J’ai retrouvé cela, aujourd’hui, en faisant un peu de classement dans la pagaille des innombrables concerts de The Cure… Mémoire d’un excellent concert donné à Toronto, en août 2004.
A l’époque, le groupe tournait encore à 5 -c’est la même tournée que celle qui les vit passer par Festilac à Aix-Les-Bains en juillet de la même année : un grand souvenir-, dernière année d’une formule qui avait trouvé une bonne stabilité depuis plusieurs années. Depuis, entre départs, arrivées, départs, retours… Robert Smith a multiplié les formules, avec plus ou moins de satisfaction semble-t-il : du quatuor -comme en 2005 à Saint-Malo : un souvenir mitigé- au trio puis à nouveau au quintette 🙂 !
Aujourd’hui, retour au tout début des 70’s avec cette liste très Glam Rock, et très appréciable aussi… Beaucoup -trois heures- de très bonne musique, très bien jouée, du connu et du moins connu (New Yok Dolls) ou un peu oublié (T Rex). Les origines du punk-rock sont posées là -même si ce n’est pas toujours évident musicalement parlant-, au moins en termes d’attitudes et dans une certaine forme d’affranchissement des musiques dérivées du blues ou du rythm’n’blues…
Mon iPod de première génération fonctionne encore… Pour peu que je pense à charger sa batterie. Or, le chargeur est quelque part, assurément, mais je ne sais pas où, il a disparu lors d’un déménagement… Et on n’en trouve plus guère sur le marché… Désormais, il faut que j’ai à disposition un Mac avec prise FireWire pour le recharger et le mettre à jour, standard qui lui aussi à tendance à disparaître, alors que c’est tellement mieux -et beaucoup plus rapide et stable- que l’USB…
Pourtant, je l’aimais bien, celui-ci, et il m’a servi longtemps et beaucoup. C’est le produit d’un travail pour une association qui ne pouvait me verser de salaire, et qui donc m’offrit en dédommagement d’un travail agréable -réalisation d’une plaquette 32 pages et d’une affiche- ce fort bel objet, qui venait tout juste de sortir. C’était en 2003, presqu’hier, donc… La chose coûtait un demi-bras à l’époque -399 €-, mais, vraiment, c’est construit pour durer et cela fonctionne encore tout-à-fait bien ! Depuis, il a bien vécu, son dos porte les marques d’un transport assidu, en poche, dans un sac à dos, et est légèrement rayé… Mais je peux encore jouer au casse-brique avec !!!
Après quelques exemples cités ici ou là, voilà que, dans ce cas précis, je préfère la copie à l’original ! Ce qui n’engage que moi 🙂 ! Et c’est un grand titre que celui-ci !!!
Hop, voici d’abord l’original…Voix un peu forcée, cuivres très -trop ?- présents, batterie trop en avant à mon avis. Le texte est néanmoins très intéressant et la mélodie facile d’accès et aisément mémorisable.
… et voici maintenant sa copie !Tempo un rien plus vif,instrumentarium rénové, voix plus souple, belle mise en oeuvre de la mélodie dans un contexte plus contemporain -léger halo de réverbération sur la voix-, mais peut-être moins intemporel…
Les fêtes pascales étant désormais derrière nous, il n’en reste que des réminiscences ! Et cette surprise, au titre forcément bien choisi –non mais !!!– ici, pour s’en souvenir plutôt agréablement !
L’objet connut un certain succès certain en temps et en heure, et ça reste encore bien de nos jours 🙂
La playlist de ce jour, en mode visuel… Concernant le premier, je vous en parlais là, mon appréciation globale n’a pas changé, et ç’est parfois même étrangement bruyant !
Je ne sais pas si c’est vraiment beau, ça doit surement plaire à pas mal de monde, mais, c’est sûr, pour un bassiste, c’est écoeurant ! Tant de facilités, d’agilité et de beau son (le jeu au plectre, difficile à maîtriser, le travail sur les couleurs, claires mais charnues, les harmoniques à de damner…). Clairement, la virtuosité semble un peu gratuite et très ostentatoire, mais c’est un monument !
Je vous avais déjà parlé là de mon abomination pour la police « Comics Sans MS » développée au milieu des années 90, et qui a fait le désespoir des typographes amis des belles fontes. D’autres, moins désespérés, ont essayé de l’améliorer, d’autant que l’utilisation de cette police rendrait les lecteurs plus intelligents -sic-.. C’est assez peu probant à mon sens (il faut dire que le modèle de départ étant ce qu’il est…). Et cette tentative fait parler d’elle !
Un petit mot aujourd’hui du fameux petit lecteur-enregistreur de cassettes Philips EL3302, le premier lecteur de musique portable équipé de ce qui s’apparente au premier joystick : un bouton unique qu’on poussait (Play), tirait (Stop) ou orientait vers la droite ou la gauche (avance et retour rapide). Ils en ont vendu des wagons, l’appareil était peu cher, solide et faisait même convenablement de la musique, bien qu’énorme dévoreur de piles. J’en ai eu un assez longtemps, hérité de ma soeur.
On pouvait, par le biais d’antiques prises DIN 5 broches, le relier à une chaîne hi-fi, mais le son restait en mono, quoiqu’avec un excellent médium. Sorti au mileu des années 60, il connut une durée de vie très longue et on en trouve encore aujourd’hui à des prix très variables !
C’est sur cette engin sommaire qu’a été entièrement enregistré, au prix d’astuces incroyables, ce megatube international et largement censuré –pas pour sa qualité sonore, mais pour ses paroles subversives en ces temps de barricades– à l’époque de sa sortie -1968-, présenté ci-dessous : que des instruments acoustiques placés devant le micro, un mini kit de batterie portable, dont la grosse caisse était en quelque sorte constituée de la valise servant à porter les autres éléments, que l’on accrochait tant bien que mal à cette valise… Et des piles à la limite de la fin de vie, afin de donner ce crissement caractéristique de l’engin. Lequel, en plus saturait très vite…
Maintenant que vous savez tout ça, vous l’écouterez forcément d’une autre oreille !
Deux belles choses trouvées ces derniers jours… En général, j’écoute peu de « chanson française », parce qu’on comprend les paroles trop facilement et qu’elles sont parfois un peu indigentes. Mais là, pour le coup, c’est magnifique, et magnifiquement interprété -dit et vécu-, qui plus est !
L’un est mort, l’autre tourne encore, les deux font partie des tôt grands ! Les deux ont d’excellents guitaristes, et une sacrée bande de musiciens en soutien !
… chaque matin, je mange un agneau entier au petit déjeuner ! Qui dit mieux ?
Il s’agit, là encore, d’une tradition locale : un petit biscuit excellent, moelleux et souple, cuit traditionnellement dans un moule en terre -on en trouve désormais des plus « modernes » anti-adhésifs-, saupoudré de sucre une fois refroidi. On y plante en général un petit drapeau de couleur (à l’origine : jaune et blanc aux couleurs du Vatican, ou rouge et blanc aux couleurs de l’Alsace; désormais : de toutes les couleurs) et on y attache autour du cou un joli ruban.
Un agneau mis en musique, ça donne cette pièce monumentale, un des très grands chefs-d’oeuvre de la musique occidentale…