Tous aux abris !

A vos masques, prêts, rentrez dans vos chaumières et préparez-vous à vous confiner ! Le Covid est de retour, et prend désormais la forme et le nom de Frankenstein, même s’il n’engendre pas, à ce jour, d’épidémie de grande ampleur ! Pendant ce temps, l’inénarrable Donald nous signale que les vaccins tuent…

Dyslexie du clavier !

Un lecteur de ce blog m’a récemment fait remarquer, à juste titre, les nombreuses et parfois cocasses coquilles qui parsèment les notules. Ma pratique du « tapuscrit » est pourtant ancienne et mes doigts sont relativement véloces sur le clavier, mais tapent assez souvent à côté, du fait d’un apprentissage en autodidacte imparfait et dans l’urgence.

Remontons un peu le temps ! J’ai été confronté pour la première fois à un clavier lors de la finalisation de la rédaction de mon mémoire de maîtrise d’histoire contemporaine –plus de 220 pages tapuscrites et une trentaine de pages d’annexes dans sa version définitive-, il y a plus de 35 ans. En ce temps-là, où un ordinateur coûtait encore un bras, voire les deux, certains étudiants n’hésitaient pas à confier ce travail fastidieux à des professionnels spécialisés, moyennant finance évidemment. Pour ma part, j’avais d’abord acheté une machine à écrire portative, mais, après avoir terminé la première page qui avait tout de même nécessité une vingtaine de feuilles qui ont fini à la corbeille, j’ai rapidement compris que tous les arbres de la création seraient insuffisants pour accomplir ce travail. Machine à écrire remisée, donc, et début de mon passage au Macintosh : un Mac SE 4/40 : méthode qui avait le mérite de permettre de se tromper sans grande conséquence, sous réserve d’une lecture un peu attentive.

Par la suite, mes autres travaux de rédaction –études, écrits professionnels…– ont presque toujours « zappé » le manuscrit pour un passage direct au clavier de l’ordinateur, ce qui offre une souplesse et une méthodologie de travail sans égales, à mon avis au moins. Petit à petit, j’ai réussi à saisir relativement rapidement, en utilisant tous mes doigts ou presque, mais au prix des coquilles évoquées plus haut –et je ne me relis pas très attentivement, les enjeux n’étant pas les mêmes que pour un travail universitaire ou un rapport professionnel…– !

Sauf erreur de ma part, cette notule est garantie sans coquille !

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Playlist « 80’s : années martiales – LP »

Deux albums parus en 1981 et 1983 laissaient transparaître de sourdes inquiétudes quant aux affres de la guerre : il s’agit de « Par » de U2, l’album de leur consécration à une vaste échelle dépassant le cadre de la Grande-Bretagne, et de « Red Skies Over Paradise », de Fischer-Z, groupe qui ne connut qu’une brève et éphémère renommée, lors de la sortie de ce disque notamment. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

• U2 – War – 1983 *****

A mes oreilles, le meilleur disque de U2, arrivé assez tôt dans leur carrière –il s’agit de leur troisième album-. Il contient notamment deux hits majeurs : Sunday Bloody Sunday, en mémoire du «Dimanche sanglant », le 30 janvier 1972, journée qui a profondément marqué l’histoire de l’Irlande du Nord ; et New Year’s Day, chanson inspirée par la lutte conduite par le syndicat Solidarnosc contre elle gouvernement polonais. Très bon disque dans l’ensemble, sans aucun point faible, et bien produit par un cador du genre, Steve Lilliwhite.

• Fischer-Z – Red Skies Over Paradise – 1984 *****

L’album de Fischer-Z comprend de nombreuses chansons relative à l’état de la politique contemporaine et plusieurs références à la guerre froide, notamment son titre et sa couverture. Il s’agit, au moins à mes oreilles,  de l’un des meilleurs disques parus dans ces années-là, et il jouit d’ailleurs d’une très belle réputation. Le bassiste est excellent et très bien mis en valeur par les compositions : de la new wave nerveuse ayant synthétisé plusieurs genres très variés !

Bonne nouvelle, nonobstant ces écoutes divertissantes : hier soir, j’ai récupéré ma guitare, que j’avais prêtée depuis plusieurs mois à Nain-Junior –qui joue beaucoup mieux que moi !-, accompagnée de son ampli. Heureuse surprise : il m’a même rendu le tout en bon état –alors qu’il m’avait complètement ruiné une basse il y quelques années…– , avec un jeu de cordes neuves en prime. Il va falloir que je me réhabitue aux fines cordes qui coupent les doigts, après tous ces mois passés à ne jouer que de la basse !

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En remontant le fleuve…

Hier matin, au cours de ma petite randonnée pédestre à travers le port autonome de Strasbourg et à proximité du port de plaisance, le long du bassin Vauban –qui relie, via un réseau complexe et navigable, le Rhin d’une part et l’Ill d’autre part-, j’ai pu observer ce drôle de bateau entraîné assez bruyamment par une roue à aube, qui remontait le courant, et que l’on croirait presqu’échappé du Mississipi ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Saviez-vous que le port autonome de Strasbourg, même si cela peut sembler assez contre-intuitif, est le deuxième port fluvial de France ?

Une autre mise en boîte…

Il y a presqu’un an déjà, à l’occasion d’une playlist, je vous signalais que certaines chansons de Supertramp étaient très intéressantes à jouer à la basse. J’ai commencé à m’intéresser à la chose de plus près et m’y suis peu à peu mis : c’est en réalité moins simple qu’il n’y paraît –ie : cela m’a coûté plus d’effort que je ne l’imaginais !-, mais certains plans sont vraiment très beaux harmoniquement !

Dans la chanson que je vous propose aujourd’hui –qui est la préférée de son auteur-, la partie de basse se décompose ainsi :

Intro piano + synthé (très jolie, vraiment…) + première partie couplet 1
Mesures 24 début basse (55 secondes après le début) – 44 : pont + 2ème partie couplet 1
Mesures 45 à 63 : refrain (à partir de 1’38)
Pont sans basse : 16 mesures (2’20)
Mesures 80 à 107 : couplet avec première partie alternative à la basse (très jolie à mes oreilles… à partir de 2’54)
Mesures 108 à 124 : refrain
Pont sans basse : 10 mesures
Mesures 135 à 157 : Pont avec glissando sur une octave (à partir de 4’52)
Mesures 159 —> fin : refrain avec première partie alternative

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