Les vacances au jour le jour, 4

9 août

• Très belle promenade sur la digue de Sangatte, le paradis des kite-surfeurs, que nous ne connaissions pas, après quelques achats vestimentaires –je prépare déjà la reprise…-.

• En passant devant l’embarcadère ferroviaire du tunnel sous La Manche, nous avons pu constater qu’il était quasiment désert… Bilan du jour : 12466 pas.

• Playlist du jour : The Lords Of The New Churchill, Anthology, 2000
• Menu du soir : moules à la bisque de homard, frites – Café gourmand. Le repas de TheCookinCat était nettement moins satisfaisant: était-ce dû à la toute nouvelle mise en place du pass sanitaire qui a engendré une relative mais réelle désorganisation du service ?

10 août

• Promenade dans les dunes de la Slack, face Sud, prolongée d’une balade ensoleillée sur la digue de Wimereux puis de la visite de la petite église d’Ambleteuse : quelques jolies statues et un beau vitrail. Les petites maisons de marins-pêcheurs sont évidemment sans rapport avec les opulentes villas de Wimereux, de Hardelot ou du Touquet ! Bilan du jour : 12065 pas

• Menu du soir : une très originale soupe de poissons de la côte sous son cappuccino de rouille, une goûteuse poêlée de Saint-Jacques au basilic et, pour finir, un somptueux café liégeois : un très bon repas !
• Playlist du jour : The Specials, BBC Sessions.

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Les vacances au jour le jour, 3

5 août

• Une météo magnifique durant presque toute la journée, et une promenade, d’Audresselle à Ambleteuse –deux petites communes de marins pêcheurs assez typiques, et très différentes dans leur physionomie des cités balnéaires qui bordent la Côte d’Opale– à travers les dunes de la Slack ! Et, soudain, le ciel s’est couvert et nous avons fini la soirée sous la pluie, sur la digue de Wimereux ! Bilan du jour : 13559 pas
• Menu du soir : délicieuse soupe de poisson, copieux filet de saumon et crème brûlée, le tout à un prix défiant toute concurrence.
• Playlist du jour : Alexis Korner, At The Cavern, 1964. Un excellent concert enregistré à Liverpool par le pionnier du British Blues.

6 août 

• Le-Touquet-Paris-Plage, sous un ciel rapidement changeant toutes les cinq minutes entre nuages menaçants et soleil éclatant… À marée basse et avec le vent, la plage, immense, s’est transformée en paradis pour cerfs-volants ! Suite à une déviation, nous sommes entrés dans la ville par une route que nous ne connaissions pas et avons ainsi eu l’occasion de découvrir quelques autres villas somptueuses… Bilan du jour : 14538 pas.
• Menu du soir : un très bon hamburger gastronomique, accompagné de frites parmi les meilleures que j’ai mangées.
• Playlist du jour : John Mayall And The Bluesbreakers, Bare Wires, 1968. Le saxophoniste est le même que celui du concert d d’la veille et oriente ces prestations vers un blues fortement mâtiné de jazz d’accès facile. Très chouette !

7 et 8 août

• Météo maussade, alternant averses plus ou moins modérées et pâle soleil. Nous nous replions vers nos bases arrières, à savoir la vieille cité de Boulogne-Sur-Mer et ses remparts et Wimereux et sa digue. Evidemment, ces sorties sont plus raccourcies que d’habitude… Bilan de ces deux jours : 7559 et 5541 pas : c’est peu !
• Menu du soir 1 : un dos de cabillaud sous croûte de parmesan déposé sur un lit de risotto au jus de vin corsé : très bon !
• Playlist du jour : Ange, Au-delà Du Délire, 1974
• Menu du soir 2 : soupe de poisson avec tous ses accompagnements !
• Playlist du jour 2 : Dvorak, Symphonie n°9 « Du Nouveau Monde », OP Berlin, Rafael Kubelik

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Les vacances au jour le jour, 2

3 août 

• Très belle journée assez largement ensoleillée que nous avons passée à Montreuil-Sur-Mer, ville de Jean Valjean et de Fantine absolument magnifique : à mon avis, la plus jolie cité historique du Pas-De-Calais, et l’une des plus petite sous-préfecture de France –la commune compte moins de 2000 habitants de nos jours, mais en comptait plus de 10000 au Moyen-Âge, ce qui en faisait une ville de première importance et prestigieuse à plus d’un titre, d’autant qu’il s’agissait du seul port maritime du domaine royal des premiers Capétiens-.
Belle promenade sur les remparts qui protègent la vieille ville -Ville haute-, laquelle compte seize monuments historiques, ce qui est considérable pour une si petite commune. Bilan du jour : 11079 pas.


• Menu du soir, pris sur une très jolie terrasse arborée d’espèces rares dans un restaurant à la carte hyper-réduite –cliquer sur l’imagette de droite pour la voir en plus grand– : planche de charcuteries locales et marmite de poisson –encore un repas sans frites ! -.
• Playlist du jour : John Mayall, Blues From Laurel Canyon, 1968 -un beau récit musical de ses vacances en Californie…-.

4 août 

• Décidément, les infos météo, qu’elles soient intégrées à un système d’information en ligne ou plus « officielles » via Meteofrance sont trop pessimistes dans leurs prévisions : cette journée s’est avérée nettement plus belle que prévu, avec un beau soleil toute la journée et aucune goutte de pluie !
Tant mieux ! Nous en avons profité pour faire un rapide sur la plage et la digue en bois de Hardelot, commune qui compte un impressionnant nombre de villas Cordonnier impressionnantes et opulentesdu nom de l’inventeur de ce style assez codifié, Louis-Marie Cordonnier-installées sur les anciennes dunes en bord de mer, puis plus tard, dans une vaste pinède.
• En fin d’après-midi, une autre promenade sur une autre digue, à Wimereux, où les villas les plus jolies,  non moins opulentes mais généralement plus colorées, sont d’un style architectural tout-à-fait différent. Bilan du jour : 12613 pas.


• Menus du jour : très bonne pizza aux fruits de mer à midi et welsch complet –sans frites mais avec salade verte– le soir.
• Playlist du jour : Beethoven, Symphonie n°3 « Eroica », OP Vienne, Furtwängler, 1944.

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Les vacances au jour le jour…

31 juillet
Départ après rapide chargement de la voiture – Passage à la pompe pour faire le plein d’essence – Escale au Luxembourg pour faire le plein de cigarettes : long bouchon sur le parking et gros ralentissement pendant la courte traversée du Duché, de nombreux juilletistes belges et néerlandais sont déjà sur le chemin du retour – Escale en Belgique pour faire le plein de nos estomacs : la météo belge est encore plus exécrable que la météo française, il pleut, par intermittence, à gros torrent !
Arrivée sur place avec une petite heure de retard : excellente surprise, le logement est tout neuf et remarquablement équipé – Wimereux : sortie sur la digue et 5640 pas à peine pour se dégourdir les jambes avant de rejoindre le restaurant.
Menu : moules au Sablé de Wissant / frites –évidemment– et café liégeois. Le repas pris en terrasse s’achève dans une grande fraîcheur automnale ! Comme je fais remarquer à TheCookingCat qu’il semble y avoir bien moins de monde que d’habitude, elle me rétorque que la salle du restaurant est pleine de touristes frileux !
Playlist du jour : ZZ TOP, Tres Hombres

01 août
• Une météo mitigée –mais moins pire que les prévisions de la TV, puisque nous n’avons pas essuyé la moindre averse– et les contingences du quotidien nous ont conduits à effectuer quelques emplettes : à Boulogne-Sur-Mer pour remplir très modestement le frigo, d’abord ; à Calais pour abonder, comme chaque année, ma garde-robe.

Fin d’après-midi sur une autre digue, à équidistance entre Calais et Boulogne. Belle promenade, d’autant que ladite digue proposait une magnifique exposition de photographes locaux : c’est le programme touristique de cette année, puisque d’autres digues seront égayées par d’autres photos ! Pas de quoi attirer le touriste étranger cependant –les Anglais, notamment, très nombreux en général, sont totalement absents cette année-, on se demande bien pourquoi ! La marée étant haute, la plage était réduite à peu de chose : j’ai oublié de relever les heures des marées et leur coefficient… Bilan du jour : 15150 pas.
Menu du soir : un excellent fish’n’chips. Les terrasses étaient désertées, mais les salles des restaurants bien remplies.
Playlist du jour : David Bowie, Aladdin Sane.
Lecture –très matinale– : outre un rapide tour de la presse quotidienne, je commence à rattraper le retard accumulé dans la lecture un peu exhaustive de la revue anglaise « Gramophone », dont le nombre de numéros récents en attente est assez conséquent… Ça va me faire une grande partie des vacances !

02 août
La météo reste toujours mitigée et n’est guère propice aux longues escapades : nous nous contentons de visiter la vieille ville de Boulogne-Sur-Mer et d’en faire le tour sur les remparts construits au 13ème siècle et désormais aménagés en jolie promenade. Sur la place centrale, Auguste Mariette et ses expéditions en Égypte sont à l’honneur. Cette balade propose une assez jolie synthèse de Boulogne-Sur-Mer, commune dont la santé économique et la démographie sont en déclin important depuis le début du 21ème siècle : l’Empire et la Troisième République glorifiant le Moyen-Âge, la ville ayant notamment donné son premier souverain au Royaume de Jérusalem. Cette promenade a été d’autant plus tranquille que les touristes étrangers sont toujours aussi peu nombreux. Bilan du jour : 11640 pas.
Menu du soir : une copieuse planchette apéritive « Terre-Mer » suivie d’une non moins copieuse et excellente choucroute de la mer –premier repas sans frites !-.
Playlist du jour : Joey Ramone, Don’t Worry About Me

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Des goûts et des couleurs, 2

Les symphonies de Beethoven

Comme pour la précédente notule de cette catégorie, ce diagramme –à lire en colonne, réparties en 6 groupes– présente mes préférences personnelles et n’engage que moi ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. Une notule ultérieure sera consacrée aux intégrales post-70.

My winner is : un jalon de l’histoire du disque, puisqu’il s’agit de la première intégrale réalisée en tant que telle, et réunie au sein d’un coffret initialement disponible par souscription uniquement, sans possibilité d’acheter chaque disques séparément. Cette intégrale, sous une forme ou sous une autre, n’a jamais quitté le catalogue de l’éditeur depuis sa parution en 1962.

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Playlist « Découverte sur le tard »

Je dépiaute depuis hier matin un volumineux coffret acheté il y a bien longtemps –c’était bien avant la « crise sanitaire »– dans un bac à soldes allemand pour une bouchée de pain –moins d’un euro par CD– et que je n’avais presque pas écouté autrement que par bribes distraites depuis son achat.
Alors que je suis généralement très attiré par la musique en provenance d’Outre-Manche, Benjamin Britten est un compositeur, et, accessoirement un pianiste de belle renommée, que je connais très mal, et sa découverte méritait une écoute un peu attentive ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand

A priori, la majorité des versions proposées dans ce coffret sont généralement excellentes si j’en crois les différents avis glanés ici ou là, et le coffret fut salué par la critique spécialisée à sa sortie en 2009. Comme je n’ai aucun recul par rapport à la musique du compositeur, je les crois sur paroles –et je n’en ai pas d’autres pour comparer, quoi qu’il en soit– !

De ce que j’ai pu écouter de cette copieuse anthologie à cette heure –les suites pour violoncelle, le long ballet « Le Prince des pagodes », le concerto pour piano et le concerto pour violon (très virtuoses dans les deux cas), et les « Matinées musicales »-, c’est souvent très intéressant et inscrit dans un style tout-à-fait personnel et plutôt incisif, loin pourtant des audaces sérielles alors fréquemment en vigueur. Je vais poursuivre encore quelques temps, petits à petit, la découverte de ses autres oeuvres symphoniques ou de musique de chambre.
Les opéras, qui constituent une large part de la production du compositeur, viendront pour plus tard : j’aurai sans doute un peu de temps à consacrer à la lecture de leurs livrets durant les vacances à venir si les prévisions d’une météo assez maussade se confirment…

En attendant, de bien belles heures en perspective !

Insolite !

Ce qui devait arriver arriva : rouler sur une piste cyclable en voiture, au bout d’un moment, ça coince –et ça coûte cher, accessoirement…- ! A vélo, en revanche, ça passe largement et cette piste est même très agréable ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Des goûts et des couleurs…

Les sonates pour piano de Beethoven

Parfois, un diagramme vaut mieux qu’un long discours… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

And my winner is : ce n’est pas une surprise, vous le saviez déjà si vous lisez régulièrement ce blog !  Par leurs, j’ai hésité à créer une sixième colonne, dans laquelle j’aurais classé le seul Alfred Brendel…

Mes premières intégrales de ce corps pianistique fondamental, à la lointaine époque du 33 tours, furent celles de Friedrich Gulda chez Amadeo et celle de Claudio Arrau chez Philips –elles étaient offertes, d’un volumineux coffret de 13 LP, pour l’achat des concertos pour piano-.
Je suis resté très attaché à la première nommée, et moins à la seconde, qui est pourtant régulièrement citée comme «version de référence» par de nombreux critiques musicaux et mélomanes : je la trouve pour ma part relativement sombre et austère, et la prise de son est certes belle, mais le bruit des ongles du pianiste sur le clavier me dérange profondément, sans compter qu’il respire parfois assez fort dans le micro !

Pour les amateurs de cet immense corpus pianistique, la revue Diapason en propose une intéressante «analyse» dans un numéro récent, et leur «classement» est très différent du mien, mais leurs propositions ne sont fondées que sur des enregistrements du domaine public.

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Albums en série, Part 17

8 grands albums live

Parmi tous les albums live, voici 8 de mes préférés, à écouter et réécouter !

Comment, me direz-vous ? Pas d’albums des Cure dans ce palmarès ? C’est que tout simplement, les meilleurs concerts de mon « second groupe favori » sont également disponibles pour la plupart en DVD et que j’aime beaucoup, en sus, les regarder !
De plus, je n’ai gardé, quand c’était possible, que des live aisément disponibles officiellement, alors que j’ai, dans ma discothèque, de nombreux « concerts privés » à la disponibilité très aléatoire et au son parfois un peu difficile, notamment des Rolling Stones et des Cure –et que pour ces derniers, ils sont souvent bien meilleurs que leurs albums live officiels-.

Comme toujours, cette série est hautement contestable, mais certains de ces albums ont acquis un statut mythique !

Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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