Playlist « Retour en adolescence »

Je me reconstitue progressivement une petite collection de LP et je retombe en adolescence ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

L’un de mes cousins me disait, pas plus tard qu’hier : « C’est quand même dommage quand on pense que tu avais une platine de grande qualité et une si belle collection… ».
Certes, mais même si j’avais gardé tout cela, j’aurais malgré tout été coincé pour écouter des disques, parce qu’on ne retrouve absolument plus de courroie pour cette excellente platine !

Playlist « 180 grammes et doigts sales »

180 grammes, ça semble désormais être la norme des disques vinyles bien pressés de nos jours. La surface est en effet silencieuse, et les pressages des deux albums écoutés ce jour sont de belle qualité.
Croyez-le ou non, c’est la première fois que j’ai dans ma discothèque un LP de Chuck Berry –leur maître à tous-, alors qu’il s’agit de l’un des plus anciens artistes que j’écoute ! Je l’ai eu en cassettes ou en CD, mais jamais en LP. Cet album, consacré à ses meilleurs titres enregistrés chez Chess Records, est tout-à-fait excellent. Quant à l’album de Queen, il inclut ce qui pour moi est une des plus belles chansons, si ce n’est la plus belle, des années 90.-Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

J’ai, par ailleurs, été sidéré par la façon dont trésor-De-Janvier « traite » les disques vinyles qu’elle a –elle en a récupéré une petite collection de sa tante– : il semble que les adolescents redécouvrent ce support mais ne savent pas s’en servir ! Nonobstant qu’elle écoute cela, chez elle, sur un genre d’éléctrophone à peine amélioré, elle ne les nettoie jamais et, pire, n’hésite pas à poser ses doigts sur la surface, à pleine main.
Lorsque je lui ai montré comment manipuler avec soin et prudence un LP,  cela ne l’a guère intéressée : 1. Elle n’a pas les doigts sales –alors que je lui ai montré la fine pellicule de graisse déposée par les doigts, même propres– ; 2. Tant que le disque n’est pas rayé, ça ne s’entend pas !

Playlist pour nuit blanche…

La playlist de cette nuit m’a permis de la traverser assez agréablement, malgré une insomnie qui m’a frappé dès 2:00 du matin –généralement, mes insomnies débutent à plutôt vers 4:00…-. J’ai donc été en bonne compagnie, jusqu’à l’heure du lever, vers 7:00 ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Je vous avais déjà parlé ici ou d’Erik Satie pour vous dire le plus grand cas que je faisais de ce musicien étrange et passablement loufoque, à l’invariable costume vert-olive, mort dans le plus grand dénuement et pourtant ne s’étant jamais plaint et ayant toute sa vie assumé –et revendiqué– son image dandy excentrique.

Musique facile d’accès, aux titres ésotériques parfois et régulièrement comiques, mais le plus souvent paisible et très agréable pour une écoute nocturne. La playlist de cette nuit me permet, en outre, d’en écouter les meilleures interprétations à mes oreilles, par un pianiste que j’apprécie beaucoup –les enregistrements ont été réalisés sur une période de presque 20 ans ; le dernier disque écouté fut d’ailleurs l’un de mes tout premiers CD achetés, aussi tôt qu’en janvier 1985-.

Playlist « Conquête laborieuse »

Curieusement; j’ai toujours entretenu avec Franz SCHUBERT un rapport assez lointain, qui m’éloigne de la majorité des oeuvres inscrites à son abondant catalogue. Evidemment, la « Symphonie Inachevée », numérotée, 5, puis 7 puis finalement 8 a toujours fait partie des oeuvres populaires et faciles d’approche, et je l’ai donc découverte et appréciée très tôt, dès l’enfance. Mais, plus tardivement, j’ai été peu sensible à la majorité de sa production : outre cette symphonie, seuls les deux séries d’Impromptus pour piano, le cycle de lieder « die Winterreise » et le quintette pour deux violoncelles ont trouvé grâce à mes oreilles.

Aujourd’hui, donc, je retourne tranquillement vers quelques sonates pour piano : j’avais, en 33 tours, un énorme coffret comprenant l’intégralité de l’oeuvre pour piano du compositeur, par un illustre inconnu, Wilhlelm Schüchter: c’était à prix fracassé en Allemagne, mais ce n’était pas fameux, et l’enregistrement et le pressage, de surcroît, étaient assez moyens. De ce fait, je me suis tenu éloigné de ces oeuvres assez longtemps, et les quelques sonates pour piano de Schubert que j’ai en CD sont, le plus souvent, des pièces données en complément d’oeuvres que je préfère : c’est le cas pour les disques de Gilels, par exemple. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Ce matin donc, je me suis dirigé vers l’intégrale de Wilhelm Kempff, qui a, paraît-il, statut de référence. On va dire simplement que ça ne me réconcilie pas beaucoup avec ces oeuvres, dont j’ai bien du mal à percevoir la logique interne : ça chante souvent merveilleusement, comme toujours Schubert, mais la soumission à une forme donnée semble l’entraver quelque peu : n’est pas Beethoven -avec son sens de l’architecture imparable- qui veut ! Et l’interprétation me semble manquer quelque peu d’abattage… 

Bref, j’y reviendrai plus tard, pour me refaire une opinion !

Dernière playlist de l’année

Ce matin, après ma 152ème prise de sang de l’année depuis le 15 mars –véridique-, je m’attache à ma dernière playlist avant que 2022 ne s’achève, avec ces deux albums que l’on m’a livrés hier.
J’avais quelques craintes concernant l’achat de vinyles par internet ; elles sont complètement levées, au moins pour ce qui concerne la boutique en ligne que je fréquente le plus régulièrement : non seulement la livraison est gratuite –ailleurs, j’ai vu des tarifs variant entre 4€ et 6,50€ par disque-, mais elle est invariablement rapide –généralement le lendemain-. De plus, les disques sont remarquablement protégés lors du transport. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

• Let It Bleed est l’un des meilleurs albums des Rolling Stones et comporte notamment « Gimme Shelter », à mon sens la plus belle introduction de l’histoire du Rock, mais cela n’engage que moi. Après Beggars Banquet et avant Sticky Fingers et Exile On Main Street, il fait partie du « quarté gagnant » que j’ai déjà évoqué ici.

• Quant à Substance, de Joy Division, aux pochettes remarquablement sobres, c’est un double-album constitué de chutes de studio, d’extraits de concerts et de deux superbes chansons qui n’étaient parues qu’en EP : « Love Will Tear Us Apart » et « Atmosphere », à la ligne de basse simple et envoûtante.

Loi de Murphy…

Les emmerd’s, ça vole en escadrille, c’est bien connu. Ce mois de décembre, donc, j’ai été confronté à une somme de petits malheurs qui m’ont fait dépenser plus d’argent que prévu, surtout en cette période de fêtes ! Voyons un peu…

début décembre : iPad, vitre fendue sur les 3/4 du pourtour je ne sais pas comment d’ailleurs. Comme il commençait à dater quelque peu, je l’ai changé ;
mi-décembre : panne complète de télé –écran tout noir, plus moyen d’avoir le moindre affichage-, que j’ai changée également ;
juste avant Noël : panne du démarreur de la voiture –je pensais au départ que c’était a batterie, mais en fait, non…-. L’assurance me fournit systématiquement un dépanneur, qui a conduit la voiture au garage pour une réparation un peu coûteuse.

Il est temps que l’année s’achève !

Bidouillage interne : stress et angoisse !

En voulant mettre à jour la version php du moteur de ce site, j’ai provoqué une belle pagaille pendant quelques longues minutes… Stress et angoisse, tout était cassé, les affichages étaient abscons et une grosse erreur de wp-config  m’était signalée. Plusieurs essais en variant les thèmes provoquaient les mêmes aberrations et un comportement passablement erratique.
Il apparaît, au final, que WordPress semble rencontrer quelques difficultés avec la version 8.1 de php : un retour à une version antérieure de php permet, a priori, de tout remettre à la normale. Du coup, je lance une sauvegarde illico, la précédent étant un peu ancienne…

Bref, plus de peur que de mal !

Retour en nostalgie !

Ordoncques, avant-hier matin, n’écoutant que mon courage pour affronter les frimas de l’hiver, je suis allé chez l’ex-agitateur culturel pour aller visiter le coin des LP, sachant que, pour étrenner mon cadeau, je voulais des disques neufs et de qualité éprouvée quant à leur pressage. Jour de chance, ou pas, tous les disques que j’ai achetés portaient, de surcroît, la fameuse étiquette « Prix vert – Nouveauté », ce qui, pour des albums enregistrés entre 1966 et 1979, est assez curieux !
Comme au bon vieux temps de mon adolescence, je suis rentré à la maison avec un sachet 35×35 comprenant les quatre albums -ci-dessous –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– et un kit de nettoyage pour vinyles.

Evidemment, j’ai déjà tout écouté, et très attentivement. Très schématiquement : les pressages contemporains sont remarquablement silencieux et semblent supérieurs aux pressages des LP que j’achetais à la fin des années 70 et au début des années 80 –post-crise du pétrole, donc– et les masters utilisés pour ces rééditions sont excellents.
Exile On Main Street porte fièrement un logo «half speed master audio», ce qui impliquerait un master réalisé à moitié de sa vitesse normale, afin d’améliorer la gravure. Tous les disques du jour sont des rééditions en 180 grammes, au lieu des 120 à 140 grammes d’un LP « ordinaire. A tout seigneur, tout honneur : le plus grand disque de l’histoire du Rock, à savoir « Beggars Banquet », a eu l’honneur d’étrenner la platine !

Bref, toutes ces précautions prises, vous allez vous attendre à ce que je dise que le vinyle sonne mieux que le CD ou un fichier numérique bien encodé. Que nenni ! A ce titre, « The Wall », des Pink Floyd, à la prise de son très soignée et qui a connu des rééditions toutes excellentes quel que soit le support, est un excellent outil de comparaison.
Le LP sonne très agréablement mais la scène sonore est vraiment plus étroite en largeur, la spatialisation beaucoup plus centrée entre les enceintes ; de même, le grave de la basse est moins profond et moins tendu –plus rond en quelque sorte– et les aigus des cymbales ont moins d’impact physique, du fait vraisemblablement d’une plage dynamique plus réduite.  Bref, c’est différent, un peu plus coloré –et donc moins fidèle que les meilleures rééditions en CD ou Bluray audio, y compris pour des enregistrements anciens– avec une petite rondeur dans le bas-médium qui donne ce côté décrit par certains comme « plus chaleureux. Pour la musique rock au sens large du terme, c’est, comme je le disais, très agréable. En revanche, je pense que je n’achèterai pas de LP de musique classique.

En attendant, j’ai commencé à remplir mon panier virtuel de futurs albums.

Sous le sapin : un joli brin de nostalgie

Cette année, j’avais convenu avec TheCookingCat que point de CD n’ornerait le pied du sapin, n’ayant pas de souhait précis en la matière en ce moment et ayant un peu de retard dans les piles qui me restent à explorer. En revanche, j’ai eu une très belle coque illustrée pour mon nouvel iPad : le voilà joliment protégé !

C’était sans compter, cependant, sur les nains, qui avaient décidé de se cotiser pour m’apporter, hier à midi, un assez volumineux et lourd carton, contenant le bel objet présenté ci-contre –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, et déballé après le plantureux repas que j’avais cuisiné -je vais en remanger toute la semaine…-.
Ils ne savaient absolument pas comment l’objet fonctionne, et ont été surpris par la dextérité avec laquelle je l’ai montée et réglée –équilibrage du bras, alignement de la cellule… C’est comme les tables de multiplication : les choses apprises tout petit ne s’oublient jamais ! -. L’installation dans au sein de ma chaîne Hifi a été un peu plus complexe et a nécessité de tout réarranger, aucun emplacement n’étant initialement prévu pour caser cette platine, assez lourde de surcroît.

Cependant, nous n’avons pas pu l’essayer, faute de munitions ! Si ça continue, faudra que ça cesse : dès demain matin, j’essaierai d’y remédier, les magasins étant fermés aujourd’hui, jour férié selon le statut local !

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