Bilan 2021- Les coups de coeur « Classique »

La cueillette 2021 est à peu près aussi maigre en classique qu’en pop-rock, puisque j’ai finalement enrichi ma discothèque d’assez peu de nouveautés, mais les trois coups de coeur présentés sont de bien beaux coffrets –environ 30 CD quand même– comprenant énormément de belle musique généralement très bien interprétée et faisant peu ou prou partie du patrimoine discographique ! Tous les enregistrements contenus dans ces trois coffrets sont relativement anciens, datant majoritairement des années 50, à l’apparition du LP. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. En contrepartie de ce nombre d’achats relativement réduit, j’ai épuisé l’ensemble de la pile des CD en attend d’écoute.

On retrouvera parmi ces coups de coeur de l’année l’excellente intégrale des sonates de Beethoven dont je vous parlais il y a peu de tempsce coffret est désormais introuvable, mais Decca vient de republier un gros coffret comprenant l’ensemble des enregistrements du pianiste pour cette firme-, mais également de nombreux enregistrement historiques d’oeuvres de Sibelius, à une époque où ses oeuvre étaient encore presqu’inconnues en France : l’interprétation des oeuvres du compositeur finlandais a énormément évolué depuis cette époque, la tournure se situant, à mes oreilles, au détour du milieu des années 60.
Enfin, le coffret du pianiste Géza Anda, pianiste un peu oublié de nos jours, est lui aussi de fort belle tenue, avec, notamment, des « Etudes symphoniques  » de Schumann tout-à-fait remarquables !
En corollaire de ces achats plutôt réduits cette année, vous ne trouverez pas de rubrique « Déceptions » en 2021 !

Un beau bilan, en définitive ! En attendant 2022…

Bilan 2021 – Les coups de coeur Pop-Rock

En définitive, un bilan assez riche malgré une consommation très largement réduite cette année –faute de temps, d’une part, et faute de place, d’autre part : il faudrait que je réaménage assez largement ma discothèque et j’ai un peu autre chose à faire actuellement…-, et fortement marqué par des albums réédités suite à des remasterisations généralement très réussies !

C’est le cas, notamment, pour les albums des Rolling Stones, des Flamin’Groovies, de Georges Harrison et de Procol Harum, certains d’entre eux bénéficiant en plus d’un packaging et d’une politique éditoriale très améliorée. Retrouver d’aussi vieilles connaissances dans un son aussi nettement amélioré constitue évidemment un réel plaisir !
Quant au double album des Real Kids, compilant en réalité 3 LP issus de leur « période New Rose », label français aujourd’hui disparu, je le cherchais en vain un tarif raisonnable depuis des années : c’est chose faite désormais ! Grand moment de bonheur !

Les vraies nouveautés sont présentes dans le coffret anthologie de Chicago Blues, qui regroupe, en 10 Cd et malgré une ligne éditoriale assez pauvre, 20 LP par les meilleures pointures du genre : jouissif ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Epuisons une discothèque…

Ces derniers jours, j’ai épuisé, entre deux visio-conférences longues et studieuses et plusieurs déplacements fastidieux, toute la pile en attente des CD qui me restaient à écouter : pas une seule galette dorée n’a résisté à ce traitement !

Désormais, j’ai écouté au moins une fois en entier l’ensemble des 4712 albums de ma discothèque, et, pour certains, cela frôle l’exploit : du bordélique « Exile On Main Street » de Pussy Galore aux très ennuyeuses mélodies chantées de Debussy en passant par les polkas, quadrilles et autres marches de la famille Strauss, les opéras et la musique de chambre de Britten, les symphonies et concertos de jeunesse de Mozart et quelques chants écossais de Beethoven, tout est désormais éclusé !

J’y ai survécu et mes oreilles ne saignent pas !

Télécommandons l’exception culturelle français…

Ce n’est même pas une blague, même si j’ai d’abord eu du mal à y croire! L’Assemblée nationale pourrait intervenir contre les télécommandes qui promeuvent des boutons dédiés à certaines plateformes étrangères, comme Netflix et Amazon –cliquer sur l’image pour voir en plus grand les trois boutons du bas, objets du délit du jour…-.
À la place, les services français pourraient être privilégiés, au nom de la défense des intérêts culturels nationaux. La suite est à lire ici…

Etonnamment, ou non, il n’est pas venu à l’idée de nos législateurs de proposer, à la place de cette mesure gadget, le développement d’un service populaire, pérenne et exportable susceptible un jour d’être si répandu qu’il aura son propre bouton de télécommande, l’usage l’imposant… En même temps, le cinéma français bavard et pseudo-intellectuel et les séries TV hexagonales bavardes et assez convenues s’exportent mal, donc ce n’est pas demain la veille !

Comme trop souvent dans nos riantes contrées, on préfère commencer par taxer ce qui fonctionne, puis réglementer si ça fonctionne encore. A la fin, quand ça ne fonctionnera plus, on le regrettera et  on le subventionnera…

Playlist « Heureuse découverte »

Cela faisait très longtemps que je recherchais à prix convenable la première intégrale des sonates pour piano de Beethoven par Friedrich Gulda, parue chez Decca en LP entre 1950 et 1958, quand le pianiste était à peine sorti de l’adolescence pour ce qui constitue les premiers de ces enregistrements –il était né en 1930, et l’éditeur anglais lui avait fait signer un contrat très avantageux suite à sa victoire au concours de Genève aussi tôt qu’en 1946, à 16 ans-, et dont la réparation en CD était passée un peu inaperçue dans l’immense flot des rééditions. –Cliquer sur l’image pour la voir ne plus grand-.

J’avais déjà son excellente intégrale enregistrée pour Amadeo, puis celle parue chez Orféo, enregistrée pour la radio autrichienne entre les différentes sessions de l’intégrale Decca à l’écoute aujourd’hui –oui, je sais, c’est assez compliqué de s’y retrouver dans ces méandres… : Friedrich Gulda est l’un des très rares pianistes à avoir enregistré pour le disque 3 intégrales des sonates pour piano de Beethoven, à ma connaissance, seuls Daniel Barenboim et Alfred Brendel  ont fait de même-, mais je ne connaissais pas du tout, autrement que pour leur réputation, les enregistrements Decca. Disons-le tout de suite : dans mon classement très personnel de ce corpus, cette intégrale serait classée dans la deuxième colonne.

Le Beethoven de Gulda, toujours vif et très bien articulé, n’a pas radicalement changé avec le temps et coule toujours avec beaucoup de naturel et d’aisance. Curieusement, il a toujours eu le soin d’enregistrer ces sonates dans l’ordre de leur numérotation, ce qui est somme toute très rare. Dans les albums Decca de ce jour, certains tempos sont un peu plus étirés –le pianiste creuse certains mouvements lents plus profondément– et le piano est un peu plus coloré, mais c’est toujours le même Beethoven bouillonnant et imaginatif qui est présenté, pour mon plus grand plaisir.

Cette intégrale avait été publiée en disques séparés, puis rassemblés au sein d’un coffret en 1959 seulement, qui entrait en concurrence avec l’intégrale des sonates enregistrée par Backhaus, presqu’au même moment et chez le même éditeur… Les deux optiques sont finalement assez proches : rigueur et vivacité du discours, un rien plus austère chez le vieux lion. Dans les deux cas, les prises de son sont tout juste convenables : il est étonnant que Decca, très réputé dès cette époque pour ses prises de son d’orchestre, ait toujours eu beaucoup de mal à enregistrer convenablement les pièces pour piano solo !

Une montre pour un balai !

Dernièrement, et comme chaque année à la même époque, j’ai rajouté un balai supplémentaire à ma collection, déjà passablement chargée. Généralement, à cette occasion, je me faisais offrir des CD, piochés au sein d’une wishlist plus ou moins fournie, mais que je n’ai justement pas eu le temps de fournir ces dernières semaines !

Cette année, c’est donc une jolie montre que j’ai choisie. En effet, celle qui ornait jusqu’à présent mon bras droit –habitude prise il y a longtemps, lorsque je jouais au tennis et parce que je suis gaucher– donnait ponctuellement et depuis quelques temps de drôles de signes de faiblesse, malgré un changement de pile relativement récent : sporadiquement, elle s’arrêtait tout simplement de fonctionner.
Après quelques recherches, mon choix s’est porté sur celle-ci, noire et dorée, très jolie –selon mes goûts-, et relativement discrète.

Et même pas connectée ! On peut être à l’heure sans être au goût du jour !

Un sapin comme marronnier…

C’est à lire ici, avec moults détails concernant les mensurations du concerné, par exemple, mais aussi la technique d’emballage… Rien n’est dit à cette heure du décor qui ornera son pied, ni d’ailleurs du décorateur retenu cette année, ou alors cela m’aura échappé.

Dans moins d’un mois –le 26 novembre-, réouverture –édition 2020 annulée...- du Christkindelsmärik, pour un mois exactement ! On verra si, malgré la désormais fameuse « crise sanitaire », les festivités se dérouleront comme traditionnellement, avec multitude de touristes venus des quatre coins du monde –ça m’étonnerait concernant ce point précis…-et foules des grands jours…

Retrouvailles tant attendues !

Cela faisait plus de trente ans que je cherchais à retrouver ce magnifique thème musical qui me trottait sporadiquement dans la tête –et que je vous laisse découvrir ci-après : à mon avis, ça vaut un coup d’oreilles ! – et dont je n’avais jamais réussi à retrouver le titre.

J’avais enregistré cette oeuvre sur cassette à partir de la collection de LP de mon oncle, qui possédait la plus riche collection de disques qu’il m’ait été de connaître, et qui me faisait régulièrement partager ses trouvailles, généralement importées d’un peu partout dans le monde, à une époque où internet n’existait pas encore et où la musique classique ne constituait pas encore la majorité de mes écoutes !
Evidemment, mon stock de cassettes a disparu depuis bien longtemps, mais ce très bel air est resté durablement ancré dans ma mémoire, et je fouillais sporadiquement dans ma discothèque pour le retrouver, sachant à peu près dans quelles directions chercher… C’est désormais chose faite depuis ce matin !

Trop content je suis !!!

Playlist « raretés (relatives…) »

En ce début de dimanche matin à la météo bien morne –le ciel est bas, le brouillard tarde à se lever et on ne devrait pas voir le soleil de la journée…-, une playlist entamée quasiment au pied du lit, donc fort tôt, est déjà en train de s’achever ! Elle est composée de raretés relatives, que l’on peut dégotter sans trop de peine , en cherchant un peu, lorsqu’on sait qu’elles existent. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

De l’album des Cure, je n’ai écouté que les versons acoustiques de ce double best of : ça ne change pas fondamentalement les choses, mais les chansons, bien choisies, résistent étonnamment bien à ce traitement et Robert Smith est un excellent chanteur ! –Cf. extrait ci après, mais également l’extrait vidéo, un peu pus tardif mais réalisé selon le même concept et avec le même instrumentarium  en fin de notule, dont la chanson ne figure pas sur le disque-.

Le live des Cranberries a été enregistré à Milan en 2010, le son en est relativement décent, même si la voix, par moments, est un peu lointaine. Le groupe, dans ces années-là, se produisait triomphalement à travers l’Europe, et l’ensemble est de fort belle tenue !
Enfin, Paradiso est un concert de Joy Division enregistré au Club Paradiso d’Amsterdam le 11 janvier 1980, et c’est sans doute le plus connu des enregistrements pirates du groupe, et probablement le meilleur, puisqu’il bénéficie de très bonnes conditions techniques. La prestation du groupe n’est pas impeccable : pas mal de pains à la basse ou à la guitare, mais la voix de Ian Curtis reste toujours aussi prenante et l’enchaînement de la set-list est implacable ! J’aurais bien aimé y être –je n’ai découvert le groupe qu’en 1981, quand il n’existait déjà plus…-.

La cancel culture frappe les Rolling Stones !

Le phénomène n’est pas nouveau, la cancel culture atteint depuis quelques années le monde de la musique : ainsi, par exemple, l’Opéra de Paris avait débaptisé, il y a quelques années, la «Danse des négrillons» de La Bayadère, la renommant pudiquement «Danse des enfants». Je vous en avais par ailleurs cité l’un ou l’autre exemple que vous pourrez retrouver, notamment, dans cette notule.

Le phénomène frappe même, désormais –temporairement ?-, les Rolling Stones –les mauvais garçons se seraient donc assagis avec l’âge ! -. De fait, à l’occasion de leur actuelle tournée américaine. Ils ont supprimé l’un de leur hit majeur de leur setlist -cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. On verra ce qu’il en sera lors d’une future tournée européenne ! C’est à lire ici.

Je suis affligé…

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