Je navigue aujourd’hui de visioconférence en visioconférence… C’est passionnant, et ça me permet de tester de nombreuses plateformes différentes ! Trois pour cette seule journée –dont une d’une durée de trois heures cette après-midi-…
Certes, cela m’évite des déplacements parfois un peu longs, mais, sur la durée, c’est, pour le moins, astreignant, et, quasiment sans pause entre chacune d’entre elles, c’est même redoutable : impossible de rester constamment concentré !
En cette nouvelle semaine de disette pour mes oreilles, je n’ai écouté qu’un seul album, mais quel album ! Un magnifique disque de blues-rock, enregistré au mythique Fillmore West, lieu de tant de concerts de légende dont deux essentiels documents live de Cream et de l’Allman Brothers Band ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Il faut dire qu’entre crise sanitaire et météo étirant à l’extrême les durées de déplacement, mes temps de loisirs ont été des plus restreints cette semaine… Ainsi, mercredi, journée de neige et de verglas intense, des rendez-vous enchaînés prévus pour débuter à 09:00 et s’achever à 18:00 ont commencé à 10:15, décalant d’autant tout le reste de la journée.
Nonobstant, l’écoute de cet excellent double CD live –au son très convenable eu égard aux conditions d’enregistrements de concerts de l’époque– m’a procuré une satisfaction intense, et l’occasion de retrouver l’excellent Mike Bloomfield pour un festival de très bonne guitare –son compère Elvin Bishop n’est pas manchot non plus, même si sans doute moins créatif et moins brillant : on le retrouve d’ailleurs tout seul dans la seconde partie de l’album, un peu moins excellente que le reste-. L’harmonica, par ailleurs, n’est pas en reste, Paul Butterfield ayant une très belle pratique de cet instrument fort bien adapté au répertoire blues !
En 1966, la chanson « East-West », notamment, pouvait être étirée sur plus de 20 minutes et donnait lieu à de superbes envolées de guitares, et Mike Bloomfield –que je vous ai déjà présenté ici– se montrait particulièrement inspiré et d’une virtuosité et d’une beauté de sonorité inouïes. Il est regrettable que les drogues et une santé fragile aient pu amoindrir son immense talent par la suite…
Pour les amateurs du genre, et à prix très doux, ce petit coffret très bien documenté pourra s’avérer un très bon choix : on y entend de l’excellent Chicago Blues et l’ensemble se révèle très complémentaire des albums des Bluesbreakers de John Mayall de la même époque, dont on découvre, en quelque sorte, le pendant américain. La comparaison est très instructive –et on entend toujours de l’excellente musique– ! Petit extrait ci-dessous en prime !
C’est à lire ici, c’est intéressant et c’est expliqué simplement ! De plus, c’est, en effet, complètement de saison, puisque la température ressentie, ici, devrait être, aujourd’hui, de -18° !
Un temps parfaitement adapté au télétravail –les routes étant de toute façon peu praticables depuis hier…-.
Suis-je le seul à m’en plaindre ? La nouvelle maquette en ligne du quotidien « Libération », rénovée il y a quelques jours, me semble parfaitement dégueulasse, et, en particulier les titrailles, en énormes caractères gras assez peu lisibles mais qui vous sautent à la figure !
Je ne suis pas allé vérifier si la version papier propose cette même quasi-illisibilité –à mes yeux du moins-, mais à voir les extractions PDF, c’est presqu’aussi pire, même si la fonte utilisée passe un peu mieux…
Je vais le leur signaler dans le courrier des lecteurs, d’autant que les titres, dans Libé, sont régulièrement bien choisis et font partie intégrante de l’histoire du journal ! Rendez-moi mon Libé d’antan !!!
En milieu de semaine, le froid et la neige nous venaient de l’est. Avec le redoux et les vents contraires, c’est le reste d’une traîne d’ouest que nous vivons aujourd’hui. C’est un peu différent : il y a toujours de la neige, mais il n’y a plus de gelées et les grands axes sont d’ores et déjà dégagés !
Pour les bambins, rien ne change : opération bonhomme de neige tout le week-end…
Du coup, alors que j’avais programmé deux déplacements un peu longs, je suis « condamné » au télétravail ! L’expérience d’hier soir m’a un peu refroidi : j’ai mis un très longtemps à rentrer, certaines routes étant assez peu praticables !
En revanche, la neige, dans le grand parc de notre résidence, c’est très joli et les enfants, au lieu d’aller à l’école, vont sans doute en profiter pour faire de jolis bonshommes de neige !
Dimanche ensoleillé, mais dimanche glacial ! Je vais m’amuser demain matin à dégivrer le pare-brise après d’assez fortes gelées nocturnes !
Ici, un nouveau couvre-feu a été décrété à partir de 18:00 ce soir, je m’en vais remplir quelques attestations de déplacement professionnel, janvier étant un mois où je suis assez régulièrement obligé de jouer quelques prolongations nocturnes –en même temps, comme il fait nuit à partir de 17:00 environ, ce n’est pas très difficile…-.
En attendant, et avant de passer en cuisine, je me suis concocté une petite playlist dominicale que je peux écouter assez fort, l’heure avancée et le contenu si prêtant assez bien. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Rien de bien original, mais de jolies choses des 80’s, agréables à l’écoute et relativement variées, avec même des petits morceaux de « chansons françaises », répertoire assez chichement représenté dans ma discothèque !
Traditions obligent, en janvier, je mange des galettes –entre amis ou lors des voeux officiels qui s’échelonnent généralement durant presque tout le mois, mais qui sont fort rares cette année-. Cette année, je n’en ai pas encore mangé beaucoup, mais j’ai été relativement chanceux puisque j’ai déjà été couronné à quatre reprises ! Evidemment, le royaume qui va avec la couronne n’est jamais fourni, nous sommes en République, que diablotine, et pourtant, étonnamment, personne n’a encore proposé une collection de fèves à l’effigie de tous les présidents de la Réublique depuis 1852!
Chaque année, en effet, les collections de fèves semblent renouvelées, et chaque boutique annonce, d’ailleurs, quelle est la collection qu’ils utilisent, ce qui permet de varier les plaisirs –et les goûts…-. J’ai dans une boîte une grande quantité de ces petits objets en porcelaine –et il y en a de très jolis– : ainsi, lorsque je fais des galettes moi-même, il m’arrive d’en disposer une bonne douzaine dans la galette : tous rois, pas de jaloux !
Alors que dehors, depuis le petit matin, la neige tombe à flocons de plus en plus gros –je n’ose imaginer le calvaire, demain matin, pour déneiger la voiture à l’heure de partir travailler, sans même parler des conditions de circulation…-, j’écoute ma première playlist de cette nouvelle année, sachant que les deux jours précédents ont été l’occasion d’écoutes quelque peu éparpillées, d’une part, et du visionnage dans une drôle d’ambiance du concert du Nouvel An à Vienne, en présence d’un public virtuel venu du monde entier. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
L’écoute de The Specials, cet excellent groupe de Ska, sera la réponse en forme de clin d’oeil au commentaire issu d’une notule précédente. On notera d’ailleurs, clin d’oeil supplémentaire, que « Monkey Man » est également le titre d’un chanson des Rolling Stones –sur Let It Bleed, 1969-, très supérieure en l’occurence à la chanson des Specials, qui n’en demeurent pas moins tout-à-fait bonne. Il y a là de quoi vous mettre de bonne humeur pour la journée !
Deux albums live enregistrés à Paris achèvent cette playlist : le premier est brut de décoffrage, même si le son est très correct puisque le concert avait, à l’époque –1974-, été radiodiffusé. Le duo de leaders des New York Dolls aimait alors se donner des postures de « Glimmer Twins » –cf. imagette de droite-, réputation qui ne se confirma malheureusement pas dans la durée.
Le second –1979– est beaucoup plus raffiné et élégant. Il présente un groupe à son apogée, avec une set-list bien construite et une Pop Music fraîche, plutôt enjouée et nettement plus élaborée.
Ces deux albums pourraient en outre constituer deux excellents « Best Of » enregistrés en concert. Le contraste en très les deux est saisissant ! Dans les deux cas, les musiciens baragouinent en Français entre les chansons !
Enfin, l’ensemble de la musique pour piano de Ravel trouve dans cette version une magnifique proposition, très bien enregistrée de surcroît. Acuité rythmique, attention aux détails et très belle prise de son : voilà de quoi réjouir mes oreilles !