Mon bonheur, depuis quelques jours !

Essential_SibeliusCe qui fait mon bonheur, depuis quelques jours, c’est ce magnifique coffret (15 CD) offrant l’essentiel de la musique de Jean SIBELIUS (1865-1957), ce compositeur finlandais dont je vous ai déjà entretenu il y a quelques temps, musicien de la nature et des grands espaces.

Outre son côté « bel objet », présentant notamment un vrai livret digne de ce nom, véritable mine d’informations, les oeuvres retenues, nombreuses et variées, couvrent vraiment l’essentiel de la production du musicien, dans des versions souvent fort belles, très idiomatiques, et excèdent sa production la plus largement connue (symphonies, poèmes symphoniques et concerto pour violon) : on trouve ainsi des mélodies, chantées en suédois (titre pis au hasard pour vous faire comprendre à quel point cette langue nous est éloignée : Giv Mig Ej Glans, Ej Guld, Ej Prakt, mais cela aurait été encore plus incompréhensible en finnois…) de la musique pour piano et de la musique de chambre qui ne comptent pas pari les grands classiques du répertoire.

Un extrait d’une oeuvre très connue, toute petite mise en oreilles pour vous donner envie…

L’entrée dans les 80’s

Pour les baby-boomers, les 80’s eurent longtemps piètre réputation, musicalement parlant..  C’est toujours mieux avant… Mais, pourtant, deux albums, à eux seuls, permettent d’entrer dans les 80’s de la plus belle manière qui soit, et de rehausser largement le prestige d’une décennie inventive, joyeuse encore, certes marquée par l’arrivée de nouvelles technologies – ah, les boîtes à rythmes… -, mais aussi par un esprit d’insouciance, au moins au début.

CrampsPsychedelicLe premier de ces deux albums est « Psychedelic Jungle », des Cramps -1981-.

Certes, il n’a connu ni gloire, ni ventes fracassantes, mais a bénéficié, dès sa sortie, d’un vrai succès d’estime : la critique dans Rock’n’nFolk, à l’époque, fut élogieuse. C’est absolument fou et déjanté, à la fois kitsch et faussement sérieux, venant d’un  groupe qui n’a jamais perdu sa sincérité, et n’a jamais percé au-delà d’un public « initié ».

Le chanteur, Lux Interior, est mort en 2009 – deux belles chroniques, ici et encore ici -, ce qui a entraîné la disparition d’un groupe qui tournait déjà au ralenti, au gré de la fantaisie de ses deux créateurs.

CurePornographyLe second, c’est « Pornography », des Cure -1982-. Violent, sombre, il marque la fin d’une période pour le groupe, et leur véritable entrée dans le monde des années 80.

Leurs deux précédents albums étaient étranges et beaux, celui-ci est étrange à sa manière, beau, violent et puissant ! Les chroniques de l’époque furent partagées, allant du dubitatif à l’exceptionnel, mais toutes ont souligné, au moins, le sentiment de quasi gêne un peu oppressante / oppressive ressenti à son écoute.

A ce jour, le groupe est toujours actif et livre des concerts souvenus exceptionnels. Son album « Disintegration » -1989- marquera, symboliquement, la fin des années 80 et l’entrée dans la décennie suivante : une boucle bouclée, en quelque sorte !

Travail de Titan !

J’ai commencé à cataloguer mes CD… Travail de Titan, en effet ! J’en suis, pour l’instant et au bout d’une bonne vingtaine d’heures, à la lettre M en musique classique, sans avoir répertorié les compositeurs qui se trouvent dans des coffrets consacrés à des artistes spécifiques… Ça avance, lentement mais sûrement, et ça me permet de faire des redécouvertes ! L’option de tri, dans Excel, est tout-à-fait bienvenue !!!

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Un mois d’avance !

Bourgeon2014Bourgeon2_2014Cette année, la nature, ici, a pris un petit mois d'avance ! Après les frimas prolongés de l'année dernière et le manque de soleil, les premiers bourgeons étaient apparus mi-avril.

En 2014, au contraire, ils commencent à arriver, et on les aperçoit un peu partout depuis plusieurs jours. Avec le soleil et la douceur de ces derniers jours, la nature reverdit rapidement et les premières primevères ont commencé à fleurir !

En corollaire, ce sont les skieurs qui sont déçus, obligés de partir loin pour pratiquer leur sport favori !!!

Pour les jours à venir…

Discoth… j’aimerais bien cataloguer l’ensemble de mes CD, afin d’avoir une vue précise sur les oeuvres que j’ai -les essentielles et les autres…- et faire le point sur l’état des doublons, triplons (voire plus si affinité), au gré des rééditions et achats divers (par doublon, entendre la même oeuvre dans la même version. Une même oeuvre dans une version différente, c’est toujours intéressant, et les sonates de Beethoven, par exemple, que je dois avoir, de mémoire, 16 ou 17 fois, ce ne sont pas des mutliplons  😆 ).

ClarisWorksJ’avais commencé, au tout début de mon entrée dans le monde de l’informatique, un classement, mais il est obsolète : j’avais moins de CD -autour de 700 à l’époque- d’une part, la musique « dématérialisée » n’existait pas encore d’autre part, et, surtout, le fichier ClarisWorks de l’époque n’est plus exploitable !

Gramophone_app_archiveJe cherche donc la meilleure solution… En passionné de l’histoire de l’enregistrement, il serait également intéressant de rajouter, en lien avec ce classement, la date de la critique originale parue à l’époque de la première édition dudit enregistrement… Ça, c’est possible, l’accès aux archives de la revue Gramophone étant ouvert aux abonnés -cela couvre la période 1923-2014, publicités d’époque comprises-, mais c’est fastidieux !!!

Une page d’histoire

97px-Club_Internet_logo_1998Ce fut mon tout premier fournisseur d'accès, en décembre 1995… J'en ai gardé, globalement, un excellent souvenir, mais les moins de 30 ans ne doivent même plus connaître !

Fiable, rapide en RTC avec un modem Olitec 56 kBps, puis en ADSL, dès 2000, de mémoire, à des tarifs raisonnables -et avec un modem USB tout pourri qu'ils m'avaient changé contre un modem ethernet nettement plus performant sans discuter : à l'époque, les modem ADSL USB faisaient fureur sur PC, mais les pilotes Mac étaient d'une absolue nullité ! En même temps, un modem USB, on n'a pas idée !!!-. Souvenirs, souvenirs…

 

Pas 9, mais 10…

b_1823Il est bien connu que Beethoven a écrit 9 symphonies ! Il est moins connu qu’il reste également des fragments d’une dixième -datant de 1823-1824, date à laquelle il composa également la 9ème, le compositeur aimait bien écrire plusieurs choses à la fois…-, qui ont été reconstitués avec plus ou moins de réussite pour former un mouvement de ladite dixième, donc. Travail savant, complexe, et qui donne un résultats curieux : c’est sans doute indéniablement beethovénien pour le matériel thématique, mais l’ensemble manque curieusement de souffle et d’audace, on dirait presque du Schumann !

Cela étant, l’écoute est plutôt agréable, sans révolutionner le genre néanmoins. Pour cela, la neuvième est tout-à-fait bienvenue !

Élémentaire, mon cher !

Sherlock-Holmes-007Le mythe de Sherlock Holmes demeure vivace plus de 100 ans après : deux très bonne séries TV perpétuent sa légende. L’une, anglaise, situe l’action à Londres et transpose assez habilement les romans et les personnages originaux au 21ème siècle, le détective est notamment un très bon expert des technologies de communication et les met au service de ses enquêtes. L’autre, curieusement, se situe à New York, l’intérêt en est la relation avec Watson, qui est une femme, devenue sa collaboratrice après avoir été sa « marraine de probation » au sortir de sa cure de désintoxication. Les enquêtes sont d’intérêt inégal, mais l’ensemble fonctionne plutôt bien.

arton252Curieusement, je suis venu très tard à Sherlock Holmes, et essentiellement par le biais de pastiches. Dans Arsène Lupin contre Herlock Sholmes, le détective anglais est certes efficace, mais régulièrement ridiculisé par notre gentleman-cambrioleur national. Les dialogues sont succulents :

« – Wilson, ne tournez pas la tête… peut-être sommes-nous suivis ; en ce cas, agissons comme s’il ne nous importait point de l’être… dites donc, Wilson, donnez-moi votre avis : pourquoi Lupin était-il dans ce restaurant ?

Wilson n’hésita pas.

– Pour manger.

– Wilson, plus nous travaillons ensemble, et plus je m’aperçois de la continuité de vos progrès. Ma parole, vous devenez étonnant.

Dans l’ombre, Wilson rougit de plaisir […] »

The_Seven-Per-Cent_SolutionL’autre excellent pastiche, c’est « La solution à 7% », de Nichols Meyer, où Sherlock Holmes quitte Londres, suivant une fausse piste élaborée par Mycroft Holmes, son frère, et Watson, pour aller à Vienne, chez le Docteur Freud, où il sera désintoxiqué de son addiction à la cocaïne (une solution à diluée à 7%). L’enquête parallèle, conduite par ailleurs, est tout-à-fait intéressante et un excellent film en a été tiré -malgré son titre peu engageant- : «Sherlock Holmes attaque l’Orient Express». Ce n’est donc que par la suite que je suis retourné vers les romans originaux.

 Ma venue tardive vers ce personnage, donc, est essentiellement en lien avec mon intérêt pour l’histoire de Jack The Ripper et la Londres victorienne de la seconde moitié du 19ème siècle. Ville assez sordide dans certains quartiers, au demeurant. Le quartier de Whitechapel, notamment, avait une réputation de vrai coupe-gorge. Il en reste un très bon film : « From hell », à la mise en scène excellente et très évocatrice. Un autre film, bien fait également, mais dans une Londres assez édulcorée, mélange fiction et réalité : « Sherlock Holmes contre Jack l’éventreur ».

Pour finir cette note en musique, et puisqu'on parle de l'Angleterre victorienne, ce petit extrait…

C’est beau ! C’est neuf ?

Eh ben non, c’est en effet très beau mais c’est presque vieux selon les standards de certains… Très belle -et très efficace- ligne de basse, utilisée presqu’à contre-emploi, comme toujours avec ce groupe. Pour moi, c’est encore presque récent, mais tout le monde n’écoute pas d’aussi vieilles vieilleries que moi  😆 !

PS. Le plus vieil enregistrement d’une oeuvre intégrale dont je dispose date de 1913… Et il m’arrive même de l’écouter avec délectation !

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