Alors que les négociations sur un éventuel accord commercial entre l’Union Européenne et le Royaume-Uni patinent toujours à cette heure –des histoires de pêche et de respect des règles du jeu, notamment, restent à régler…-, des essais de contrôle la frontière provoquent immanquablement d’énormes bouchons –une file ininterrompue de camions s’étirant sur près de 10 kilomètres, hier encore…– et transforment toute la région du Kent –cliquer sur l’imagette de droite si vous ne connaissez pas par coeur votre géographie de l’Angleterre– en vaste parking pour poids lourds !
Vaut mieux prendre le tunnel sous la Manche en TGV !
En attendant, charitable et compatissant que je suis, je propose aux camionneurs énervés excédés de se munir de cet immense album et de l’écouter en boucle pour patienter : cette « symphonie adolescente pour Dieu » –rien que ça-, entamée en 1966 et achevée par son créateur pour une publication finale, complète et ordonnée en 2011, contient des merveilles en pagaille, sans cesse renouvelées, et vous laisse de très bonne humeur –Cliquer sur l’imagette de droite pour la voir ne plus grand– !
Je me suis fait un petit plaisir à peu de frais en m’offrant –on n’est jamais mieux servi que par soi-même, n’est-ce pas ?! – ce merveilleux petit coffret anthologique, arrivé en un temps record dans ma boîte aux lettres.
Il propose, en trois CD bien remplis, de vivre le début de l’histoire de l’émergence du blues en Angleterre, dans les quelques pubs ou clubs musicaux qui permettaient alors à ces artistes de se produire : et, si l’on en croit l’histoire, ce n’était pas simple dans l’Angleterre très conservatrice d’alors : c’était le Skiffle, plus dansant, d’accès très facile et réputé « musique non sérieuse », qui y était en vogue après des jeunes générations… ! –Cliquer sur les images pour les voir en plus grand-.
L’occasion, donc, d’approfondir ma connaissance de la production du Blues Incorporated d’Alexis Korner, qui fut fut le premier groupe de musiciens blancs de blues. J’en avais déjà quelques albums originaux –quatre exactement, dont un live-, mais assez pauvrement présentés. Ici, le coffret est accompagné d’un excellent livret, avec des photos extrêmement rares et une notice chronologique qui permet de suivre l’évolution de ce « groupe » à la composition très variable.
Ainsi, la photo ci-dessous –bien connue des archivistes– vous permettra de découvrir un chanteur juvénile qui n’avait pas encore entamé sa carrière au sein du plus grand groupe de rock du monde et qui se produisait une ou deux fois par mois au sein des Blues Incorporated, mais également avec son propre groupe « Little Boy Blue & The Blue Boys » pendant les entractes –inutile de préciser son nom, tout le monde l’aura reconnu…-. La seconde photo, à votre droite, en revanche, est une vraie rareté, puisqu’elle témoigne du passage d’un tout jeune Charlie Watts comme batteur dans les Blues Incorporated, en 1961 : comme il ne voulait pas faire de carrière professionnelle, il céda son tabouret à Ginger Baker…
Musicalement, le blues d’Alexis Korner est plus acoustique, et plus pur, que celui des Bluesbreakers John Mayall, qui émergea deux ans plus tard, et plus orienté vers un jazz encore très traditionnel et dansant avec l’ajout d’un saxophone. La guitare de Korner –qui s’avère un guitariste très compétent dans son domaine– est simplement légèrement amplifiée, sans aucun effet, et la contrebasse supplante encore pour quelques temps la basse électrique –mais le coffret propose également le premier titre jamais enregistré en Angleterre avec une basse électrique-, l’harmonica est très présent…
Cette notule est en lien direct avec un petit article de Sardequin, qui nous cause Discogs, base de données, marché du disque et comportement de certains acheteurs !
Je n’ai pas les mêmes références que lui pour l’achat de mes disques –vu que je les achète généralement neufs, et brillants plutôt que noirs ! -, mais on peut partager, au moins, un constat : celui de la volatilité des prix en la matière, qui pourrait faire de ces albums des objets de spéculation.
De cette démarche spéculative, je sortirais assurément gagnant pour certains coffrets de musique classique –mais pas seulement– de ma collection, dont la disponibilité est devenue très aléatoire et comme le montre l’imagette à votre droite. Certains coffrets étaient en « édition limitée – numérotée », et sont donc voués à rester rares –et à devenir plus ou moins chers– : dommage que je n’ai pas l’esprit mercantile !
Temps maussade aidant et l’heure des bilans arrivant rapidement, je me suis attelé, ce matin, à une tâche trop longtemps repoussée : la mise à jour de la base de données qui me sert à répertorier les CD. Comme je n’y avais pas touché depuis avant le premier confinement, ce fut long et laborieux, ma mémoire me jouant parfois des tours –et je viens de me rendre compte, à l’instant, que j’en avais déjà oublié quelques-uns-…
Et, comme je n’ai pas encore réinstallé FileMaker sur l’iMac, c’est mon fichier de sauvegarde Excel qui a été mis à jour, mais, à jour ça fait assez bien l’affaire ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Heureusement, entre boulot et travaux, je n’ai pas acheté trop de disques ces derniers mois –et essentiellement à répertorier dans mon fichier « Pop-Rock « , bien plus simple et rapide à tenir ! -.
Là où les choses se corsent, c’est qu’en voulant ranger/classer tous ces derniers achats, je viens de me rendre compte que la place commence à manquer dans les colonnes dévolues à cet effet et qu’il va falloir que j’y envisage quelques aménagements…
Les 10 à 15 jours de travaux de rénovation auront finalement duré 15 jours ouvrés, soit quasiment trois semaines calendaires, pendant lesquels nous aurons vécu dans le bruit –sporadiquement très bruyant– et la poussière, et même, certains jours, sans eau pour quelques heures, tandis que différents corps de métier se succédaient : plombier, plaquiste, peintre, carreleur, électricien…
Le vrai avantage des vrais professionnels, c’est que plutôt que de réajuster le projet initial aux réalités pratiques, ils ajustent leur travail pour se plier aux réalités et respecter le projet initial –ce que je n’aurais pas pu faire moi-même, y compris avec l’aide d’amateurs très bricoleurs, vu les nombreuses difficultés à contourner…-.
A la sortie, une très jolie salle de bain, où il va falloir retrouver ses marques tant elle ne ressemble plus en rien à l’ancienne ! Et heureusement ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Au début, on ne parlait pas encore d’obsolescence programmée, mais de fragilité et de fiabilité aléatoire, intrinsèquement liée à l’apparition de nouvelles machines…
Au bilan : 7 lecteurs en 37 ans, plus quelques autres venus sporadiquement compléter cette panoplie, que j’ai testés rapidement mais n’ai pas gardés : de mémoire, 1 Kenwood, 1 Technics et un 1 excellent mais hors de prix Quad qui est resté en prêt quelque semaines à la maison. –Cliquer sur l’image pour la voir en pus grand-.
• Les plus fiables sur cet échantillon : Sony et Marantz • Les préférés de mes oreilles : Marantz, indiscutablement.
On ne dirait pas, comme ça, mais ça avance, et les différents corps de métier se succèdent régulièrement !
• le faux-plafond la une cloison de séparation prévues sont posés;
• l’électricité est mise aux normes –tous les nouveaux câbles sont tirés– et l’éclairage est d’ores-et-déjà intégré au fond-plafond;
• l’ensemble des arrivées sanitaires est en place et l’emplacement des douche italienne est installé et imperméabilisé;
• tous les murs et sols sont désormais prêts à recevoir le carrelage.
Nous avions été sondés à l’échelle européenne –c’était sur le site du Parlement européen, et TheCookingcat et moi y avions participé…– il y a un ou deux ans à ce sujet, et les Français, comme la majorité des Européens, s’étaient exprimés très largement en faveur d’un arrêt du traditionnel changement horaire, chaque printemps et chaque automne, pour passer à l’heure d’été ou à l’heure d’hiver… Cette nuit, pourtant, nous repasserons à l’heure d’hiver.
Et, à mon avis, ce ne sera pas la dernière fois… Le nécessaire consensus européen est loin d’être trouvé en la matière : grosso modo, les « pays du sud », dont la France, souhaitent que l’heure d’été soit désormais celle de rigueur tout au long de l’année. A contrario, les « pays du nord » souhaitent ne conserver que l’heure d’hiver –qui est la plus proche de l’horaire universel-… Bref, c’est pas gagné, et d’autant moins que les députés européens semblent avoir actuellement d’autres chats à fouetter !
En attendant, cette nuit, on dormira une heure de plus… Pour la dernière fois ?
… même si ça n’y ressemble pas -encore- beaucoup !
A cette heure et en cette quasi-fin de première semaine de travaux : tous les éléments sanitaires ont été retirés, le sol et les murs sont remis à niveau pour la pose à venir d’un nouveau carrelage, la plomberie a été refaite pour les nouvelles arrivées d’eau, les saignées creusées pour le passage du nouveau réseau électrique –pose aujourd’hui-et la structure du faux-plafond et d’une cloison murale est posée. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
La semaine prochaine : carrelage, installation des éléments sanitaires et des meubles… Si tout va bien, nous aurons une nouvelle salle de bain fonctionnelle le week-end prochain !