Réponse à la devinette blues-rock

Vous n’avez pas trouvé de réponse à la devinette du mois dernier, qui demandait quels étaient les derniers mots enregistrés par Bon Scott, chanteur historique d’AC/DC, bien qu’elle ait été assez simple, à mon avis…

Le dernier album enregistré par le groupe avec Bon Scott est « Highway To Hell ». Le dernier titre de cet album est le très bon blues lent –et super facile à jouer à la guitare ! -, « Night Prowler » –le rôdeur nocturne-. Cette chanson n’a jamais été jouée sur scène car elle est associée, en Amérique, à l’histoire d’un tueur en série, Richard Ramirez, auteur d’au moins quinze meurtres et de multiples viols et agressions et dont c’était, paraît-il, la chanson préférée : il fut d’ailleurs surnommé « Night Stalker » –le harceleur nocturne-.

A la fin de la chanson, Bon Scott marmonne « Shazbot ! Nanu nanu » ! Cette formule était le slogan formulé à la fin de chaque épisode par Mork, extraterrestre venu de la planète Ork interprété par Robin Williams dans les sitcom « Happy Days », puis « Mork And Mindy ».

Selon les légendes qui circulent, en prononçant ces mots, Bon Scott voulait :
soit dire, pour marquer la fin de l’album à la manière de Mork, « Au revoir » en langage orkien ;
soit faire un clin d’oeil amical à Teddy Rooney, fils de Mickey Rooney, qui répétait sans cesse cette formule lors d’une tournée avec son groupe Tight Squeeze, tournée qui accompagnait celle d’AC/DC.

 

Playlist « Concerts pour jeunes chevelus »

Adolescent aux cheveux longs, j’écoutais en bougeant la tête et en tapant du pied au rythme de la musique ces disques restituant quelques-uns des grands concerts de hard-rock, genre musical spécialement conçu pour les ados chevelus ! La playlist de ce jour, écoutée « un peu fort » –il faut au moins ça pour lutter contre le bruit induit par la fin des travaux rénovation/raccordement au réseau de chauffage urbain : ils sont notamment en train de reboucher tous les trous et de refaire la route à grands renforts de plaques vibrantes…– en donne un excellent aperçu, et j’en profite malgré mes cheveux raccourcis et sans bouger la tête, mais en tapant parfois du pied ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

• Deep Purple – In Concert – 1980 ****

L’album date est sorti tardivement en 1980 seulement, mais propose deux concerts radiophoniques enregistrés à Londres en février 1970 dans les studios de la BBC pour l’émission « The Sunday Show » et en mars 1972 au Paris Théâtre In London pour l’émission de la BBC « Sounds Of The Seventies ». Les disques donnent à entendre le groupe dans sa version MkII, qui est sa meilleure formation, et contiennent la majorité des meilleures chansons du groupe à cette époque, qui sont aussi, plus simplement, les meilleures chansons du groupe, au moins à mes oreilles !

• AC/DC – If You Want Blood (You’ve Got It) – 1978 *****

Tout simplement le meilleure album live du groupe, avec son chanteur mythique Bon Scott, et enregistré à une époque où Angus Young ne donnait pas encore dans le solo verbeux de guitar-hero qu’il ne sera jamais, au moins d’un point de vue technique. En revanche, on entend dans ce disque de très bon titres boogies ou blues joués un peu vite et très fort, avec cette saturation si particulière qui était alors la marque d’AC/DC. Les enregistrements furent réalisés pendant la tournée mondiale de 1978, moment où le groupe accédait au succès au-delà de l’Australie mais ne bénéficiait pas encore de la grande reconnaissance que lui apportera l »album « Highway To Hell ». La pochette, spectaculaire, est tout-à-fait en rapport avec le titre de l’album !

• Scorpions – Tokyo Tapes – 1978 *****

Au même moment, les 24 et 27 avril 1978, Scorpions, dont le succès commençait à dépasser les frontières de l’Allemagne vers l’Europe et, curieusement, vers le Japon, enregistrait à Tokyo un double-album au Sun-Plaza Hall. Grâce à Uli Jon Roth, guitariste absolument flamboyant –qui quitta le groupe à la fin de cette tournée nippone– et malgré une rythmique parfois un peu lourdingue, l’entreprise connut un succès certain : le meilleur disque du groupe à mes oreilles, qui constitue une très bonne porte d’entrée pour découvrir ce groupe !

A titre anecdotique, les deux derniers albums de cette playlist furent mes premiers disques non seulement de hard rock, mais également enregistrés en live : avant même ceux des Rolling Stones donc !
Étonnant, non ?

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Un dimanche à Karlsruhe !

Dimanche –17 août, hier à l’heure d’aujourd’hui !-, AC/DC passait par Karlruhe pour un concert auquel j’assistais –c’est notamment à lire ici-. La presse locale prévoyant un gros événement et annonçant 75 000 personnes, nous sommes partis plus tôt que prévu, pour arriver sans obstacle à Karlruhe vers 10:15. Là, nous nous sommes garés sur le parking « spécial concert AC/DC » qui était indiqué. Un petit parking en rase campagne. Il s’est avéré qu’il était à 8 kilomètres du lieu du concert, et que le chemin pour y aller était certes un peu compliqué, mais de jour, c’est en réalité plutôt agréable !

Et ça permet de mettre en appétit : une heure et demi plus tard, nous étions arrivés et récompensés par une Curry Wurst et une bière rafraîchissante. Ne restait qu’à attendre l’ouverture des portes de l’immense complexe, à 14 heures, et le début du concert, indiqué pour 15 heures sur les billets vendus. A ce moment, nous nous sommes dits que les 75 000 spectateurs attendus devaient être pris dans des bouchons, car on semblait quand même très loin du compte !

Sauf que : le concert ne commençait en réalité qu’à 20 heures, ce que nous avons appris vers 17 heures après déjà une longue attente !!! Faisant contre mauvaise fortune bon coeur, nous avons repris une bière ! A 18:30, le groupe de première partie, « The Pretty Reckless », entamait son set : je ne connaissais pas du tout, mais la chanteuse a du coffre et le guitariste aime les gammes pentatoniques et les pédales wah-wah, qu’il utilise judicieusement !


A 20:02, AC/DC débute son show : prestation mitigée, certains titres n’échappent pas à un massacre en règle –notes savonnées à la guitare, tempo parfois très ralenti, chanteur à bout de voix…-, mais, au bout du compte, ce sont les plus anciennes chansons –les plus connues, celles de la période Bon Scott…– qui sont le mieux rendu, et ce sont celles que je préfère, donc je suis plutôt satisfait ! En revanche, de nombreux spectateurs –âge moyen du public : de visu, entre 65 et 70 ans…– sont partis bien avant la fin du concert, à 22:25, assez déçus d’après leur commentaires, mais aussi sans doute pour éviter les bouchons annoncés –3 heures de bouchon constatés autour de la ville après le concert– ou pour coucher les enfants, très nombreux !

Arriva le moment du retour : après tant d’heures passées debout, il fallait encore affronter les huit kilomètres qui nous séparait de la voiture ! Au début, tout allait bien, le chemin était aisé à reconnaître et éclairé ! Mais, la nuit aidant, tous les chemins de rase campagne se ressemblent, toutes les voitures sont grises et, de plus, notre mémoire nous a joué des tours ! Bref, de détour en détour en tournée en rond, nous avons fait plus de quinze kilomètres, sans nous décourager ni même nous énerver avant, enfin, de retrouver le parking : cela nous a permis d’échapper au gigantesque bouchon ! Finalement, je suis rentré à Strasbourg à 3:15, avec près de 30 kilomètres dans les pattes : heureusement, j’avais de bonnes chaussures !

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Et hop ! Arrivés hier en recommandé…

Et hop ! Ça, c’est fait : les billets dont je vous parlais courant février sont arrivés en recommandé via l’Espagne, pour un concert en Allemagne, allez savoir pourquoi, et avec quelques jours d’avance –leur livraison était initialement prévu pour vendredi prochain au plus tôt…-.
Une bonne heure de route –Karsruhe est à 90 kilomètres environ de Strasbourg, et que l’on passe par la France en longeant le Rhin vers le nord ou par l’Allemagne en longeant le Rhin vers le nord, il n’y a que de l’autoroute-, une bière et une ou deux Currywurst plus tard, et nous serons prêts à entrer dans l’arène !

D’après mini-Nain qui était allé les voir lors de leur concert à Paris il y a deux ans, « tu sens quand même la fatigue, tout est un poil plus lent mais s’écoute quand même… ». Qui vivra verra entendra ! Quoi qu’il en soit, c’est bien la première fois que je verrai le même groupe en concert à plus de quarante ans d’intervalle : la dernière fois, c’était au Hall Rhénus, à Strasbourg, en décembre 1980 : à l’époque, c’était leur première tournée avec Brian Johnson, et ils avaient débuté le concert avec « Hell’s Bells », en mémoire de Bon Scott…

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Playlist « Galettes noires légendaires »

En ce jour de grande chaleur –annoncée et vécue…– où la température dépasse allègrement 34°C, je rafraîchis quelques disques vinyles pour vérifier qu’ils n’ont pas fondu ! La réponse est : NON ! En revanche, l’air est saturé d’électricité statique…
Ça n’empêche pas de les écouter un peu fort ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Comme je n’en ai pas beaucoup et que je n’ai racheté que des disques que j’aime beaucoup, quasiment tous mes vinyles valent leur pesant de ***** !

• AC/DC – Back In Black – 1980 *****
• The Rolling Stones – Beggars Banquet – 1968 *****
• The Beach Boys – Pet Sounds – 1966 *****

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Playlist un peu bruyante mais courte !

Ça faisait bien longtemps que je ne m’étais plus constitué, via ex-iTunes, de playlist sous forme d’extraits d’albums : celle de ce jour à la météo franchement maussade est plutôt courte –Six titres et une petite quarantaine de minutes à peine– mais plutôt « bruyante », puisqu’essentiellement composée de chansons relativement énergiques ou brutes de décoffrage.

On y retrouve, pêle-mêle :
une chanson de power-pop grandiloquente qui part dans tous les sens, au refrain entêtant ;
un titre bien énervé des Wampas ;
une version totalement déjantée de « Street Hassle » de Lou Reed, tirée d’un album live très inégal, où Lou Reed passe une partie de son temps à pourfendre tout ce/ceux qui lui passent par la tête… ;
une des rares bonne chanson de Scorpions période « métal FM », genre vers lequel ils ont malheureusement évolué au milieu des années 80 ;
une excellente chanson blues d’AC/DC extraite d’un album introuvable en France –version australienne de « Dirty Deeds Done Dirt Cheap », qui contient quelques titres inédits en Europe ou aux USA– ;
l’un des hymnes des métalleux issus de la mouvance « New Wave of British Heavy Metal ».

Ecoutée « un peu fort », ça dépote pas mal ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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Playlist « Cadeaux de Noel… », 1ère partie

Cette année, sous le sapin, les nains et leur soeur avaient déposé de quoi alimenter le cadeau qu’ils m’avaient offert lors du Noël précédent, et que j’avais commencé à modifier quelques mois plus tard. Je suis d’ailleurs en train d’envisager une autre source de modification à peu de frais –un couvre-plateau en liège pour remplacer celui en feutrine qui s’accroche assez systématiquement lorsqu’on enlève un disque sous l’effet de l’électricité statique-, il faut que je mesure l’épaisseur qui me sera nécessaire –a priori entre 1 et 2 mm-. J’en profite aujourd’hui, et si rien ne m’est inconnu, tout convient fort bien à mes oreilles délicates. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Tous ces LP sont très bien pressés, et trois d’entre eux sont en 180 grammes. Trésor de Janvier a préféré l’album de Lou Reed, parce que le disque, « trop classe » selon elle, est blanc…

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Playlist « Souvenirs mémorables »

A l’ordre du jour de cette journée pluvieuse et maussade, redonnons des couleurs au gris du ciel avec une petite playlist d’albums enregistrés en concert, peu ou prou à l’époque où, durant la fin de mes années collèges et durant mes années lycées, j’ai assisté aux concerts de ces groupes –pour AC/DC, l’album date de la tournée précédente, encore avec Bon Scott-.

Supertramp – Strasbourg, 21 novembre 1979
AC/DC – Strasbourg, 13 décembre 1980
The Rolling Stones – Paris, 13 juin 1982
The Real Kids – Paris, 02 février 1983
Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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