Ce fut mon tout premier fournisseur d'accès, en décembre 1995… J'en ai gardé, globalement, un excellent souvenir, mais les moins de 30 ans ne doivent même plus connaître !
Fiable, rapide en RTC avec un modem Olitec 56 kBps, puis en ADSL, dès 2000, de mémoire, à des tarifs raisonnables -et avec un modem USB tout pourri qu'ils m'avaient changé contre un modem ethernet nettement plus performant sans discuter : à l'époque, les modem ADSL USB faisaient fureur sur PC, mais les pilotes Mac étaient d'une absolue nullité ! En même temps, un modem USB, on n'a pas idée !!!-. Souvenirs, souvenirs…
Il est bien connu que Beethoven a écrit 9 symphonies ! Il est moins connu qu’il reste également des fragments d’une dixième -datant de 1823-1824, date à laquelle il composa également la 9ème, le compositeur aimait bien écrire plusieurs choses à la fois…-, qui ont été reconstitués avec plus ou moins de réussite pour former un mouvement de ladite dixième, donc. Travail savant, complexe, et qui donne un résultats curieux : c’est sans doute indéniablement beethovénien pour le matériel thématique, mais l’ensemble manque curieusement de souffle et d’audace, on dirait presque du Schumann !
Cela étant, l’écoute est plutôt agréable, sans révolutionner le genre néanmoins. Pour cela, la neuvième est tout-à-fait bienvenue !
Le mythe de Sherlock Holmes demeure vivace plus de 100 ans après : deux très bonne séries TV perpétuent sa légende. L’une, anglaise, situe l’action à Londres et transpose assez habilement les romans et les personnages originaux au 21ème siècle, le détective est notamment un très bon expert des technologies de communication et les met au service de ses enquêtes. L’autre, curieusement, se situe à New York, l’intérêt en est la relation avec Watson, qui est une femme, devenue sa collaboratrice après avoir été sa « marraine de probation » au sortir de sa cure de désintoxication. Les enquêtes sont d’intérêt inégal, mais l’ensemble fonctionne plutôt bien.
Curieusement, je suis venu très tard à Sherlock Holmes, et essentiellement par le biais de pastiches. Dans Arsène Lupin contre Herlock Sholmes, le détective anglais est certes efficace, mais régulièrement ridiculisé par notre gentleman-cambrioleur national. Les dialogues sont succulents :
« – Wilson, ne tournez pas la tête… peut-être sommes-nous suivis ; en ce cas, agissons comme s’il ne nous importait point de l’être… dites donc, Wilson, donnez-moi votre avis : pourquoi Lupin était-il dans ce restaurant ?
Wilson n’hésita pas.
– Pour manger.
– Wilson, plus nous travaillons ensemble, et plus je m’aperçois de la continuité de vos progrès. Ma parole, vous devenez étonnant.
Dans l’ombre, Wilson rougit de plaisir […] »
L’autre excellent pastiche, c’est « La solution à 7% », de Nichols Meyer, où Sherlock Holmes quitte Londres, suivant une fausse piste élaborée par Mycroft Holmes, son frère, et Watson, pour aller à Vienne, chez le Docteur Freud, où il sera désintoxiqué de son addiction à la cocaïne (une solution à diluée à 7%). L’enquête parallèle, conduite par ailleurs, est tout-à-fait intéressante et un excellent film en a été tiré -malgré son titre peu engageant- : «Sherlock Holmes attaque l’Orient Express». Ce n’est donc que par la suite que je suis retourné vers les romans originaux.
Ma venue tardive vers ce personnage, donc, est essentiellement en lien avec mon intérêt pour l’histoire de Jack The Ripper et la Londres victorienne de la seconde moitié du 19ème siècle. Ville assez sordide dans certains quartiers, au demeurant. Le quartier de Whitechapel, notamment, avait une réputation de vrai coupe-gorge. Il en reste un très bon film : « From hell », à la mise en scène excellente et très évocatrice. Un autre film, bien fait également, mais dans une Londres assez édulcorée, mélange fiction et réalité : « Sherlock Holmes contre Jack l’éventreur ».
Pour finir cette note en musique, et puisqu'on parle de l'Angleterre victorienne, ce petit extrait…
Eh ben non, c’est en effet très beau mais c’est presque vieux selon les standards de certains… Très belle -et très efficace- ligne de basse, utilisée presqu’à contre-emploi, comme toujours avec ce groupe. Pour moi, c’est encore presque récent, mais tout le monde n’écoute pas d’aussi vieilles vieilleries que moi 😆 !
PS. Le plus vieil enregistrement d’une oeuvre intégrale dont je dispose date de 1913… Et il m’arrive même de l’écouter avec délectation !
… c'est tout un art !!! 19 minutes pour quelques mètres… Ce n'était plus arrivé depuis longtemps à ce point-là ! En guise de début de week-end, on pouvait rêver mieux… Joli ballet de sirènes par ailleurs : elles auraient au moins pu s'accorder !!!
… je n'achète plus guère de livres, je continue à lire beaucoup sur mon iPad. Dernièrement, j'ai trouvé des incunables, avec d'autant plus de bonheur que l'édition papier que j'en avais était en très très mauvais état et ne se trouvait plus en librairie. Il s'agit de la série de "La conspiration des milliardaires", de Gustave Lerouge, auteur par ailleurs du "Mystérieux Docteur Cornelius". Dans la bonne tradition du roman populaire français du début du 20ème siècle, c'est bien écrit, plein de rebondissements improbables (publication fractionnée en feuilletons oblige) et cela reste tout-à-fait lisible de nos jours avec un peu d'émerveillement naïf 🙂 !
Les quatre volumes de cette longue et rocambolesque histoire sont disponibles gratuitement, dans une édition convenable qui reprend quelques unes des illustrations d'origine, en version électronique. Qu'on s'le lise !!!
Cela faisait quelques temps qu'il n'y avait plus de surprises sur ce blog. Oubli réparé, donc, avec cette livraison mensuelle ! Très plaisant, un peu culte en son temps et au-delà, mais un peu négligé de nos jours -on n'en parle plus guère, me semble-t-il…-.
J'en profite pour préciser -je ne sais plus si je l'avais dit- que ces surprises ne restent que ponctuellement à disposition… En général, elles sont retirées au bout de quelques temps, c'est d'ailleurs le cas pour les précédentes, datant de décembre !
… pour un pianiste que d’être frappé de paralysie des mains au sommet de sa gloire ! C’est pourtant ce qui arriva à l’immense Solomon Cutner -mieux connu sous son nom d’artiste, à avoir : Solomon– : en 1956, alors qu’il enregistrait les sonates de Beethoven dans ce qui devait être une intégrale réalisée pour EMI, en Angleterre, ses forces cédèrent et il dut arrêter sa carrière.
II en reste une intégrale partielle (18 sonates sur 32), qui s’inscrit très haut dans la discographie des oeuvres : sonorité ample et belle, vision à la fois souple et profonde, chantante et architecturée, autant de qualités qu’on trouve rarement réunies. Sachant qu’une autre intégrale « de référence » n’est que partielle également -celle de Gilels, mort avant d’avoir eu le temps d’enregistrer les 32 sonates-, ce sont deux visions majeures d’artistes majeurs qui manqueront à jamais.
One-Two-Three-Four : en un peu plus de 20 ans, les Ramones donnèrent 2261 concerts ! C’est assez énorme pour être souligné…
Les plus mauvaises langues diront qu’ils donnèrent 2261 fois le même concert -ce qui n’est pas tout-à-fait vrai : à la fin, les titres étaient joués presque deux fois plus vite qu’au début, et avec, peut-être, l’énergie du désespoir de ne pas être mieux reconnus, comme l’indique les deux extraits ci-dessous (1978, puis 1997)…-, les autres seront plus indulgents face à la sincérité et à l’engagement d’un groupe, qui, s’il ne perça jamais totalement, est néanmoins entré dans la légende du Rock.