En Alsace, le touriste se perd parce qu’il n’a pas le temps de lire les panneaux, les noms de quelques villes ou de certains villages étant pour le moins peu faciles à déchiffrer : Ichtratzheim, Ittlenheim-Neugartheim, Niederschaeffolsheim, Breuschwickersheim… Avouons-le, c’est parfois difficile, et demander sa route à l’indigène n’est guère plus aisé : une fois lu, il faut savoir prononcer le mot lu, sinon, il ne comprendra pas, ou, au moins, fera semblant de ne pas vous comprendre !!!
En Bretagne, on nous égare souvent par un trop-plein d’informations : les panneaux des routes départementales -qui sont nombreuses et souvent tortueuses, et où l’indigène roule à toute vitesse- sont traduits en breton, pour le coup. Donc, on n’a guère le temps de les lire entre deux coups d’essuie-glace ! Et lorsqu’ils ne sont pas traduits, ils sont incompréhensibles également, et ne correspondent à rien sur une carte, même d’état-major !
Enfin, certains panneaux sont abstrus, mais hilarants, et d’autres ne sont même pas faits pour être compris par les humains !
Quoi qu’il en soit, nous sommes venus, nous avons vu -et c’était souvent fort joli sous les nuages-, et nous sommes revenus après 3624 kilomètres parcourus et des douzaines de crêpes au beurre salé avalées -mais aussi un court passage par la Normandie, chez Gilsoub, voir la très belle exposition de ses photos-.