoup à ce titre !– a cependant beaucoup enregistré, notamment avec l’orchestre philharmonique de Vienne, et représente l’image même du Kapellmeister un peu égaré dans le dernier quart du 20ème siècle.

Tous les albums présentés ici ont été enregistrés plutôt au soir de la carrière du chef, et tranchent assez nettement –notamment dans les symphonies de Beethoven et de Mozart– avec les enregistrements plus précoces –nettement plus vifs et acérés– que l’on peut trouver des mêmes oeuvres. Les intégrales Beethoven et Mozart sont très classiques dans le meilleur sens du terme, équilibrées et sans excentricité, mais sans grande passion non plus. Nonobstant, ses interprétations des symphonies de Mozart ont mieux résisté à l’usure du temps que d’autres versions de la même époque, et la symphonie « Pastorale » est un remarquable témoignage de l’art du chef.

De même, ses enregistrements bruckneriens sont excellents à mes oreilles –et préférables, selon moi par exemple, à ceux de Celibidache !-. Vous pouvez écouter sa très belle version de la quatrième symphonie en ligne dans de très bonnes conditions.

Bref, voilà de quoi entamer le week-end de belle manière !

Triptyque -musical-

Ce matin, une playlist pleine de bonne humeur résonne dans toute la maison, grâce à la « Power pop » rageuse des Real Kids, ce groupe bostonien un peu maudit, qui connut un joli succès en france au début des années 80, et commit l’un des tout meilleurs album live, « All Kinda Jerks » en registré au Bataclan de Paris et dont je vous ai déjà entretenu dans le passé.

Ici, on va de leur tout premier album, sorti en 1977, à leur dernier, paru en 2014 après une n-ième réformation du groupe autour de son leader, John Felice, seul membre permanent du groupe depuis ses début, sans que la formule ait jamais changé : ça ressemble à des Flamin’ Groovies survitaminés alla Stooges, c’est joyeux et simple à la fois , mais d’une efficacité redoutable, avec un groove énorme et des guitares furieuses et sans fioriture qui partent dans tous les sens ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Tous ces albums sont disponibles très sporadiquement et à des tarifs généralement prohibitifs sous diverses étiquettes. Mais vous pouvez écouter une partie de la production du groupe en ligne ici : ça mérite un large coup d’oreille pour préparer le printemps !

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