Lord Of The Rings et Strasbourg : quels liens ?

On peut voir actuellement une assez belle exposition consacrée à la saga de Tolkien « Lord Of The Rings » à Strasbourg, en lien avec le Château du Haut-Koenigsbourg, qui connut une histoire particulièrement tourmentée.

A priori, les liens semblent ténus entre Strasbourg/le Bas-Rhin et Aragorn ou Gollum, non ? Et pourtant… Il apparaît que le directeur artistique de la trilogie des films, John Howe, a fait ses études à l’École supérieures des Arts décoratifs de Strasbourg, et que c’est sa passion pour cet univers « médiéval-fantasy », déjà notable dans un très beau livre d’illustrations consacré aux gargouilles de la cathédrale de cette ville, qui a attiré l’attention du réalisateur des films, Peter Jackson.

Ce dernier qui l’a donc embauché pour créer les décors et les costumes desdits films –puis de leur suite, qui se passe en réalité antérieurement, « Le Hobbit »-, ainsi que l’ensemble du décorum architectural, pour lesquels John Howe s’est largement inspiré du château du Haut-Koenigsbourg et de son mobilier, donc, mais également de quelques-unes des armes défensives des soldats médiévaux gardant le château –gantelets, casques notamment-. Le parallèle entre être les deux mondes est, pour le coup, très intéressant.

Certaines figurines de résine sont époustouflantes de réalisme et « grandeur nature », mais la prise de photographies est assez complexe, du fait d’une lumière faiblarde et de l’exposition de nombreuses « statues » derrière des vitrines, ce qui occasionne des reflets difficiles à maîtriser dans de bonnes conditions. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand. Les images sont en assez basse résolution, malheureusement…-.

Syndrome post-Brexit ?

Depuis le referendum sur le Brexit, il y a un peu plus d’un an, les Anglais semblent parfois marcher sur la tête –il n’y a qu’à lire en ligne leur presse locale pour prendre connaissance d’une réelle forme de désarroi qui saisit certains Anglais (sauf dans la lecture invariablement désopilante des commentaires de lecteurs des articles à « vocation politique » du Daily Mail : essayez, pour voir, vous ne serez pas déçu…), qui vont se retrouver tout seuls, là-bas, sur leur île…-.

Pour nous, continentaux, c’est l’occasion de faire de bonnes affaires, tout en s’interrogeant sur leur bien-fondé : le très bon label Hyperion solde une partie de son fond de catalogue au prix très attractif de 2,50£ le CD, ce qui, en prenant en compte la qualité éditoriale de ces beaux objets, ne doit même pas leur permettre de rentrer dans les frais engagés pour l’édition et la production desdits CD. Et, vraiment, il y a de très belles affaires à faire, d’autant qu’en fonction de la somme dépensée, des réductions tarifaires sont encore appliquées ! –Cliquer sur l’image de droite pour la voir en plus grand-.

A contrario, les mêmes CD, en téléchargement –compressés au format mp3 ou non compressés– restent « au prix catalogue », soit, a minima, le double de l’objet physique ! Au motif, tout simplement, qu’on n’a pas besoin de brader un fichier numérique, puisqu’il n’encombre aucune étagère… Il fallait y penser, en effet ! –Cliquer sur l’image pour vérifier par vous-même cette aberration !-.

L’opération dure tout le mois d’août : achetez des CD ! M’est avis que, très vite, il ne restera pas grand-chose, même si le catalogue sacrifié comporte de nombreuses raretés très peu connues et s’adresse essentiellement aux amateurs désireux de faire de nouvelles découvertes.

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Perspective alléchante !

Plus qu’une semaine d’attente… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand et sur l’extrait sonore qui l’accompagne idéalement…-.

En attendant, je m’affaire tranquillement aux préparatifs : petit entretien de l’appareil photo, et, surtout, chargement de l’iPad en livres et en musique,  j’ai toute une série de lectures de vacances –essentiellement : des romans policiers et une ou deux biographies « politiques »– et d’écoutes en attente…

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C’est beau, c’est gros, c’est bio…

The CookingCat achète chaque semaine les légumes qu’on mange –surtout elle, parce qu’elle ramène des trucs exotiques du genre topinambour, qui servit naguère à faire de carburant et qu’il est vain de vouloir me faire manger…– chez un producteur  local « Bio ». Achats que je me sens régulièrement obligé de compléter par des choses plus traditionnelles comestibles trouvées ailleurs, pour le coup…

Hier, elle a ramené cette drôle de chose, assez énorme et pesant un bon poids –sachant qu’elle est posée sur un verre pouvant facilement contenir 33cl de bière, sans compte la mousse, je vous laisse imaginer la taille de l’engin-.
Il paraît que ce serait une aubergine… c’est du moins comme cela qu’elle me l’a présentée, mais j’ai comme un doute ! Mais sa couleur est jolie, bien que différente celle a priori attendue pour une aubergine, du moins dans mon esprit !
Cliquer sur l’image pour a voir en plus grand, ce qui vous donnera une petite idée de la chose et sera toujours trois fois plus petit que la réalité…-.

A voir si j’en mangerai, je n’éprouve pas de grande passion pour ce légume…

Playlist « Voyage dans le passé »

Aujourd’hui, je remonte dans le temps avec cette playlist, qui comprend ni plus ni moins que l’écoute des tout premiers disques que l’on avait offert, il y a très longtemps : ce sont les premiers disques que j’ai jamais eus, et étant encore enfant et donc totalement désargenté, il fallait que j’attende l’occasion de cadeaux pour qu’ils entrent en ma possession… –Cliquer sur limage pour la voir en plus grand-. Finalement, je n’avais pas si mauvais goût que ça !

Ce n’est que bien plus tard que j’ai acheté mon premier électrophone, qui marchait assez bien –on pouvait notamment l’équiper d’enceintes relativement performantes, ce que je n’ai pas tardé à faire, et il avait le mérite d’avoir une force d’appui réglable, évitant ainsi de trop labourer les sillons… L’ampli intégré à l’ensemble possédait même une entrée/sortie magnétophone au vieux format DIN 5 broches, ce qui permettait d’enregistrer des LP pour les copains, ou de brancher une radio pour profiter d’un son de meilleure qualité-.

Cet électrophone amélioré m’a servi assez longtemps –quatre à cinq ans-, le temps de réunir assez d’argent de  poche pour aller, au tout début des années 80, vers des choses plus sérieuses… Autant vous dire que j’ai tondu bien des pelouses et lavé maintes voitures pour y parvenir !

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Bug ou suicide ? Quand l’IA se rebiffe…

Bug ou suicide ? Tout dépende de l’idée qu’on s’en fait selon le point de vue auquel on se place, n’est-ce pas ?
La question reste ouverte et la lecture de ces deux articles -l’un ici, et l’autre – permettra, justement, de conjuguer deux points de vue, très différents de ton et d’esprit, sans apporter toutefois de réponse tranchée.
C’est Asimov, là-haut, qui doit bien se marrer ! –Troisième Loi d’Asimov : « Un robot doit protéger son existence dans la mesure où cette protection n’entre pas en contradiction avec la Première ou la Deuxième Loi. »

En attendant, et pour commencer la journée de manière vivifiante –ou tonitruante, puisque tout dépend du point de vue selon lequel on se place…-, vous pouvez toujours découvrir l’extrait sonore en lien avec cette notule. Le groupe est archi-connu, la chanson nettement moins !

Playlist entre déceptions et belles réussites

Cette playlist entamée fort tôt en tout début de matinée –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– commence par une sérieuse déception.

J’avais toujours entendu et lu beaucoup de bien de Sir Clifford Curzon, pianiste anglais qui débuta sa carrière peu avant la seconde guerre mondiale, pour l’achever au début des années 1970. J’ai donc emprunté ce petit coffret à la médiathèque, pour m’en faire une idée. On y trouve notamment du très joli Mozart et un Schubert avenant.
Pour le reste, la confrontation avec les grands concertos du répertoire me laisse sur ma faim : notamment, le premier concerto pour piano de Brahms, dans la première version que le pianiste en enregistra –il paraît qu’une autre version est légendaire, j’ai un peu de mal à l’imaginer– m’a fait penser à la fable de La Fontaine « La grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le boeuf ».
Il en va de même avec la sonate de Liszt, plutôt claire et très chamboulée parfois, et j’ai été franchement très déçu par les « Variations Eroica » de Beethoven, complètement bizarres et heurtées rythmiquement et vraiment loin de mon idéal. En définitive, les critiques anglais sont aussi chauvins lorsqu’ils parlent d’artistes locaux que les critiques français lorsqu’ils parlent d’artistes français…

Du coup, pour me remettre les oreilles à l’endroit, je suis retourné aux mêmes variations par Emil Gilels, admirable d’abattage et beaucoup plus engagée. Il est curieux de constater que le pianiste russe se montrait un architecte très patient dans les sonates de Beethoven, mais joua toujours les différentes séries de variations sur des tempi rapides et avec une phénoménale virtuosité, sans jamais sacrifier la construction.

L’autre souvenir d’une relative déception est ce live des Cure à Saint-Malo, en 2005. J’y étais, j’avais assez peu apprécié le concert, du fait d’un son très médiocre et d’un public relativement aviné et agité. Le groupe, en quatuor à l’époque, n’avait plus de clavier, et, malgré tout l’immense talent de Porl Thomson à la guitare –cliquer sur l’image tte de droite pour la voir en plus grand-, cette absence se fait parfois cruellement ressentir. Le concert fut filmé partiellement par Arte, et permet enfin d’entendre la guitare acoustique, essentielle sur l’extrait ci-dessous : en vrai et d’où j’étais, on ne l’entendait pas du tout…

Là encore, il a fallu me remettre les oreilles à l’endroit, avec un autre concert d’un tout autre genre, oscillant entre blues et jazz-rock avec cet excellent concert « pirate » de Mick Taylor dans un « café » de Philadelphie, en 1987. Soutenu par un très bon groupe -un bassiste de feu notamment-, le guitariste s’y révèle particulièrement brillant et inspiré, et le disque est excellent malgré un son seulement correct…

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Playlist sans queue ni tête

En ce jour de fête nationale, j’aurais pu concocter une playlist visuellement « bleu-blanc-rouge », par exemple, ou n’écouter que des musiciens français de l’époque révolutionnaire –ce qui ne serait pas si simple que cela, en l’état de pauvreté de ma discothèque en la matière…-.
Mais, comme je me suis levé très tôt, j’ai laissé faire mon instinct matinal, ce qui donne cette playlist sans queue ni tête… –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

La curiosité principale en est la version dite « de Hambourg » de la première symphonie de Mahler, qui date d’avant la révision finale de l’oeuvre, et comporte un mouvement supplémentaire, « Blumine », inséré entre les actuels deuxième et troisième mouvements, ainsi que quelques modifications instrumentales mineures.
La version écoutée, que Mahler dénommait encore, à cette époque « un poème symphonique en forme de symphonie », se caractérise par ailleurs par des tempi plutôt vifs et un traitement clair et léger, qui inscrit cette symphonie dans une perspective beaucoup moins sombre et post-romantique que d’habitude : c’est très intéressant, d’autant que c’est l’orchestre de la radio de Hambourg qui interprète cette « version de Hambourg » !

Le reste est beaucoup plus traditionnel, avec même un « tube de plage » de mes années adolescentes, encore que les « Années de pèlerinage » de Liszt ne soient pas d’un accès si facile si l’on n’aime pas le grand piano.
La version du jour, en tout cas, rend parfaitement justice à ce corpus d’oeuvres oscillant entre poésie et pyrotechnie –normal en ce jour de feux d’artifice– dans une magnifique perspective sonore –cf. l’extrait sonore proposé ci-dessous– et s’avère peut-être, en définitive, la plus belle enregistrée à ce jour –au-delà des pièces éparses parfois enregistrées, l’oeuvre intégrale ne dispose pas d’une discographie si pléthorique, et encore moins dans des prises de son satisfaisantes-.

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J’ai complété ma panoplie de vacancier !

Derrière ce titre écliptique se cache l’achat, hier et en occasion, d’un nouvel objectif 55-300, qui vient se substituer, pour le quotidien, au 70-300 que j’utilisais jusqu’alors. Le nouveau est en « état exceptionnel », il n’a servi que moins de dix fois à son ancienne propriétaire et comme il est relativement ancien dans la gamme du constructeur –mise sur le marché en 2010– en ces temps d’obsolescence programmé, il a forcément pas mal décôté depuis sa sortie il y a 7 ans –même s’il reste toujours en vente dans le circuit officiel, son prix neuf a également un peu chuté-. –Cliquer sur l’image pour voir en plus grand ce joli caillou-.

Cela faisait longtemps qu’il me faisait de l’oeil, et j’avais déjà envisagé son achat il y a plusieurs années, mais je reportais cette décision en raison d’autres priorités, puis je m’étais orienté vers le 70-300 dont je vous ai déjà parlé, acheté, celui-ci, pour une bouchée de pain pour cause de liquidation totale ! L’occasion, décidément, fait le larron, dans les deux cas !

Du coup, dans un premier temps, je vais sans doute revendre ou donner le Nikon 55-200 dont je n’aurai plus l’usage. Quant au 70-300, qui n’a pas démérité, je vais le conserver, dans un premier temps, pour la fonction Macro très pratique qu’il propose, et qui est absente sur ma nouvelle acquisition. Mais, pour les longues balades, il restera à la maison : comme il n’est pas stabilisé, l’utilisation des plus longues focales nécessitait utilisation –et donc le transport– d’un trépied, ce dernier étant plutôt lourd et encombrant. Mon sac de photographe est déjà suffisamment plein et pesant pour repas rajouter, chaque jour, une charge supplémentaire. Ce nouvel achat va contribuer à l’alléger.

C’est en effet tout l’avantage du nouveau Nikon 55-300 : il dispose d’une stabilisation qui, d’après ce que j’ai pu en tester rapidement, semble très performante ! A moi les jolies photos de vacances !

Une ville -encore- à l’honneur

Depuis dimanche, le classement de Strasbourg au patrimoine mondial de l’humanité s’étend à ce que l’on appelle ici « La Neustadt« , à savoir l’extension de la ville hors de ses limites initiales par les Allemands, durant la période 1870-1918.
Le centre-ville historique et la cathédrale –tout le quartier qu’on appelle ici « La Grande-île »-, étaient déjà inscrits au patrimoine mondial de l’humanité depuis 1988.

Cette extension du centre ville vers le nord-est et le Rhin forme un ensemble architectural cohérent de 90 hectares, longtemps raillé par les habitants, qui y voyaient d’abord essentiellement la trace d’une architecture wilhelminienne un peu grandiloquente –mais très pratique, et proposant un niveau de commodités inconnues dans les constructions françaises de l’époque-.
C’est dans ce quartier qu’on retrouve l’opéra, le Palais de justice et le palais universitaire, notamment. Des bâtiments plutôt cossus et majestueux, bordant de larges avenues qui redessinent la ville et l’étirent vers la frontière.

Il s’agit d’ailleurs de l’ensemble architectural allemand de cette époque le mieux conservé, puisque les grandes villes d’Outre-Rhin furent largement bombardées –et partiellement ou totalement détruites– par les Alliés durant la seconde guerre mondiale.

Au travers de cette extension, l’ensemble du patrimoine désormais classé permet de mettre en évidence de fort jolie manière les traces du passé géopolitique si particulier de Strasbourg, ville de rencontre de multiples influences européennes.

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