La courte playlist de ce jour est consacrée au thème de l’eau, à travers trois propositions d’accès très facile –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– :
• la suite de danses intitulée « Wassermusik – Hamburger Ebb’ und Fluth » -Flux et reflux de Hambourg- de Georg Philipp Telemann, musicien allemand contemporain de Bach et bien plus populaire et célèbre que lui à son époque. Bénéficiant du statut de ville impériale puis de ville libre d’empire, Hambourg était à l’époque au sommet de son rayonnement, et Telemann, directeur de l’opéra de la ville et notable tout-à-fait bien installé, composa cette oeuvre pour le centenaire de l’amirauté de l’opulente cité ;
• la non moins populaire « Water Music » de George Frideric Handel, sans doute composée -au moins partiellement- à l’occasion du voyage sur la Tamise du roi George 1er d’Angleterre. L’oeuvre, remarquablement accessible, est composée de trois suites orchestrales alternant danses et airs d’apparat ;
• « La Moldau », de Bedrich Smetana, est un court poèmes symphonique très populaire consacré à La Moldau, rivière tchèque, depuis sa naissance dans la forêt de Bohème jusqu’au moment où elle se jette dans l’Elbe. Entre temps, elle aura grandi, traversé des rapides et sera passée par Prague.
• Gustav Holst – The Planets – Steinberg • Can – Tago Mago (40Th Anniversary Deluxe Edition) • The Rolling Stones – Sticky Fingers (50th Anniversary Deluxe Edition) • Schönberg – Concerto pour violon ; Concerto pour piano – Zeitlin ; Brendel ; Kubelik
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Ce drôle de titre un peu aguicheur pour vous proposer ce mois-ci, en guise de surprise : • une drôle de vision, à mon sens un peu iconoclaste mais en tous cas originale, d’une grande oeuvre du répertoire ; • la même oeuvre dans une très belle transcription en noir et blanc !
Le tout est à découvrir ici.
C’est au cours des années 80, au sortir de l’adolescence, que j’ai commencé à m’intéresser à la musique de Wagner –assurément l’un des plus antipathique personnage de son époque…-, mais j’étais alors trop désargenté pour imaginer m’acheter une intégrale d’un de ses opéras, et je le connaissais essentiellement par quelques extraits de disques issus de la discothèque paternelle, assez peu fournie en la matière…
Mes premiers salaires en poche et après avoir acquis une installation Hi-Fi digne de ce nom, je me lançais enfin dans la découverte des opéras, en commençant par « L’Anneau du Nibelungen », en dépit des divers conseils que l’on m’avait prodigués, à savoir : « Commence par le commencement, c’est à dire « Le vaisseau fantôme » ou « Lohengrin », c’est plus facile d’accès ». –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
N’en faisant qu’à ma tête, je profitais d’une offre promotionnelle via un disquaire allemand pour m’offrir l’intégrale de Karajan dans un coffret de 19 LP en série limitée et économique –inédit en France dans cette présentation semble-t-il, ce qui impliquait un livret en Allemand uniquement- pour la modique somme de 490 francs –soit 148€ de 2022… Qui a dit que les disques étaient chers actuellement, quand on peut avoir de grosses boîtes de 30 à 80 disques pour cette somme désormais ?-.
A cette date, un achat en CD eût été n’envisageable car beaucoup trop cher… Je fus très vite passionné par ce cycle, au point d’en terminer l’écoute en moins d’un week-end et d’en réécouter de très larges passages toute la semaine qui suivit. Cette intégrale reste à mes oreilles la plus belle intégrale de studio, et Siegfried, en particulier, est une merveilleuse réussite orchestrale –et, vocalement, tous les chanteurs y font merveille, en dépit d’un format « léger » par rapport à ceux de la décennie précédente-.
Peu de temps après, j’achetais, toujours en LP, cette belle version de « Tristan und Isolde » dans une série économique –un coffret souple de 5 LP, avec, une fois de plus, un livret en Allemand uniquement-. Deux ans plus tard, je me retrouvais à décortiquer cette oeuvre lors de mes études universitaires -au demeurant, la connaissance que j’en avais au préalable excédait déjà largement les attendus de l’UV « Histoire de la musique » que j’avais retenue par facilité…-.
Enfin, mon premier CD consacré à Wagner fut une compilation consacrée à Hans Knappertsbusch, héros du « neues Bayreuth » et considéré par de très nombreux musicologues / musicographes, selon mes lectures d’alors, comme LE spécialiste de l’interprétation wagnérienne. Sans être déçu, je n’ai jamais totalement compris cette réputation : c’est évidemment très bien, mais relativement univoque à mon oreille.
Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts et Wagner est le deuxième compositeur le mieux représenté de ma discothèque… Mais ce retour aux sources est toujours aussi plaisant !
• Led Zeppelin – III • Beethoven – Fidelio – Dernesch, Vickers ; Karajan • The Stooges – Fun House (Deluxe Edition, remaster 2005) • Emil Gilels – Salzburg Festival – Liszt ; Schubert -Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
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Il vaut sans doute mieux rire avant de ce « portrait » qui circule depuis quelques jours, parce qu’on ne sait jamais : vu le caractère un peu ombrageux du chef, après –même si une victoire semble très improbable-, il sera peut-être trop tard !
Dans ma circonscription électorale, un –vraisemblablement– futur exclus du PS, et qui fut déjà député lors de la mandature 2012-2017, fera dissidence en maintenant sa candidature, et c’est tout à son honneur, contre la candidate estampillée « NUPES ».
Mais que certains sont-ils aller faire dans cette alliance de dupes ?
• Bartok – Apollon Musagète – Karajan • The Who – Tommy • The Rolling Stones – Hyde Park 1969 • Brahms – Concerto pour piano n°1 – Arrau ; Haitink -Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
J’écoute depuis très tôt ce matin une série de disques acquis tout récemment et comportant des oeuvres que je ne connaissais pas du tout, histoire de renouveler un peu mon fond de catalogue… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Evidemment, avec Handel, je n’avais guère de risque de me tromper, le musicien anglais étant depuis longtemps un de mes compositeurs préférés, et que je place loin devant les autres de ses contemporains –y compris Bach…-, pour son sens de l’épique et le souffle puissant souvent présent dans ses oeuvres. C’est encore vrai dans ces deux oeuvres : • Hercules est un « drame musical » –genre hybride entre l’oratorio sans portée religieuse et l’opéra sans représentation scénique-, qui fit un four remarquable lors de sa seule et unique représentation du vivant de Handel ; • Israël en Egypte est un oratorio en trois parties, dont la première n’est pas toujours comprise dans l’oeuvre parce que sa musique a été reprise de celle composée par Handel pour la mort de la reine Caroline, épouse de George II, qui refusa qu’on réutilise cette musique. L’album du jour comporte la version complète en trois parties de l’oeuvre, qui propose de très nombreux choeurs.
Je ne connaissais qu’une seule pièce pour clavecin piano de Rameau et, à dire vrai, l’unique opéra auquel j’avais assisté, « Les Boréades » m’avait toujours éloigné du compositeur, tant je m’étais ennuyé… Pour avoir lu énormément de bien de ces enregistrements –semble-t-il mythiques– un peu partout, je me suis enfin résolu à les écouter, profitant d’un tout petit prix. Grand bien m’en a pris, c’est en effet très beau et suffisamment varié pour qu’on ne s’en lasse pas sur la durée.
J’écoute ce matin quatre symphonies de Beethoven dans les interprétations « historiques » d’Erich Kleiber, enregistrées à Amsterdam pour Decca entre 1950 et 1953, et impeccablement restaurées lors des éditions successives en CD. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Des cinq grands chefs de sa génération –de gauche droite sur cette unique photo les réunissant à Berlin,et datant de 1929 : Bruno Walter, Arturo Toscanini, Erich Kleiber, Otto Klemperer et Wilhelm Furtwängler-, Erich Kleiber était le plus jeune –né en 1890-, et le plus jeune disparu –morten 1956 : il se serait suicidé selon son fils Carlos-.
Très tôt nommé sur un poste prestigieux –directeur de l’opéra de Berlin dès 1923-, il en démissionna peu après l’arrivée des nazis au pouvoir et s’exila avec sa famille en Argentine, pays dont il prit la nationalité. Il ne revint diriger en Europe qu’à la fin des années 40 et commença à enregistrer pour Decca, à Vienne et Amsterdam essentiellement, quelques disques qui ont fait toute sa renommée, malgré leur faible quantité : Beethoven, Mozart, Richard Strauss, un peu de Schubert et de Tchaïkovsky. L’ensemble est disponible dans un coffret de 15 CD, ce qui est peu pour un chef de cette importance…
Ses symphonies de Beethoven n’ont pas quitté le catalogue « à prix fort » jusqu’au milieu des années 60 et jouissaient en Allemagne et dans les pays anglo-saxons, dans les années 50 et jusqu’au début des années 60, du même statut de « référence » que les interprétations de Toscanini et que celles que Karajan enregistrait à peu près au même moment avec le Philharmonia Orchestra, loin devant celles de Furtwängler –les critiques de l’époque, en Angleterre ou aux USA, se montrèrent fort peu charitables avec le « vieux » chef, souvent pour des raisons extra-musicales, et ses interprétations étaient généralement considérées comme celles « d’un vieil homme malade »– ou de Jochum –mister « Stop and go »-.
Quoi qu’il en soit, les interprétations écoutées ce matin sont hautement appréciables : tempos relativement vifs, énorme énergie rythmique –en la matière, son fils Carlos a parfaitement saisi l’héritage…-, très beaux équilibres orchestraux… La symphonie « Pastorale », notamment, est magnifique, et s’inscrit sur les mêmes sommets que celle présentée il y a peu de temps, et j’ai rarement entendu un aussi excellent dernier mouvement de l’Eroica, vif et entraînant !
• Iron Butterfly – In-A-Gadda-Da-Vida • Carl Orff – Carmina Burana ; Jochum • Alban Berg – Lulu ; Böhm • The Rolling Stones – Beggars Banquet
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