Playlist de la semaine
Assez courte, finalement, faute de temps, mais un peu variée malgré tout… –Cliquer sur l’image pour la voir en grand-. Le week-end sera-t-il plus fructueux ?
Assez courte, finalement, faute de temps, mais un peu variée malgré tout… –Cliquer sur l’image pour la voir en grand-. Le week-end sera-t-il plus fructueux ?
Voici comment j’écoute de la musique dans mon bureau –à la maison, pas au travail, je précise pour les éventuels grincheux !-.
La musique est transmise soit en filaire de zoliMac et iTunes, soit d’un iBidule en wifi vers une borne Airport Express –en fait, un DAC, tout-à-fait excellent en termes de rapport qualité-prix, avec un convertisseur Burr Brown qu’on trouve dans des objets jusqu’à 10x plus chers : qui a dit qu’Apple est cher ??? Tournez vous vers l’ésotérisme en hifi, et on en reparlera 😆 -, elle-même reliée à un antique mais néanmoins vaillant ampli -très bonne alimentation, il est allumé 24×7 depuis plusieurs années-, sur lequel sont branchées deux enceintes JM Lab du milieu des années 90 -étonnantes eu égard à leur taille, avec même du grave, et un aigu assez fin- et un lecteur/graveur de CD audio très côté et assez cher à sa sortie, qui me sert en fait assez peu cependant.
L’ensemble m’a coûté moins de 150 euros je pense : j’ai trouvé l’ampli pour 5€ dans un vide-grenier, il nécessitait un gros travail de nettoyage et de passage au spray anti-oxydant, et le reste sur la baie, avec une vraie bonne affaire pour le lecteur/graveur, venu d’Autriche 😉 . Le plus cher, c’était finalement la borne, mais j’avais des bons d’achat de je ne sais plus qui… En termes de rapports qualité/prix, c’est imbattable !
Je vous avais déjà parlé, ici, du défi lancé à de jeunes créateurs de polices d’écriture : numériser celle de Beethoven plutôt que celle d’Hugo Chavez… A ce jour, personne ne s’y est encore lancé…
C’est cependant un même défi que le compositeur lui-même avait lancé aux éditeurs de partitions, puisque son écriture calligraphique était très soignée –sic– par rapport à son écriture musicale, qui semble totalement anarchique –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand, ça vaut vraiment le coup !-… De tempérament bouillonnant outre sa surdité, pleinement conscient de son génie écrasant, le compositeur –ce sourd qui entendait l’infini, selon le très bel hommage de Victoir Hugo– se préoccupait assez peu des conditions matérielles liées à l’édition ou, d’ailleurs, à l’exécution de ses partitions « quand l’esprit lui parlait« – : il fallait tirer la perfection de ce qu’il livrait…
Passant de l’image au son, ça donne exactement ça, une bluette peu enregistrée et cocasse, et on a envie de se dire « Tout ça pour ça !!! ». Quant à ses partitions les plus complexes, je vous laisse alors imaginer à quoi elles peuvent ressembler, entre ratures, pages trouées et autres scories…
Le gros paquet dont je vous entretenais dernièrement est arrivé très rapidement, malgré le jour chômé en début de semaine ! J’en ai profité pour entamer son défrichage… Première très bonne surprise : les remastering sont assez récents –au moins pour la majorité des opéras, après vérification-, et sensiblement meilleurs que ceux que je connaissais auparavant ! Pour le reste, les livrets -multilingues- sont inclus sur un CD Rom, ce qui est assez pratique si on en a besoin.
Pour le reste, la présentation est à l’identique de celle du coffret de Noël denier, sauf que tous les liserés rouges sont remplacés par des liserés oranges… La playlist vous présente ce que j’ai déjà écouté en entier depuis deux jour. Je précise que, malheureusement, la politique éditoriale de la marque ne les a pas poussés à proposer les pochettes originelles, mais au prix du coffret, c’est une remarque mineure. Les images, par contre, correspondent, autant que possible, aux originaux –cliquer sur l’image pour la voir en grand-. D’autre part, EMI a désormais disparu, racheté par Warner, qui réédite les mêmes bandes dans un nouveau remaster 24/96, toujours sans pochette originelle, mais à des tarifs prohibitifs et sans livrets !
Et, juste maintenant, un petit extrait de ce qui berce un après-midi pluvieux… Ça parle de pain d’épice et de petits gâteaux, ça tombe bien, Trésor de Janvier va se lancer dans leur confection tout-à-l’heure !
Dehors, il fait assez gris et vaguement humide et frisquet… Profitons de ce jour de commémoration pour se prélasser en musique, au coin de la cheminée du radiateur…
Cliquer sur l’image pour la voir en grand
Je vous vais déjà parlé d’un gros coffret, ici, que j’avais eu en guise de -très beau- cadeau de Noël l’an dernier. Je cherchais à un prix raisonnable son petit frère -cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, consacré à l’ensemble des oeuvres vocales -messes, opéras, oratorios…-, et l’augmentation assez générale de l’objet, en lien avec sa rareté désormais –EMI n’existe plus en tant que telle, rachetée par Warner– m’en avait tenu longtemps éloigné !
C’est désormais choses faite : en Italie -qu’on se le dise-, de nombreux gros coffrets sont en solde avant Noël –en fait jusqu’au 31 décembre– ! Va falloir que je me montre courageux pour résister aux propositions alléchantes qui y sont affichées… M’en vais commencer ma liste de Noël avant que tout soit vendu : j’ai déjà plein d’idées…
La musique qui a présidé à la rédaction de cette notule -pourvu qu’il se trompe…-.
Edit d’une heure après : à ce stade de ma réflexion, j’ai sélectionné, pour la hotte du Père Noël : ça ou ça ou encore ça…

Pour commencer la journée de manière agréable… –Cliquer sur l’image pour la voir en grand-.
Une petite playlist de musiques d’un abord facile, pour la détente des oreilles, qui ont été bien sollicitées hier, une grande partie de la journée, avec l’écoute attentive de ça, qui est bien, mais pas fulgurant. –Cliquer sur l’image pour la voir en grand-…
Hier, zoliMac a subi son lifting d’automne et j’ai remis de l’ordre dans mes sauvegardes, qui en avaient bien besoin –disque dur Time Machine saturé, éparpillement de données sur plusieurs disques durs, vérification des sauvegardes les plus anciennes…-. J’ai retrouvé d’anciens travaux dont je me souvenais à peine, réalisé avec d’antiques versions –du siècle dernier– de Quark XPress -de la 3.1 à la 3.32-, Illustrator et Photoshop. J’ai même retrouvé le premier fichier que j’avais commencé à réaliser de ma discothèque, en 1993, mais je ne pouvais plus l’ouvrir –fichier Claris Works 2.1, format obsolète...-. Une ambiance fin de siècle, donc 😛 !
N’empêche que le travail de composition dans XPress n’était pas moins rapide qu’aujourd’hui, sauf pour ce qui touche à la manipulation d’images et à l’export PDF, mieux intégrés désormais dans les logiciels PAO actuels, mais au prix d’interface assez lourdingues, comme celle d’InDesign actuellement –Cliquer sur l’image pour voir en grand à quoi ça ressemble-, par exemple… Et je pouvais me contenter de 12 à 16 Mo de Ram : inimaginable aujourd’hui !
Hier, j’ai écouté ça –cliquer sur l’image pour la voir en grand-:
Je l’ai appelée la playlist « Has been », et voici pourquoi:
• les transcriptions pour orchestre des oeuvres originellement pour orgue de Bach par Stokowski ont toujours connu une réputation sulfureuse, presque de mauvais goût;
• « Animals » de Pink Floyd n’a pas particulièrement bonne presse auprès des fans du groupe –dont je ne suis pas complètement adepte– pour cause d’être trop « rock »;
• on ne joue plus du tout Handel ainsi, de nos jours, révolution baroque et interprétations HIP –historically informed performance– étant désormais de rigueur; et pourtant, le disque, à sa parution, fut très estimé en Angleterre;
• enfin, Pat Benatar, en 2014, comparée aux nouvelles recrues « jeunes-et-modernes-que-je-ne-connais-pas« , il fallait oser !
N’empêche, j’ai passé un très bon moment !
Une petite playlist variée –cliquer sur l’image pour la voir en grand-, pour entrer en douceur –ou presque, à deux titre près, à vous de deviner lesquels…– dans la journée, entamée assez tôt ce matin…
Une petite fraîcheur s’est installée entre les murs, il a fallu relancer la chaudière –un mois plus tard, ou presque, que les autres années-, et, accessoirement, purger l’un ou l’autre radiateur… L’air se réchauffe doucement !
Cet après-midi, nous devrions aller dans le pays où la vie est moins chère –pas tout, mais beaucoup de choses sont au moins 15% à 25% moins onéreuses qu’ici : le lait, les boissons en général et la bière en particulier
, la viande…– : petit trajet sympathique d’une quinzaine de minutes sous le pâle soleil d’automne.
Jack BRUCE est décédé hier. Grand bassiste, il faisait partie de la vague du British Blues émergée au début des années 60, et avait joué pour un petit moment avec les Bluesbreakers de John Mayall –encore un…-, avant de former un « supergroupe » avec Eric Clapton et Ginger Baker : Cream.
Les querelles d’ego ont largement contribué à la disparition rapide –moins de trois ans, de juillet 1966 à novembre 1968– de ce groupe : chacun voulait jouer plus fort que l’autre, chacun voulait occuper le devant de la scène, les musiciens ne s’écoutant plus guère. Il en reste quelques bons disques, ainsi que des traces de concerts en vidéo, de piètre qualité malheureusement. Jack Bruce y jouait de la basse et chantait. A la disparition de Cream, il continua à jouer avec les plus grands, au sein de formation éphémères –dont un autre « supergroupe » avec Mick Taylor et Carla Bley, cf. le très bel extrait en fin de notule, où chacun brille à son tour– ou comme « accompagnateur de luxe » des plus grands –Lou Reed sur « Berlin », John Mc Laughlin…-.
Issu de l’école classique, violoncelliste de formation, il n’a jamais été le bassiste le plus rapide ou le plus démonstratif de la galaxie, mais il soignait le son au-delà de bon nombre de ses confrères et connaissait l’harmonie comme aucun autre, ce qui lui a permis de construire des lignes de basse riches, surprenantes et toujours chargées d’émotion.