Noël, surprise S-1

Cadeau_BoiteOuverteNoël, c’est, jour pour jour, dans une semaine si je ne me suis pas trompé dans mes calculs. Cela valait bien quelques surprises :

d’abord, habiller le blog en mode Noël 🙂 C’est chose faite ! Les beaux habits bien taillés sont en fait relativement rares, et, ne voulant pas toucher au code outre mesure –et je n’aurais pas le temps en ce moment, quoi qu’il en soit-, j’ai retenu une valeur sûre et bien découpée ! D’autres habits sont sans doute plus seyants et fantaisistes, mais les tailleurs ont commis trop d’erreurs de couture dans la confection 🙂 Evidemment, passées les fêtes de fin d’année, un costume moins kitsch sera de mise à nouveau !
ensuite, achalander le pied du sapin. C’est chose faite également. Une petite surprise, qui évoquera immanquablement Noël, c’est de saison et de rigueur ! Avant les festivités de la semaine prochaine, il y en aura d’autres, variées…

Vite lu !

metropolisUn grand quotidien national publie depuis plusieurs jours un dossier sous forme de forum, sur les métropoles et l’aménagement du territoire.

C’est très intéressant, assez vite lu au demeurant, mais très instructif, même si essentiellement centré plus spécifiquement sur une ville –je ne vous dirai pas laquelle 😉 , mais sa cathédrale est la plus haute de France; et non, ce n’est pas Strasbourg, bien qu’ici, la cathédrale, à peine moins haute, soit nettement plus authentique !

Articles chaudement recommandés, néanmoins !

Les versions HIP

clavecinHIPAujourd’hui, je vous invite à comparer deux versions HIPça ne veut pas dire qu’il faut avoir bu quelques dizaines de litres de vin chaud pour les apprécier, mais que ce sont des versions du type « Historically informed performance ». En France, par souci de simplification, et parce qu’au début, les doutes et les railleries allaient de pair, on dirait des versions interprétées par des « baroqueux »-.

Bref, ça veut simplement dire que pour des musiques un peu anciennes, en gros jusqu’à Mozart, les interprètes se sont livrés à une étude de la partition en tenant compte de ce que l’on sait des habitudes de l’époque, en allégeant, parfois considérablement, les effectifs et en utilisant des instruments d’époque.

Cela a permis, en particulier, de faire émerger des répertoires parfois un peu oubliés, de populariser à nouveau des musiciens que l’on avait couverts de poussière à force de les déformer –le matériau musical supporte pas toujours une interprétation par un grand orchestre symphonique si la partition ne le prévoyait pas-. Mais, en matière de transcription d’une partition, même si on est HIP, on peut voir les choses de manières très différentes, et l’évolution, même sur une courte durée, est parfois très significative.

Ainsi, la première version de l’oeuvre, par un orchestre anglais justement réputé, date de 1978, presqu’au début de la renaissance « baroqueuse ».

La seconde est beaucoup plus récente : elle date de 2010, et le courant baroque a essaimé dans toute l’Europe. L’orchestre est allemand.

Quant à l’oeuvre, je reste persuadé qu’elle a déjà résonné ici ou là à vos oreilles. C’est d’un musicien français, c’est de la musique descriptive et… je ne vous en dirai pas plus à ce stade, je vous laisse deviner un peu, sur la base de cet indice :

[spoiler]Ce musicien, français, faisait partie des Vingt-Quatre Violons Du Roy[/spoiler]

Problème de Noël

VinChaudSachant que le marché de Strasbourg accueille environ 2250000 visiteurs chaque année; en estimant :

• qu’un tiers de ces visiteurs prend un verre de vin chaud;
• que la capacité moyenne d’un verre est de 30 cl;
• que le prix moyen d’un verre est de 3,50€;

Tu calcules :
• la quantité de vin chaud avalée, exprimée en litres;
• la quantité d’argent dépensée, exprimée en nouveaux francs euros.

Tu dis  : ce que tu penses de cette manière de s’enrichir.

NB. Pour chaque étape, tu peux arrondir les nombres à l’entier supérieur, sauf pour le prix, qui sera arrondi au centième supérieur. Les réponses sont attendues en « Commentaires ».

Demain, nous nous préoccuperons peut-être du transport de ces voyageurs, exprimé en nombre de cars venus de l’étranger et de trace carbone laissée par les automobilistes…

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Playlist de la semaine

Courte, toute courte, cette playlist : semaine chargée par ailleurs, les frimas de l’hiver se confirment : il a fallu gratter les vitres au moins une fois, le matin…

Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand.

Playlist1214

Il se contente de se taire…

J’aime beaucoup Bill Wyman, bassiste originel des Rolling Stones, qui ne fut d’ailleurs jamais remplacé officiellement après son départ. Celui que l’on surnommait « le Stone silencieux » a fêté ses 78 ans 😯  il y a quelques jours et se contentait de faire, très bien, son job, à savoir jouer de la basse, et de fort belle manière, dans un style caoutchouteux, très mobile et pourtant sobre. C’est assez curieusement syncopé, difficilement imitable, et en parfait accord avec la batterie et la guitare rythmique : c’est ce qui produit, en définitive, le « son Stones », et qui a disparu après son départ -quand bien même les bassistes qui jouent à sa place sont excellents techniquement-.

Il nous a livré quelques magnifiques lignes de basse, très typiques –on sort du schéma fondamentale-quinte en croches que l’on retrouve si souvent dans la musique dite Pop-Rock-, comme on peut l’entendre dans l’extrait ci-dessous :

billwymanQuelques particularités de Bill Wyman :
– il avait de petites mains, qui l’ont obligé à choisir avec attention ses basses, d’où, souvent, l’originalité de celles qu’il employait;
– il a inventé la basse électrique fretless en enlevant au burin les frettes de sa Framus, au courant des années 60;
– c’est lui qui a écrit le meilleur livre sur le groupe;
– c’était le vrai séducteur du groupe : un « palmarès » impressionnant, semble-t-il, bien loin devant Mick Jagger, et pas si éloigné de Lemmy, bassiste de Mötörhead : ça doit être un truc de bassiste, en fait  :mrgreen: ! Il est classé dans le top 10 des « Living sex legend » à ce titre;

– ses albums solos sont pleins d’humour et il est le seul à avoir obtenu un vrai hit en solo : « Si si si, je suis un rock star« , complètement décalé, mais hilarant;
– il fut un très grand ami de Chagall, lors des dernières années de celui-ci;
– il est passionné de photos et possède de nombreux appareils de détection de métal !
– il est beaucoup plus heureux maintenant qu’il fait ce qu’il veut, y compris de la musique avec de nombreux amis, que lorsqu’il jouait avec les Rolling Stones !!!

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Surprise de décembre…

NouveauLogoSurprises_GAUCHEComment ??? Décembre est arrivé en se précipitant quelque peu, avec son cortège de flocons annoncés prochainement… Et pas encore de surprise !!!  😯

Tragique erreur, qu’il convient de réparer derechef !

Et ce n’est même pas, en cette saison, l’effet d’un trop-plein de vin chaud délicatement parfumé, mais plutôt d’un agenda de fin d’année qui frise, pour le coup, le trop-plein !

La voici, la voilà, elle est là, et en lien avec une notule publiée précédemment, tant qu’à faire. Laissez-vous surprendre !

Dans le rubrique « Cancanons joyeusement et alimentons les rumeurs cocasses », il me semble que nous entrons depuis peu dans une nouvelle ère de classe exceptionnelle  🙄 ! Et pour une période indéfinie à ce jour…

Jalousie et vacheries, la suite…

En ce domaine intarissable, aujourd’hui, séance coucherie  😆 !

C’est l’histoire d’une jeune, talentueuse et jolie violoniste et d’un célèbre et riche producteur…

MartzyElle, c’est Joanna MARTZY, hongroise née en Roumanie, précocement douée sans être une enfant prodige, et belle, élancée, un petit voile de tristesse dans les yeux : pas du tout le genre de bimbo que l’on voit de nos jours, mais une classe et une tenue de vraie grande dame.

Lui, c’est Walter LEGGE, producteur anglais, fin connaisseur de belle musique, de bonne chère et de jolies musiciennes : le Phil Spector de la musique classique, en quelques sortes, quoi que moins cinglé que ce dernier. On lui doit quelques-uns des meilleurs disques de musique classique, tous catalogues et répertoires confondus.

Au sortir de la guerre, la belle Joanna s’en alla gagner le 1er prix au concours de Genève -1947-, tandis que l’anglais sillonnait l’Europe pour découvrir de nouveaux talents et leur faire signer des contrats d’enregistrement pour EMI.

LeggeCes deux-là devaient nécessairement se croiser. Elle signa, et commença à enregistrer de vraies merveilles -ses sonates et partitas de Bach, notamment, sont exceptionnelles-. Et puis devant les avances de plus en plus pressantes du monsieur-, refusa de céder…

Lui s’en remit bien, et vite – il se maria un peu plus tard avec Elisabeth SCHWARZKOPF, –dont le nom est aussi célèbre dans le monde de la musique que dans celui de la coiffure…-, le même genre de beauté un peu froide… Quant à elle, ces disques furent rapidement retirés du marché, et elle n’enregistra plus rien. Carrière discographique ruinée –mais les albums parus circulèrent cependant, à des tarifs très prohibitifs, entretenant sa réputation-, malgré une vraie aura. La belle se maria avec un riche suisse -ça ne s’invente pas…- et se retira peu à peu de la scène –ses concerts attiraient toujours un vaste public-, avant de mourir, trop jeune et très oubliée.

C’est grâce à EMI France que ses enregistrements sont reparus -rendons leur cette justice- et qu’ils sont désormais assez largement diffusés. Pour notre plus grand plaisir. On y trouve une vraie vision, une sonorité qui, si elle n’est ni la plus belle, ni la plus assurée, prend appui sur un grave profond et un archet exceptionnel.

La musique qui a présidé à cette notule : c’est un peu long 15 minutes- mais prenez le temps d’en profiter : elle rend cette Chaconne ardue très abordable : la version la plus chantante, peut-être…

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